Akuma's Yaoi Stories
Une semaine était passée, les quatre amis étaient rentrés chez eux a contre cœur, après avoir vécu beaucoup d’émotions.
Emet était allongé sur son lit, il fixait le plafond, l’air perdu.
« Mon ange … ? »
« Quoi ? »
« J’ai envie de toi … »
« Pas maintenant, Met »
« Quand alors ? »
« Je te le dirais »
« Dans ce cas, je peux toujours attendre ! »
« Oui ! »
« Il faut toujours que je te force la main … »
« C’est pas la pei… »
Emet se stoppa net, Met venait de prendre le contrôle de sa main, puis de caresser son torse.
« Met, arrête ça, ce n’est pas le moment ! »
« C’est jamais le moment avec toi, mon amour ! »
« Lâche-moi ! »
Emet se releva vite, Met abandonna. Le châtain enfila une veste, puis sortit dehors, comme pour fuir Met, qui ne le quittait jamais. Ses pas l’emmenèrent dans le centre ville, dans la rue commerçante. Il s’avança de quelques pas, puis regarda la vitrine d’un magasin de musique. Alors qu’il regardait les guitares, une voix s’éleva dans son dos :
- Emet, c’est ça ?
Emet se retourna, puis tomba nez à nez avec ce visage qui ne le quittait plus depuis une semaine.
- Adam ?
- Tu te souviens de moi ?
- Je … bien sur.
- Tu vas mieux ?
- Oui !
- On n’a pas pu parler, la dernière fois … Tu voudrais boire un verre ?
- Heu … Techniquement, on boit ce qu’il y a à l’intérieur du verre, pas le verre ! Quoique ce serait drôle mais … hum … avec plaisir.
« Quel abruti ! Pourquoi je lui dis ça, moi … ! »
Le châtain tremblait. Il ne savait pas bien si c’était de la faute de Met, ou parce qu’il était nerveux.
Ils marchèrent en silence pendant quelques minutes, puis arrivèrent devant un café plutôt moderne, décoré de grands lustres en cristal anciens, qui contrastaient avec le design improbable des tables et chaises de couleur prune.
- C’est joli … Dit Emet, brisant le silence, tandis qu’ils s’installaient à une table.
- Oui, j’aime bien. Tu prends quoi ?
- Je veux bien un coca, s’il te plait.
Adam l’abandonna quelques instants pour commander les verres, puis reprit sa place en face du châtain qui bougeait sur sa chaise avec nervosité.
- Tu m’as fait très peur, à partir comme ça, la fois dernière, j’ai cru que tu avais mal quelque part, ou je ne sais pas quoi.
- Oh, désolé mais … j’ai un ami qui … n’allait pas très bien.
- Je comprends.
Un silence gêné s’installa, Emet le brisa après quelles minutes, il lança :
- Je n’ai pas arrêté de penser à toi, depuis …
Le brun afficha un regard surprit, puis sourit et répondit :
- Pareil, j’espérais te revoir, alors tout à l’heure, je t’ai carrément sauté dessus.
Le cœur d’Emet se mit à battre la chamade, il sentait aussi Met de plus en plus agité. Sa moitié se retenait, apparemment d’exploser de colère. Néanmoins, Emet s’en fichait pas mal. Il était devant le garçon de ses rêves, et ce n’était pas une crise de jalousie qui allait gâcher son bonheur.
- Alors … on pourrait sortir ensemble ? Demanda timidement Emet, rouge.
- Je pense qu’on ne se connaît pas assez ...
- Ah, oui tu as raison … Répondit Emet, déçu.
- Mais, si on va au cinéma tous les deux, ce soir, on se connaitra surement assez.
- Je pense aussi, sourit Emet.
- Alors, a ce soir … Murmura Adam, tout en se levant. 20h30, y’a une séance pour un film d’horreur au cinéma sur la place … On se retrouve devant ?
- Oui …
Adam déposa un léger baiser sur la joue d’Emet, puis sortit du café après avoir payé l’adition.
***
Emet rentra chez lui sur un petit nuage. Il voyait tout en rose, sautillant presque jusqu'à chez lui.
