Akuma's Yaoi Stories

CHAPITRE 4   Devant la porte de Jukka, Aidan se tordait les mains. Il sonna, la boule au ventre.   -          T’es sur que je suis bien ? Demanda t-il. -          Oui, tu es très bien, t’en fais pas. -          Bon alors, on ne m’appelle pas mon cœur, on ne fait pas des choses bizarre qui porteraient à confusion et …   Il fut coupé en plein élan par la bouche de Devan qui s’écrasait sur la sienne. Et aussi par la porte qui s’ouvrait sur un Jukka médusé. Aidan repoussa Devan de toutes ses forces et bafouilla : -          Heu … Salut ! -          Bonsoir.   Aidan crut percevoir de la froideur dans la voix de Jukka qui se poussa pour laisser entrer les deux amis.   -          Alors comment tu vas ? -          Bien.   Non, il ne rêvait pas, Jukka était vraiment désagréable. Kale arriva en courant et se jeta dans les bras d’Aidan.   -          Aiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiidan ! -          Bonjour le môme.   Jukka les planta alors, allant dans la salle de bain.   -          Attends … Murmura Aidan, mettant Kale dans les bras de Devan.   Aidan se dirigea alors dans la salle de bain et frappa à la porte.   -          Jukka ?   Il entrouvrit la porte et vit Jukka qui se regardait dans la glace. Jukka était un grand blond à la peau pale, dut à ses origines finlandaises, d’où son prénom. Il avait les yeux d’un bleu presque transparent qui vous pénétraient dès qu’ils se posaient sur vous. En bref, il était magnifique, avec un corps d’athlète.   -          Que veux tu ? -          Tu fais la gueule ? -          Non pourquoi ? Répondit Jukka en souriant.   Aidan, lui ne répondit rien, tout à coup terriblement gêné. Il baissa les yeux et bafouilla :   -          Heu … Tu sors ou ce soir ? -          Dans une boite SM -          QUOI ?! -          Nan, je rigole. Je vais à une soirée chez des potes. -          Ok. -          Par contre, je risque de rentrer tard … -          Pas grave.   Aidan rejoignit le salon, où il fut attendrit par le spectacle qui s’offrait à lui : Devan avec Kale dans les bras qui jouaient à … WONDERWOMAN !!! (XD, désolée May, cette histoire nous suivra toujours <3) Un quart d’heure plus tard, Jukka les quitta.   -          Bon, Kale on va au lit. Vas me choisir une histoire à lire. -          Ok … Murmura Kale, visiblement peu enthousiaste à l’idée d’aller se coucher.   Kale partit alors. Aidan se pencha vers Devan et effleura furtivement ses lèvres.   -          Je reviens, regarde la télé … -          Ok, bisou encore.   Il mima alors un bisou, Aidan ne résista pas plus longtemps et reposa ses lèvres sur celles de son ami. Ce n’est que lorsqu’il senti la langue de Devan tenter de s’immiscer dans sa bouche qu’il se recula.   -          Plus tard pour ça mon chou.   Aidan rejoignit Kale dans sa chambre, celui-ci était déjà dans le lit, un livre à la main.   -          Alors on lit quoi ?   Aidan regarda ensuite le livre et se retenait de rire : Catwoman et les chats errants. Il prit le livre et l’ouvrit à la première page.   -          Bon alors, il était une fois Catwoman. Elle marchait dans la rue vêtue de cuir quand elle aperçu un chat blanc et vert qui pas… -          Mais il est pas vert ! Les chats c’est pas vert d’abord ! Cria Kale. -          Ouais, bon un chat blanc et noir qui passait devant elle. -          Dis, pourquoi t’as fait un bisou à Devan ?   Aidan devient alors rouge tomate, ce gamin avait toujours des questions pas possible.   -          Ben, parce que … On est ami ! -          Ma maman elle a dit que les garçons doivaient pas embrasser les autres garçons ! -          C’est devaient, et puis ta maman dit ce qu’elle veut c’est pas pour autant qu’elle à raison. -          Mais si, ma maman elle est une grande madame ! -          Oui, c’est bien … Bonne nuit, Kale. -          Mais on a pas fini l’histoire !!! -          Tant pis, je te la lirais demain. -          … -          … -          … OUIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIINNNNN !!!   Aidan sortit de la chambre, en ayant assez des cris de ce satané morveux.   -          Alors, il dort ? Demanda ironiquement Devan, entendent les hurlements de Kale. -          Ah, ah. Très drôle, ce môme aura ma peau. T’as pas allumé la télé ? -          Nan, je t’écoutais à la porte raconter l’histoire de Catwoman. -          Ah, j’entends encore une fois le nom « Catwoman », je ne réponds plus de moi. Répondit Aidan en attrapant la télécommande.   La télé s’alluma alors sur … Catwoman TV, Devan explosa de rire, Aidan tira d’abord une tête puis dit à Devan d’un ton meurtrier :   -          Je rêve ou tu te fou de moi ? -          Et si s’était le cas, tu me ferais quoi ? Demanda Devan, d’une voix langoureuse. -          Je sais pas … Je pourrais commencer par …   Aidan plaça sa main sur l’entrejambe de son ami et caressa la bosse déjà formée à travers le pantalon de son ami.   -          Ah, Aidan … Ou sont les toilettes ? -          Pas loin, viens !   Aidan entraîna Devan dans les toilettes et ferma derrière eux. A peine cela fait, il plaqua Devan contre la porte et l’embrassa fougueusement, faisant entrer sa langue de force dans la bouche de celui-ci. Aidan se baissa tout aussi rapidement et posa sa main sur la braguette du jean de son vis-à-vis. Quelques secondes suffirent à la dézipper, puis à baisser le boxer devenu beaucoup trop étroit. En voyant ‘’l’engin’’ dressé devant lui, Aidan se mit aussitôt à bander. Il ne prit pas longtemps pour passer la langue sur la verge, la léchant de tout son long. Il fini par la prendre en bouche, après de multiples supplications de son amant. Plus Devan gémissait, plus Aidan accélérait, fou de désir de l’entendre crier son plaisir. Enfin, crier était un mot un peu fort, vu que Devan se mordait la lèvre au sang pour ne pas se faire entendre. Celui-ci se déversa dans la bouche d’Aidan, qui avala vite le liquide chaud émanant du sexe de son ami.   -          Prends moi, Aidan. J’en peux plus … Souffla Devan à son oreille.   Aidan le retourna alors et baissa son propre pantalon, suivit du boxer.   -          T’as pas une capote ? T’aurais l’air bien avec du blanc qui dégouline. -          Ouais tiens.   Devan lui tendit l’objet, que Aidan se dépêcha d’enfiler. Il entra alors en Devan, sans préparation au préalable. Devan gémissait de douleur.   -          Excuses moi, j’ai trop envie. Je peux y aller ? -          … Ouiiii … Baises moi comme un malade.   Aidan sourit puis donna un premier coup de rein assez violent, puis d’autres dans une brutalité presque sadique. En extase, ils gémirent plus fort, Devan se mordant la main pour ne pas hurler. Aidan intensifia encore ses coups de rein, toujours plus fort, il en griffait presque les hanches de son ami par lesquelles il se tenait. Devan se libera, suivit de près par Aidan. Celui-ci retira après avoir reprit son souffle.   -          Aidan, c’était trop bon … -          Tu en aura encore se soir, t’en fait pas … Putain Dev’, t’en a foutu plein sur la porte !   L’interpellé ria en voyant la longue trace blanche qui coulait le long de la paroi.   -          Lèches le ! Demanda Devan, les yeux brillant. -          Ca ne va pas ! C’est dégoûtant ! -          Tu crois que me lécher le cul c’est mieux ? -          Oui ! Tu t’essuies au moins ? -          Qui sait ! Ria Devan   Celui-ci prit un morceau de papier toilette et nettoya le fruit de leur plaisir. Ils remirent leurs vêtements en place, puis Aidan ouvrit la porte … Sur Jukka.   -          Sympa la déco de tes … Toilettes. Commença Aidan, rouge et surtout mort de honte. -          C’est la même qu’hier. Déclara calmement Jukka. -          … -          Aidan, tu veux bien me suivre, j’ai à te parler.   Aidan frissonnait devant le ton froid et impersonnel qu’avait prit Jukka, et surtout il redoutait se qui allait se passer. Il allait le virer de chez lui ? Lui dire de ne plus jamais revenir ? Ou pire, couper tous les ponts entre eux ? Enfin si on pouvait appeler ça des ponts, se voir 1 ou 2 fois par semaine durant à peine un quart d’heure. Alors que Aidan suivait les pas de Jukka, il constata que celui-ci l’emmenait dans sa chambre.   -          Alors, tu sais tu fais ce que tu veux avec ton … ami, mais évite de t’envoyer en l’air chez moi, ok ? A moins bien sur que ce soit avec moi !   