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Mardi 23 juin 2 23 /06 /Juin 18:29

Voila voila, ce blog commence a me sortir par les yeux, alors j'en ai crée un nouveau !

 

ça se passe ici : link

 

merci et a bientot =3

 

Akuma

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Samedi 16 mai 6 16 /05 /Mai 19:06
If Winter Comes …. 2eme partie


Le lendemain, après une nuit mouvementée, je me retrouvais devant mon ordinateur, entrant dans un tableau des rangées de chiffres qui commençaient à danser devant mes yeux fatigués.
Je n’avais pas dormi de la nuit, et j’étais parti très tôt ce matin pour ne pas croiser ma femme. 

- Hey, Sven, t’as l’air mort ! Lança un collègue.
- Je suis juste fatigué, répondis-je, voulant couper court à la conversation.
- T’as des problèmes avec ta femme ?
- Pas spécialement …

Je ne supportais pas que l’on se mêle de mes affaires, et ce mêle-tout de collègue commençait déjà à me taper sur les nerfs.
Mon téléphone vibra dans ma poche, avec chance. Je décrochai en voyant le « numéro privé » s’afficher.

- Salut Sven, c’est Lawrence …

Mon cœur rata un battement, je restais sans voix.

- Allo ?
- Heu … bon… bonjour !
- Désolé si je t’ai dérangé, j’ai appelé chez toi et ta femme m’a donné ton numéro …
- Oh, okay …
- Bien dormi ?
- Bien sur, quelle question ! Mentis-je.
- Ah …
- Pourquoi tu m’appelais ? Demandais-je avec espoir.
- J’ai trouvé ça sympa de se revoir alors … alors on pourrait prendre un café ?

Je restai bloqué de nouveau devant la demande de mon ancien amant, me demandant ce que je devais en penser.

- Si tu veux …
- Super ! Tu finis à quelle heure le travail ?
- 15 heures …

Il sembla réfléchir un moment, puis me dicta l’adresse à laquelle je devais le retrouver. 

- Très bien … a tout à l’heure.
- Oui, salut beauté ! Lança t-il avant de raccrocher.

Ce petit surnom me réchauffa le cœur, même si ce n’était qu’une broutille et qu’il appelait souvent les gens ainsi. 

A peine quelques minutes passèrent et je trouvais déjà le temps horriblement long. Je ne rêvais que de le retrouver, de le serrer contre moi, de poser mes lèvres sur les siennes. 
Je revins sur Terre en me rendant compte que je me faisais probablement des idées, il m’avait revu hier par hasard, il voulait juste prendre de mes nouvelles. 

Les heures passèrent et j’avais l’impression d’avoir passé des jours et des jours à attendre l’heure de délivrance. 
Quand celle-ci vint enfin, je me dépêchai d’enfiler ma veste, puis de quitter mon bureau à grands pas. 
J’arrivais un quart d’heure plus tard au café qu’il m’avait indiqué. Il était assit à la terrasse, ses longs cheveux noirs étaient retenus négligemment par un élastique, sa langue humidifiait sa bouche pulpeuse par quelques coups sensuels, et un paire de grosses lunettes cachait en partie son délicieux visage.

- Lawrence … ?

Il leva sa tête vers moi, puis porta sa cigarette à sa bouche, dans un sourire.

- Comment vas-tu ?
- Très bien … et toi ?

Je ne me lassais pas d’admirer son torse fin, que je voyais en transparence, son t-shirt étant blanc. Il portait par-dessus un gilet ample, noir, qui ne cachait cependant pas ses bras qu’on devinait squelettiques.

- Bien sur, répondit-il dans un sourire.
- Tes cheveux ont poussé, dis-je au bout d’un long silence.
- Oui, je ne les coupe plus.
- Ca te va bien, murmurais-je.
- Merci, les tiens aussi …

Je touchais mes cheveux, en soupirant. Ils m’arrivaient aux épaules, et étaient d’un blond presque blanc. Et surtout, je les détestais. 

