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Jeudi 15 janvier
4
15
/01
/Jan
10:55
Le lendemain, Kalei se rendait au travail. Il bossait dans une agence de publicité depuis maintenant 4 ans et adorait son travail.
Il fut convoqué par le patron, tôt dans la matinée :
- Kalei … Nous avons un nouveau client.
- …
- Un très gros client, et tu t’en charge.
- Moi ? Très bien.
- C’est l’entreprise de cosmétiques « Cowen », tu dois aller là-bas et définir avec eux une nouvelle stratégie publicitaire.
- Hum.
- Ils t’attendent dans 1 heure, c’est à … cette adresse ! Dit le patron, en lui tendant un papier où été griffonné l’adresse.
- Ok, je pars tout de suite.
- Tu m’appelles après !
- Oui, chef !
Après 3 quarts d’heure de trajet, Kalei était devant les locaux de cette entreprise. Il poussa la lourde porte en verre, puis pénétra dans un immense hall, très moderne.
Alors qu’il se dirigeait vers l’accueil, son regard se posa sur quelqu’un qui sortait de l’ascenseur. La standardiste l’appela, et Kalei put alors contempler le visage souriant de Morgan. Son sang de fit qu’un tour et il se retourna vivement, pour ne pas être reconnu. Il se dirigea alors d’un pas vif vers les toilettes et entra en catastrophe dans un cabinet, cherchant une solution pour se défaire de ce pétrin.
A vrai dire, la solution paraissait évidente : s’habiller en femme. Il sortit alors en catimini des toilettes et repéra sa cible : une jeune femme assise sur un des canapés qui formait un cercle au centre du hall. Il remarqua son sac à main par terre, sur le côté et s’approcha lentement. Après avoir volé le sac, il marcha d’un pas pressé en direction des toilettes pour dames et s’enferma dans un des luxueux cabinets.
Tous les cabinets possédaient, un plus d’un WC, un petit tabouret, un miroir et une tablette, permettant aux femmes de refaire leur maquillage en paix.
Kalei vida le sac à main sur la tablette, puis constata qu’il y avait à peu près tout ce dont il avait besoin : une trousse de maquillage, quelques bijoux, un petit ciseau et une paire de bas de rechange.
Le brun enleva sa veste de costume, puis sa chemise. A l’aide des ciseaux, il découpa les manches de sa chemise, de façon à se qu’elles arrivent à mi-épaule, puis il enleva les deux premiers boutons.
Il se rhabilla, puis mit un sautoir en perles, et enleva ses chaussures pour enfiler les bas. Il remonta finalement le bas de son pantalon, et l’humidifia.
Avant de sortir du cabinet, il détacha ses cheveux et se maquilla légèrement.
Kalei cacha ses chaussures et le sac à main derrière un pot de fleurs, puis partit en direction de la standardiste.
- Bonjour, je viens voir Monsieur Cowen.
- Oui, vous êtes ?
- Kalei Heeren
- Il vous attendait !
Il prit l’ascenseur jusqu'au 8ème étage, puis s’avança vers la seule porte du palier. Il toqua timidement, puis la porte s’ouvrit sur un homme plutôt gras, dans la quarantaine.
- Entrez, entrez ! Nous vous attendions, Melle Heeren.
Kalei entra, puis Morgan se leva en s’écriant :
- Kalei ! Quand j’ai vu votre prénom, j’ai tout de suite pensé à vous, qui aurait dit qu’on se retrouverait déjà !
- Oui, je suis également surprise !
- Mais qu’est-il arrivé à vos chaussures ?!
- Oh, je marchais dans l’avenue et un camion, vous savez, ceux qui nettoient les rues, ils ont balancé un seau d’eau, et voila ! Mes chaussures étaient en daim, j’ai vite essayé de trouver un cordonnier, pour voir s’il pouvait arranger ça !
- Oh, les services publics sont des abrutis finis !
Morgan lui serra chaleureusement la main, puis lui présenta vaguement la dizaine de personne présente, pour la plupart des directeurs régionaux et des comptables.
Kalei se sentait de plus en plus à son aise. Il s’assit à la droite de Morgan, puis demanda :
- Alors, j’ai cru entendre que vous aviez besoin de relancer une campagne de pub !