« Tu es ridicule. »
« … »
« Pourquoi tu me fais ça ?! Je fais tout pour toi, ma vie, je te la laisse et toi tu … tu … ! »
« Tu es jaloux. »
« BIEN SUR QUE JE SUIS JALOUX ! Je t’interdis d’y aller ! »
« J’irais, que tu le veuilles ou non, Met ! Rentre toi bien dans le crâne que c’est ce mec que j’aime, et pas toi ! »
Met ne répondit pas, blessé et triste. Il se demandait comment son ange pouvait aimer un gars qu’il avait à peine rencontré et ne pas l’aimer, lui, qui partageait sa vie depuis des années, depuis des siècles. Il se dit que, bientôt, il devrait apprendre à Emet la vérité sur leur existence.
Emet l’allongea sur son lit, pour se reposer avant d’aller au cinéma. Il ouvrit les yeux, il faisait un soleil éblouissant dans sa chambre. Il regarda l’heure, et constata qu’il était 9 heures … du matin !
- MERDE ! Cria t-il.
Il se leva en quatrième vitesse et rejoignit le centre ville, puis le magasin de musique.
- Adam, je suis désolé, je viens de me ré…
- Que fais tu la ?
- Je …
- Sors d’ici, je ne veux plus te voir.
Emet sortit de la boutique, se posant des questions.
« Pourquoi il réagit comme ça … ? »
Le châtain rentra chez lui, puis se remit dans son lit. Il ne put s’empêcher de verser une larme.
- Mais pourquoi ça foire toujours avec moi, putain !
Il fondit alors en larmes, se maudissant. Met avoua alors :
« Tu m’en voudrais si je te disais que j’ai été à ce rendez vous a ta place ? »
« TU AS FAIT QUOI ? »
« Je t’ai interdit d’y aller, fallait m’écouter ! »
« MET JE VAIS TE TUER ! »
« J’ai bien fait de l’éloigner, il nous sépare … »
« TAIS-TOI ! Ne me parle plus jamais, je te hais ! »
***
Dans l’appartement de Gaël, l’humeur était toute autre. Le blond était allongé sur Yan, nu. Ils se frottaient l’un contre l’autre, se caressant. Yan embrassa Gaël, qui s’empala sur son membre, tout en mordillant la lèvre de son amant non-officiel. Il débuta des va-et-vient, ne lâchant pas la bouche du châtain.
En bas de l’immeuble, Enéa regardait la scène à travers la vitre de la chambre, située au 1er étage. Abasourdit, il fit demi-tour, puis rentra chez lui, encore sous le choc.
« RDV ce soir, au bar en bas de chez toi, 21h »
Gaël referma son portable après avoir lu le sms. Ca ne ressemblait pas à Enéa, de ne pas glisser un « je t’aime » ou un « mon ange » dans les messages. Il était froid.
Le blond attendait donc à une table, à 21 heures précises. Il fut rejoint par l’italien, qui s’assit sans un mot.
- Salut … Dit Gaël, étonné de ne pas recevoir son baiser habituel.
- Je romps, j’en ai marre de sortir avec toi.
- Hein ?! Pourquoi ?
- Je te l’ai dit, j’en ai marre de toi, et de ta braguette qui n’arrive pas à rester fermée.
Gaël avait très bien comprit, mais il fit l’ignorant :
- Je … ne comprends pas …
- Il n’y a rien à comprendre, dit Enéa en se levant, mais un conseil, quand tu baises avec quelqu’un, essaye de fermer les volets.
L’italien s’apprêtait à quitter le bar, presque en larmes.
Yan, une table plus loin, observait la scène qu’il attendait depuis des semaines. Il vit Enéa se lever, puis Gaël aussi. Le blond retint l’italien par le bras, puis lui dire :
- Mon ange, je t’en pris … reste … qu’on parle …
- Va te faire foutre.
Enéa quitta le bar, laissant Gaël en pleurs au milieu de l’endroit. Yan s’en alla également, attristé de voir que Gaël aimait encore Enéa plus que tout, plus que lui.
Emet était allongé sur son lit, il fixait le plafond, l’air perdu.