- Oui, aussi …

Il me scruta un moment, tout en portant régulièrement sa cigarette à sa bouche, que je désirais tellement. 

- Je n’arrive pas à croire que tu es marié …
- Moi non plus, à vrai dire …
- T’as eu peur de faire ton coming out ? Dit-il en se moquant.
- … Je …

Comment lui dire que je n’avais fréquenté aucuns hommes depuis lui, que mes yeux ne se posaient que sur lui, et sur personne d’autre, que mes pensées n’allaient que vers lui.

- J’ai rencontré Chloé, et …
- T’as eu envie de te ranger ? C’est pitoyable …
- …

Ses mots me blessèrent, je baissais la tête. Il mit son doigt fin sous mon menton, et releva ma tête. Je constatais qu’il avait rapproché son visage, il était tout près. Sans réfléchir, attiré comme un aimant, je posais mes lèvres sur les siennes, déposant un doux baiser sur sa bouche si tentante. Il se recula, je pris ce geste pour un refus, rougissant. Quel idiot j’avais été, penser qu’il aurait encore envie de moi, après tant d’années, c’était stupide.

C’est lorsqu’un sourire illumina son beau visage que je compris.

- … viens …

Je me levai, il mit sa main dans la mienne, puis nous marchâmes côte à côte dans un silence pensant et frustrant. 
Il s’arrêta au détour d’une ruelle, puis me tira vers une arche, qui s’ouvrait sur une cour intérieure, et sur un petit jardin. 
La pelouse était coupée irrégulièrement, et laissait apparaître des taupinières sur lesquelles je manquai de trébucher.
Il ouvrit la porte de ce qui semblait être un hall, puis monta les marches d’un escalier grinçant, en bois vieilli. 
Lawrence s’arrêta au troisième étage, puis déverrouilla la serrure. Il entra dans l’appartement, me tirant par le col. 
Une fois à l’intérieur, il m’embrassa à pleine bouche, enfonça sa langue profondément dans ma bouche, puis nous entamâmes un déshabillage mutuel. Dans la précipitation, nous tombâmes à la renverse, lui sur moi.
Je sentais son sexe dur contre le mien, ses yeux emplis de désir qui ne quittaient pas les miens.
Il déposa lentement ses lèvres sur les miennes, puis me regarda, avant de baisser mon sous vêtement et de s’empaler sur un membre, en se mordant la lèvre sous la douleur.
Les souvenirs d’il y a dix ans me revinrent en mémoire, cette sensation que j’aimais plus que tout, lui sur moi, moi en lui, tout simplement magique. Je m’agrippai à ses hanches fines, toujours autant surprit de la maigreur de son corps, puis m’enfonçai en Lawrence, lui arrachant de longs soupirs. Je fermai les yeux à mon tour, puis bougeai de plus en plus vite, au même rythme que lui. 
Ses soupirs se transformèrent en gémissements rauques, puis accéléra encore, presque en extase. 

- ahh … c’est … bon … ca fait si … longtemps … Murmura t-il, alors que je buttai contre sa prostate, le faisant se libérer sur mon ventre.

En sentant le liquide entre nos corps, je jouis à mon tour, puis serrait le corps de mon amant contre moi, déposant de légers baisers sur sa tête, son visage …

Nous fîmes l’amour toute l’après-midi, toute la nuit, savourant chaque instant de pure extase, de pur bonheur. J’avais passé les dix dernières années de ma vie à espérer revivre cet instant, j’étais aux anges.

