Akuma's Yaoi Stories

CHAPITRE 13

Emet était encore dans une colère noire contre Met, qui essayait de se faire pardonner du mieux qu’il pouvait.

« Je suis désolé … »
« Rien à foutre de tes excuses ! »
« Mais … Emet, sois raisonnable ! »
« Et toi, tais-toi, je ne te supporte plus, j’aurais aimé ne jamais te connaître ! »

Met se tut, encore une fois blessé. Il déclara d’une voix sans émotion :

« Emet, il faut qu’on parle. »
« Je n’ai pas envie de te parler, et je t’ai dit de te taire ! »
« Laisse ta rancœur de côté, c’est très important … »
« … »
« Je ne sais pas comment te le dire mais … tu ne sais rien de nous »
« Pardon ? »
« De la raison pour laquelle je partage ton corps … il serait temps que tu … apprennes la vérité. »
« Je ne te comprends pas »
« Ecoutes moi. Et ne parle de ça a personne, personne tu m’entends ! »
« Oui »
« Nous sommes victimes d’une malédiction. »
« Une … Malédiction ? Met, comme-ci ça existait, ce genre de chose ! »

Met continua, sans prêter attention aux propos d’Emet.

« Je suis enfermé depuis des siècles et des siècles dans des corps, car je suis … dangereux. Je ne cherche pas à te faire peur, tu sais, mais … »
« … »
« Ca remonte à des décennies, quand j’avais encore mon propre corps. Je faisais parti d’une sorte de … de secte, et je … je ne vais pas tout te raconter, parce que tu n’as pas à le savoir et que je ne préfère pas que quelqu’un connaisse cette partie de ma vie. Bref, après que les prêtres aient éliminé tous ceux de mon clan, j’ai fuit, mais ils m’ont retrouvé et je me suis retrouvé enfermé dans un corps, car ils ne pouvaient pas me tuer. Ce corps devait porter le nom de Emet, qui signifie « vérité » en hébreu, car selon un vieux dicton, la vérité doit être dite avant la mort, et comme Met signifie « mort », ils en ont conclu que les seuls êtres capables de me contenir devaient se nommer Emet. Donc, depuis des siècles, je vis dans le corps des « Emet », et c’est tombé sur toi, cette fois. »

Emet tremblait comme une feuille, il dut s’asseoir. Il était à des années de se douter de se qui se passait, de savoir pourquoi Met le possédait. Il demanda :

« Il n’y a pas un moyen … pour que tu sortes ? »
« Si. »
« Lequel ? »
« Tu dois me donner ta vie … Je t’interdis de le faire ! »
« Met, je … »

Le châtain s’écroula, en proie à de trop fortes émotions. Il ne savait pas s’il devait y croire, ou si simplement Met était fou, qu’il voulait lui faire peur.

Quand Emet ouvrit les yeux, il se trouvait dans un endroit ou il n’aurait voulu retourner pour rien au monde, le monde de Met.

- Mon ange …

La voix de Met résonnait dans le paysage de carte postale en noir et blanc. Emet respirait fort, il avait les larmes aux yeux, dans lesquels on lisait une profonde détresse. Il regardait à droite et à gauche, cherchant la personne qu’il ne voulait finalement pas voir.

- Mon ange … Murmura Met, derrière lui.

Emet se retourna d’un geste, il tomba par terre, et, alors que Met s’approchait de lui, il reculait, horrifié.

- Tu n’as pas à avoir peur de moi, mon amour … Tu sais que je t’aime …

Le châtain se calma un peu, se releva, tout en restant à une distance raisonnable de Met.

- Suis moi … j’aimerai te montrer quelque chose.

Ils marchèrent en silence, puis se retrouvèrent devant un immense portail en fer forgé noir, autour duquel flottait une buée, noire elle aussi.

- C’est les « Portes ».
- Les portes de quoi ?
- De toi.
- Je ne comprends pas …
- Si tu les ouvre, je prends le contrôle de ton corps, définitivement.

Emet s’avança vers le portail, qui était fermé grâce à une chaîne. Il posa sa main sur la chaîne, Met demanda :

- Que fais-tu ?!
- J’en fini une bonne fois pour toutes !

Alors qu’Emet allait détacher la chaîne, la main de Met se posa sur son bras, puis il attira le corps du châtain contre lui, le serrant à l’étouffer.

- Jamais !

Le brun souleva le menton d’Emet, puis déposa ses lèvres sur les siennes. Des larmes roulèrent sur les joues du châtain.

- Tu penses encore à lui ?
- Oui, répondit Emet, devinant qu’il parlait d’Adam.

Met le serra plus fort, puis, de rage, l’allongea par terre, le plaçant à califourchon sur lui.

- Tu vas l’oublier, crois moi !

Il défit le pantalon d’Emet, puis le retourna, avant de le pénétrer d’un coup sec, Emet hurla.

Emet bougea, c’était insupportable pour lui. Il essaya de se débattre, mais Met était tellement puissant qu’il ne pu même pas dégager un de ses bras. Il sentit les baisers de Met dans son cou, il lui murmurait des mots d’amour, alors qu’il était en train de commettre un acte horrible.
Met le libéra, Emet se replia sur lui-même, pleurant silencieusement. Il murmura :

- Laisse-moi partir … s’il te plait.

Le brun prit alors conscience de ses actes, il s’approcha d’Emet, voulant le serrer dans ses bras. Emet se recula vivement, malgré la douleur. Puis plus rien, encore une fois …

***

- Je suis désolé, mais nous deux c’est fini, ça n’aurait même pas du commencer.
- Ouais … Murmura Yan.
- J’aime Enéa, et je l’ai perdu … 
- Hum.
- Désolé.

Désolé.

Gaël sortit du restaurant, en déposant un billet pour payer le café de son ex-amant. Il se rendit d’un pas vif et décidé chez Enéa, il sonna à la porte.

- Enéa ! 
- Dégage.
- J’ai rompu avec …
- Dégage ou j’appelle les flics !
- Je t’ai…

Le mot fut coupé avec la porte qui se referma sur Enéa, laissant Gaël dans le couloir, l’air misérable.
***

Emet ouvrit les yeux, il était dans son lit. Tout ce qu’il s’était passé lui revint comme un flash : la révélation de Met, le viol …
Il se releva, puis sortit dehors en pleurant, perdu. Il aperçu Adam de loin, courut vers lui, puis s’effondra en larmes dans ses bras.

« Emet … pardonne moi … »
« NE ME PARLE PLUS JAMAIS, SORS DE MON CORPS, VA T’EN, VA T’EN ! »


Adam resserra son étreinte, puis le réconforta comme il put …


Ven 2 jan 2009 2 commentaires
C'est qu'il est violent Met XDDD J'aurais encore voulu en savoir plus sur sa vie d'avant *____* Sinon, c'est géniale *W* Bisouus
Margot - le 03/01/2009 à 09h17
pauvre Adam aussi il aurait pu tombé sur un type pas fou !!! g aussi l'impression de devenir folle entre "E-met" et "Bienvenu au paradis"(Rhode) ... On en perd le fil
cindy - le 18/01/2009 à 06h42