« Mon ange … ? »
« Quoi ? »
« J’ai envie de toi … »
« Pas maintenant, Met »
« Quand alors ? »
« Je te le dirais »
« Dans ce cas, je peux toujours attendre ! »
« Oui ! »
« Il faut toujours que je te force la main … »
« C’est pas la pei… »
Emet se stoppa net, Met venait de prendre le contrôle de sa main, puis de caresser son torse.
« Met, arrête ça, ce n’est pas le moment ! »
« C’est jamais le moment avec toi, mon amour ! »
« Lâche-moi ! »
Emet se releva vite, Met abandonna. Le châtain enfila une veste, puis sortit dehors, comme pour fuir Met, qui ne le quittait jamais. Ses pas l’emmenèrent dans le centre ville, dans la rue commerçante. Il s’avança de quelques pas, puis regarda la vitrine d’un magasin de musique. Alors qu’il regardait les guitares, une voix s’éleva dans son dos :
- Emet, c’est ça ?
Emet se retourna, puis tomba nez à nez avec ce visage qui ne le quittait plus depuis une semaine.
- Adam ?
- Tu te souviens de moi ?
- Je … bien sur.
- Tu vas mieux ?
- Oui !
- On n’a pas pu parler, la dernière fois … Tu voudrais boire un verre ?
- Heu … Techniquement, on boit ce qu’il y a à l’intérieur du verre, pas le verre ! Quoique ce serait drôle mais … hum … avec plaisir.
« Quel abruti ! Pourquoi je lui dis ça, moi … ! »
Le châtain tremblait. Il ne savait pas bien si c’était de la faute de Met, ou parce qu’il était nerveux.
Ils marchèrent en silence pendant quelques minutes, puis arrivèrent devant un café plutôt moderne, décoré de grands lustres en cristal anciens, qui contrastaient avec le design improbable des tables et chaises de couleur prune.
- C’est joli … Dit Emet, brisant le silence, tandis qu’ils s’installaient à une table.
- Oui, j’aime bien. Tu prends quoi ?
- Je veux bien un coca, s’il te plait.
Adam l’abandonna quelques instants pour commander les verres, puis reprit sa place en face du châtain qui bougeait sur sa chaise avec nervosité.
- Tu m’as fait très peur, à partir comme ça, la fois dernière, j’ai cru que tu avais mal quelque part, ou je ne sais pas quoi.
- Oh, désolé mais … j’ai un ami qui … n’allait pas très bien.
- Je comprends.
Un silence gêné s’installa, Emet le brisa après quelles minutes, il lança :
- Je n’ai pas arrêté de penser à toi, depuis …
Le brun afficha un regard surprit, puis sourit et répondit :
- Pareil, j’espérais te revoir, alors tout à l’heure, je t’ai carrément sauté dessus.
Le cœur d’Emet se mit à battre la chamade, il sentait aussi Met de plus en plus agité. Sa moitié se retenait, apparemment d’exploser de colère. Néanmoins, Emet s’en fichait pas mal. Il était devant le garçon de ses rêves, et ce n’était pas une crise de jalousie qui allait gâcher son bonheur.
- Alors … on pourrait sortir ensemble ? Demanda timidement Emet, rouge.
- Je pense qu’on ne se connaît pas assez ...
- Ah, oui tu as raison … Répondit Emet, déçu.
- Mais, si on va au cinéma tous les deux, ce soir, on se connaitra surement assez.
- Je pense aussi, sourit Emet.
- Alors, a ce soir … Murmura Adam, tout en se levant. 20h30, y’a une séance pour un film d’horreur au cinéma sur la place … On se retrouve devant ?
- Oui …
Adam déposa un léger baiser sur la joue d’Emet, puis sortit du café après avoir payé l’adition.
***
Emet rentra chez lui sur un petit nuage. Il voyait tout en rose, sautillant presque jusqu'à chez lui.
« Tu es ridicule. »
« … »
« Pourquoi tu me fais ça ?! Je fais tout pour toi, ma vie, je te la laisse et toi tu … tu … ! »
« Tu es jaloux. »
« BIEN SUR QUE JE SUIS JALOUX ! Je t’interdis d’y aller ! »
« J’irais, que tu le veuilles ou non, Met ! Rentre toi bien dans le crâne que c’est ce mec que j’aime, et pas toi ! »
Met ne répondit pas, blessé et triste. Il se demandait comment son ange pouvait aimer un gars qu’il avait à peine rencontré et ne pas l’aimer, lui, qui partageait sa vie depuis des années, depuis des siècles. Il se dit que, bientôt, il devrait apprendre à Emet la vérité sur leur existence.