Malheureusement le bonheur fût de courte durée … Ce mot sur l’oreiller … il avait de nouveau brisé mon cœur …


« Merci pour cette nuit, ne revient plus jamais ici. Lawrence. »

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Mercredi 18 mars 3 18 /03 /Mars 19:09

 

 

18 décembre 1999


Je te regardais te retourner, puis t’avancer vers la voiture qui attendait au coin de la rue. « Je te quitte ». Les derniers mots que tu avais prononcés. Je ne voulais pas y croire, impossible. Pas après ces quelques mois merveilleux qu’on avait passé ensemble, ces matins ou je m’étais réveillé dans tes bras, ces soirées que j’avais passé collé contre toi. « Je ne t’ai jamais vraiment aimé ». Je ne voulais pas y croire, impossible.
Impossible.
Les flocons tombaient en abondance du ciel totalement gris, recouvrant d’une pellicule de neige la chaussée. Mon cœur cognait contre mes tempes. « Heureusement que tu répétais que tu ne m’aimais pas, j’aurais eu du mal à te l’annoncer ! ». Je t’aime, ces mots qui brûlaient mes lèvres, je ne les ai pas dits. Je ne te les dirais jamais. 
J’avais enfin réalisé que tu venais de me quitter, quand il ne restait de toi que l’empreinte de tes pas dans la neige …


18 décembre 2009

Il était 15 heures, l’heure de la délivrance après une longue journée de travail. Je marchais sur le trottoir pour regagner mon domicile, ou m’attendait ma femme. Nous étions à quelques jours de noël, et il neigeait depuis le début de la semaine. Nous avions prévu de faire des courses de noël, en cette fin d’après-midi. Des enfants jouaient, d’autres admiraient, émerveillés, les vitrines de jouets, l’ambiance était festive et tout le monde était heureux.
Je tournais dans une rue déserte, enfonçant mes mains dans les poches de mon manteau. La rue était tapissée de blanc, éclairée par les quelques allogènes et les lumières des fenêtres. Au milieu de la rue, je ne pus m’empêcher de détourner le regard vers le trottoir d’en face. 
Ce même trottoir ou l’hiver de mes 17 ans, il y a dix ans, jour pour jour, l’homme que j’aimais m’avait brisé le cœur.

Je souriais en essuyant les larmes qui m’étaient montées aux yeux, sans que je puisse les en empêcher. « L’homme que j’aimais ». C’est vraiment surréaliste. Moi, un homme, marié, qui avait aimé un autre homme !
Je baissais la tête et continuais mon chemin, sans un regard de plus vers le trottoir d’en face.

J’ouvrais la porte d’entrée, puis me glissais rapidement dans l’appartement. Chloé sauta du canapé et couru vers moi.

- Chéri, ça fait des heuuuures que je t’attends !

Je l’embrassais, puis lui demandais si elle était prête. Chloé était ma femme depuis maintenant 5 ans. C’était la fille d’une amie de ma mère, un peu plus jeune que moi, belle comme un cœur, intelligente. De fil en aiguille, à force de rendez vous arrangés par des parents qui nous voyaient ensemble, nous avions fini par nous marier. Elle m’aimait, tout allait bien. Oui.

- On peut y aller, déclara-t-elle.

A peine entré, je sortais de nouveau. Chloé m’attrapait la main, puis nous marchâmes cote à cote sur le trottoir que j’avais emprunté quelques minutes plus tôt. 

Elle me parlait, mais je l’écoutais à peine, perdu dans mes pensées. 

- Oh, viens voir ce magasin ! Dit-elle en me tirant vers un magasin de vêtements pour homme.

Chloé regardait les rayons avec attention, attrapant au passage quelques vêtements. Elle avait toujours voulu changer mon « look » qu’elle n’appréciait pas. C’est vrai que je ne faisais pas beaucoup d’effort, quittant le week-end mon costume strict de la semaine pour des vieux vêtements simples. 

- Regarde ce que je t’ai trouvé !  

Elle me montrait un pantalon noir et quelques autres choses auxquelles je ne prêtais pas attention.

- J’en peux plus de tes vieux jeans, on dirait que tu as arrêté de vivre il y a 10 ans !

Mon cœur fit un bond dans ma poitrine, puis on entendit un gros sourd. Chloé se retournait, surprise, vers l’homme qui avait fait tomber le portant. Mais le plus surprit, ce fut moi. 
Un peu plus loin, deux hommes quittaient le magasin d’un pas pressé … même de dos, j’aurais pu le reconnaître entre mille … Lawrence …

- Pardon, je suis désolé … murmurait l’homme, en ramassant les vêtements éparpillés. 