Aidan ouvrit alors grand les yeux. Avec lui ? Il plaisantait ou quoi ?!   -          … Que … ? Avec toi ?   Jukka ne répondit rien et enlaça Aidan par la taille, puis, dangereusement, il approcha sa bouche de celle d’Aidan pour finalement les coller. Aidan, était surprit, agréablement surprit. Mais il ne força pas le barrage de ses lèvres, trop bien dans les bras du blond pour faire quoi que ce soit, cependant, celui-ci jugea qu’il était grand temps de laisser libre cour à leurs pulsions et entra sa langue dans la bouche d’Aidan qui se tenait à lui pour ne pas tomber. Leurs langues se caressaient, jouant l’une avec l’autre. Jukka passa alors sa main sous le tee-shirt d’Aidan, caressant son torse imberbe, chacun de ses muscles finement dessinés. Un bruit les ramena alors sur terre, une ouverture de porte. Kale se tenait devant eux, une Wonderwoman en plastique à la main. Les yeux embués de larmes.   -          Papa … Renifla t-il.   Jukka se détacha de l’étreinte d’Aidan et prit son fils à bras.   -          Je veux maman ! -          Je sais, elle va rentrer demain. -          Mais, elle dit que c’est pas bien de faire des bisous à des autres garçons.   Jukka soupira, évidemment, Kale allait tous répéter à Faith, il était dans la merde, comme on dit.   -          Mais, c’est pour dire au revoir tu sais, on fait des bisous ! -          Oui mais c’est sur la joue, et puis c’est les papas et les mamans qui font sur la bouche ! -          Ah bon ? Je ne savais pas ! Tu viens de m’en apprendre une chose ! -          … Dodo -          Oui.   Jukka alla poser son fils dans son lit, puis retourna dans la chambre et vit Aidan l’interroger du regard.   -          C’est bon, demain il croira que c’était un rêve. -          Ok.   Tout à coup le silence se fit sentir dans la pièce, Jukka dit alors :   -          Tu as des nouveaux vêtements ? -          Tu as remarqué ? Demanda Aidan, un peu précipitamment. -          Oui, c’est joli. -          Merci, je crois que je vais y aller, y’a Devan qui doit m’at…   Il n’eu pas le temps de finir que Jukka l’embrassa rapidement.   -          Va y.   Jukka ôta sa veste, puis son tee-shirt devant Aidan qui bavait presque.   -          Alors ? -          Quoi ?! Demanda Aidan, sortant de sa léthargie. -          Va rejoindre ton copain … à moins que tu préfères mater ?   Sans s’en rendre compte, Aidan acquiesça ce qui fit rire Jukka qui commençait à enlever son pantalon. Il se mit bien face à lui et déboutonna son jean, tira sa braguette, abaissa le tissu. Jukka était maintenant en boxer, mais apparemment il ne se contentait pas de ça. Il passa sa main dans l’élastique de son boxer, puis le baissa devant les yeux mi-médusés, mi-bouillonnants d’Aidan qui poussa un gémissement. Jukka ria et dit :   -          Je te fait tant d’effet, au point de gémir rien qu’en me voyant nu ? -          … Pas du tout. -          Tu bandes ? -          … Pas du tout. -          Tu dis la vérité ? -          … Pas du tout.   Jukka éclata de rire de plus belle, puis colla son corps à celui du jeune homme, totalement excité de sentir son sexe se collant au sien.   -          Tu ne bandes pas qu’un peu … J’ai hâte que tu me prennes. -          Quoi ?! Tu veux que … je … te prenne ? -          Oui … -          … -          Bon tu devrais y aller, non ? -          Je ne peux pas sortir comme ça ! Dit-il en désignant son entrejambe qui lui faisait presque mal. -          Ton copain ferait l’affaire pour ce soir, à demain Aidan.   Avant qu’il eu le temps de dire « ouf », Aidan était déjà dehors. Devan l’attendait sur un muret en bas de l’immeuble.   -          Alors, il a dit quoi ? Demanda celui-ci, inquiet. -          Il m’a … Puis il s’est … Et on a …   Devan qui ne comprenait rien à rien, baissa la tête pour finalement apercevoir « la bosse » qui n’avait toujours pas disparue.   -          Oh, je vois … Commença t-il, essayant de prendre un air le plus détaché possible, alors qu’au fond, son cœur se piétinait.   Ils rentrèrent alors en silence, pour l’un douloureux, pour l’autre paradisiaque.