Emet l’allongea sur son lit, pour se reposer avant d’aller au cinéma. Il ouvrit les yeux, il faisait un soleil éblouissant dans sa chambre. Il regarda l’heure, et constata qu’il était 9 heures … du matin !
- MERDE ! Cria t-il.
Il se leva en quatrième vitesse et rejoignit le centre ville, puis le magasin de musique.
- Adam, je suis désolé, je viens de me ré…
- Que fais tu la ?
- Je …
- Sors d’ici, je ne veux plus te voir.
Emet sortit de la boutique, se posant des questions.
« Pourquoi il réagit comme ça … ? »
Le châtain rentra chez lui, puis se remit dans son lit. Il ne put s’empêcher de verser une larme.
- Mais pourquoi ça foire toujours avec moi, putain !
Il fondit alors en larmes, se maudissant. Met avoua alors :
« Tu m’en voudrais si je te disais que j’ai été à ce rendez vous a ta place ? »
« TU AS FAIT QUOI ? »
« Je t’ai interdit d’y aller, fallait m’écouter ! »
« MET JE VAIS TE TUER ! »
« J’ai bien fait de l’éloigner, il nous sépare … »
« TAIS-TOI ! Ne me parle plus jamais, je te hais ! »
***
Dans l’appartement de Gaël, l’humeur était toute autre. Le blond était allongé sur Yan, nu. Ils se frottaient l’un contre l’autre, se caressant. Yan embrassa Gaël, qui s’empala sur son membre, tout en mordillant la lèvre de son amant non-officiel. Il débuta des va-et-vient, ne lâchant pas la bouche du châtain.
En bas de l’immeuble, Enéa regardait la scène à travers la vitre de la chambre, située au 1er étage. Abasourdit, il fit demi-tour, puis rentra chez lui, encore sous le choc.
« RDV ce soir, au bar en bas de chez toi, 21h »
Gaël referma son portable après avoir lu le sms. Ca ne ressemblait pas à Enéa, de ne pas glisser un « je t’aime » ou un « mon ange » dans les messages. Il était froid.
Le blond attendait donc à une table, à 21 heures précises. Il fut rejoint par l’italien, qui s’assit sans un mot.
- Salut … Dit Gaël, étonné de ne pas recevoir son baiser habituel.
- Je romps, j’en ai marre de sortir avec toi.
- Hein ?! Pourquoi ?
- Je te l’ai dit, j’en ai marre de toi, et de ta braguette qui n’arrive pas à rester fermée.
Gaël avait très bien comprit, mais il fit l’ignorant :
- Je … ne comprends pas …
- Il n’y a rien à comprendre, dit Enéa en se levant, mais un conseil, quand tu baises avec quelqu’un, essaye de fermer les volets.
L’italien s’apprêtait à quitter le bar, presque en larmes.
Yan, une table plus loin, observait la scène qu’il attendait depuis des semaines. Il vit Enéa se lever, puis Gaël aussi. Le blond retint l’italien par le bras, puis lui dire :
- Mon ange, je t’en pris … reste … qu’on parle …
- Va te faire foutre.
Enéa quitta le bar, laissant Gaël en pleurs au milieu de l’endroit. Yan s’en alla également, attristé de voir que Gaël aimait encore Enéa plus que tout, plus que lui.
Ven 2 jan 2009
3 commentaires
rooo pauvre gael e tpauvre e-met (les deux malheureux de l'histoire XD)
je file lire la suite bisous
elodiedalton - le 02/01/2009 à 21h33
Le truc débile qu'à dit Emet : "Techniquement, on boit ce qu'il y a dans le verre, et non le verre..." XDDDDD
Sinon super *___* Yan m'énerve un peu, il a Enéa pour lui tout seul et il est encore triste (jamais content ! )
Bisouus!
Margot - le 03/01/2009 à 09h10
c't prévisible !!
Mis putin Met fou la merde
je sens que tout sa va finir par un suicide
cindy - le 18/01/2009 à 06h35