Je courais vers la sortie, cherchant Lawrence des yeux. Il était un peu plus loin, assit sur un banc, la main dans celle de l’autre homme. Une horrible déception s’afficha aussitôt sur mon visage et aussitôt après, Lawrence remarqua ma présence. La main de Chloé vient se glisser dans la mienne, elle dit, inquiète, tandis que Lawrence se levait et avançait déjà vers moi :

- Pourquoi t’es partit comme ça ?
- Je …

Il avait toujours ce corps sublime, élancé. Ses cheveux noirs avaient un peu poussé, il était toujours aussi beau.

- Sven ! Ca fait des lustres !!

Toujours cette façon si sensuelle de prononcer mon prénom. Mes yeux étaient perdus dans les siens, je me demandais si c’était bien réel, s’il était bien devant moi, si proche.

- Oh … Je … Lawrence, commençais-je en essayant de retrouver mes esprits, ça va ?
- Très bien et toi ? T’as changé !

Tout à coup, j’eus honte de ce que j’étais devenu. Depuis qu’il m’avait quitté, je n’avais plus vraiment fait attention à mon corps, mes cheveux blonds étaient longs et attachés en queue de cheval, j’avais quitté mes lentilles de contact pour une paire de lunettes simples.

- … Bien, tu sais ça fait 10 ans … Dis-je, sur un ton de reproche sans le vouloir.
- Tu me présentes, chéri ? Demanda Chloé que j’avais oubliée, ou que j’aurais préféré oublier.
- Oui … heu, Chloé, ma … femme, c’est Lawrence mon … heu, voila.

Lawrence commençait à rire, se tordant en deux. Il se calma finalement, voyant que je ne rigolais pas.

- Sérieux, t’es marié ? Oô
- Oui, depuis 5 merveilleuses années ! Dit Chloé, se collant contre moi.

J’essayais tant bien que mal de la repousser, terriblement gêné. 

- J’arrive pas a y croire … murmura Lawrence, avec, je l’espérais, de la déception.
- En tout cas, toi, t’as pas changé … dis-je, brisant le silence qui c’était installé.
- Oh, je suis toujours aussi beau, alors ? Répondit-il en riant.

Je fus tenté de répondre « oui » mais Chloé me lança un regard discret, l’air de se demander « c’est quoi ce malade ? ».
L’homme qui était assit à côté de Lawrence se leva, puis vint se coller a son dos. Je lui lançais un regard franchement hostile, mon cœur et ma gorge me brûlaient. 

- Mon amour, on y va ?
- Oui, bébé ! Dit Lawrence, bon, Sven, j’ai été ravi de te revoir !
- Non !
- Hein ?
- Heu … je veux dire, moi aussi …

A cet instant, mon cœur me faisait aussi mal que 10 ans plus tôt. C’était comme s’il me quittait de nouveau. 
Il se retourna pour partir, après avoir salué Chloé. Sans réfléchir, je posais ma main sur son dos, je le senti frémir. 
Nous restâmes quelques minutes ainsi, puis j’abaissais le bras, honteux. Ce simple contact m’avait fait ressentir tellement d’émotions, de souvenirs. Je me sentais encore dans ses bras, je sentais ses baisers fiévreux sur mon corps, sa langue lécher chaque parties de moi. 

Je me retournais rapidement, puis marchais jusque chez moi, sous les interrogations de Chloé.

- Mais chéri, on rentre ?! Heeey !

Je ne lui adressais pas la parole, puis ouvrit rapidement la porte de notre appartement.

- Je vais prendre une douche.

Dans la salle de bain, je laissais toute ma haine et ma tristesse m’envahir, puis frappais d’en grand coup de poing le miroir au dessus de l’évier, enfonçant profondément les morceaux de verre dans ma peau. Je m’écroulais ensuite le long de la porte, sanglotant, comme 10 ans auparavant …

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