- Oui, c’est exact. A vrai dire, l’entreprise perd de plus en plus de parts du marché, depuis l’ouverture d’une nouvelle entreprise concurrente, commença un vieux dégarni.
- Et quelle est la différence entre vos produits et les leurs ?
- Aucune, si ce n’est le prix ! On a noté environ 10% de moins sur le coup de leurs produits.
Le brun examina quelques instants un graphique de pourcentage auquel il ne comprenait strictement rien. Il annonça alors :
- Il faut taper la ou ils n’oseront jamais.
- Et ou ça ?
- Le cul.
- Et je peux savoir comment vous arriverez à vendre des cosmétiques avec du cul ?
- J’ai ma petite idée, laissez moi une semaine.
- Très bien, une semaine !
Kalei se leva, puis salua une dernière fois l’assemblée, avant de quitter le bureau rapidement. Ca avait été court, mais il avait tout fait pour quitter cet endroit au plus vite. Avant de sortir du bâtiment, il récupéra ses chaussures, mais laissa le sac.
Il courut jusqu’au métro le plus proche, puis, une fois chez lui, il sortit son téléphone et composa le numéro de son meilleur ami.
- Jack, j’ai un problème !
- Attends une minute … Répondit Jack, dont les activités ne laissaient aucun doute.
Kalei attendit plusieurs minutes, en entendant les gémissements de plus en plus poussés du blond.
- C’est bon, je t’écoute.
- C’était bien ?
- Pas mal.
- C’est avec ton mec ? Demanda Kalei, le taquinant.
- Roh, mais je t’en pose des questions ? Commença t-il. Et toi, casse-toi, dit-il à l’adresse de son amant.
- Oui, donc je disais que j’avais un problème, et pas que moi, toi aussi.
- Pourquoi ça ?
- J’ai un nouveau client.
- Cool, et ?
- Et c’est ton beau frère !
- …
- Jack ?
- Le mari d’Alice ?
- Ouais !
Jack réfléchit un moment, puis dit :
- C’est bon, pas la peine de stresser, suffit de t’habiller en femme, le temps que tu travailles avec lui.
- Oui, j’y ai pensé, mais t’imagine si mon patron venait à le savoir ?
- Je sais, et je suis désolé de te foutre dans cette merde, mais …
- Ouais, c’est bon j’ai comprit.
- Ca te dérange pas ?
- Non, ça ne va pas durer longtemps.
- Ok, merci. Je te rappelle plus tard, ok ?
- Ok, bye.
Kalei raccrocha, puis s’allongea sur son canapé, dépité. S’il continuait à fréquenter ce Morgan, qui sait ou ça allait le mener ?
Il fut convoqué par le patron, tôt dans la matinée :
- Kalei … Nous avons un nouveau client.
- …
- Un très gros client, et tu t’en charge.
- Moi ? Très bien.
- C’est l’entreprise de cosmétiques « Cowen », tu dois aller là-bas et définir avec eux une nouvelle stratégie publicitaire.
- Hum.
- Ils t’attendent dans 1 heure, c’est à … cette adresse ! Dit le patron, en lui tendant un papier où été griffonné l’adresse.
- Ok, je pars tout de suite.
- Tu m’appelles après !
- Oui, chef !
Après 3 quarts d’heure de trajet, Kalei était devant les locaux de cette entreprise. Il poussa la lourde porte en verre, puis pénétra dans un immense hall, très moderne.
Alors qu’il se dirigeait vers l’accueil, son regard se posa sur quelqu’un qui sortait de l’ascenseur. La standardiste l’appela, et Kalei put alors contempler le visage souriant de Morgan. Son sang de fit qu’un tour et il se retourna vivement, pour ne pas être reconnu. Il se dirigea alors d’un pas vif vers les toilettes et entra en catastrophe dans un cabinet, cherchant une solution pour se défaire de ce pétrin.
A vrai dire, la solution paraissait évidente : s’habiller en femme. Il sortit alors en catimini des toilettes et repéra sa cible : une jeune femme assise sur un des canapés qui formait un cercle au centre du hall. Il remarqua son sac à main par terre, sur le côté et s’approcha lentement. Après avoir volé le sac, il marcha d’un pas pressé en direction des toilettes pour dames et s’enferma dans un des luxueux cabinets.
Tous les cabinets possédaient, un plus d’un WC, un petit tabouret, un miroir et une tablette, permettant aux femmes de refaire leur maquillage en paix.
Kalei vida le sac à main sur la tablette, puis constata qu’il y avait à peu près tout ce dont il avait besoin : une trousse de maquillage, quelques bijoux, un petit ciseau et une paire de bas de rechange.
Le brun enleva sa veste de costume, puis sa chemise. A l’aide des ciseaux, il découpa les manches de sa chemise, de façon à se qu’elles arrivent à mi-épaule, puis il enleva les deux premiers boutons.
Il se rhabilla, puis mit un sautoir en perles, et enleva ses chaussures pour enfiler les bas. Il remonta finalement le bas de son pantalon, et l’humidifia.
Avant de sortir du cabinet, il détacha ses cheveux et se maquilla légèrement.
Kalei cacha ses chaussures et le sac à main derrière un pot de fleurs, puis partit en direction de la standardiste.
- Bonjour, je viens voir Monsieur Cowen.
- Oui, vous êtes ?
- Kalei Heeren
- Il vous attendait !
Il prit l’ascenseur jusqu'au 8ème étage, puis s’avança vers la seule porte du palier. Il toqua timidement, puis la porte s’ouvrit sur un homme plutôt gras, dans la quarantaine.
- Entrez, entrez ! Nous vous attendions, Melle Heeren.
Kalei entra, puis Morgan se leva en s’écriant :
- Kalei ! Quand j’ai vu votre prénom, j’ai tout de suite pensé à vous, qui aurait dit qu’on se retrouverait déjà !
- Oui, je suis également surprise !
- Mais qu’est-il arrivé à vos chaussures ?!
- Oh, je marchais dans l’avenue et un camion, vous savez, ceux qui nettoient les rues, ils ont balancé un seau d’eau, et voila ! Mes chaussures étaient en daim, j’ai vite essayé de trouver un cordonnier, pour voir s’il pouvait arranger ça !
- Oh, les services publics sont des abrutis finis !
Morgan lui serra chaleureusement la main, puis lui présenta vaguement la dizaine de personne présente, pour la plupart des directeurs régionaux et des comptables.
Kalei se sentait de plus en plus à son aise. Il s’assit à la droite de Morgan, puis demanda :
- Alors, j’ai cru entendre que vous aviez besoin de relancer une campagne de pub !
- Oui, c’est exact. A vrai dire, l’entreprise perd de plus en plus de parts du marché, depuis l’ouverture d’une nouvelle entreprise concurrente, commença un vieux dégarni.
- Et quelle est la différence entre vos produits et les leurs ?
- Aucune, si ce n’est le prix ! On a noté environ 10% de moins sur le coup de leurs produits.
Le brun examina quelques instants un graphique de pourcentage auquel il ne comprenait strictement rien. Il annonça alors :
- Il faut taper la ou ils n’oseront jamais.
- Et ou ça ?
- Le cul.
- Et je peux savoir comment vous arriverez à vendre des cosmétiques avec du cul ?
- J’ai ma petite idée, laissez moi une semaine.
- Très bien, une semaine !
Kalei se leva, puis salua une dernière fois l’assemblée, avant de quitter le bureau rapidement. Ca avait été court, mais il avait tout fait pour quitter cet endroit au plus vite. Avant de sortir du bâtiment, il récupéra ses chaussures, mais laissa le sac.
Il courut jusqu’au métro le plus proche, puis, une fois chez lui, il sortit son téléphone et composa le numéro de son meilleur ami.
- Jack, j’ai un problème !
- Attends une minute … Répondit Jack, dont les activités ne laissaient aucun doute.
Kalei attendit plusieurs minutes, en entendant les gémissements de plus en plus poussés du blond.
- C’est bon, je t’écoute.
- C’était bien ?
- Pas mal.
- C’est avec ton mec ? Demanda Kalei, le taquinant.
- Roh, mais je t’en pose des questions ? Commença t-il. Et toi, casse-toi, dit-il à l’adresse de son amant.
- Oui, donc je disais que j’avais un problème, et pas que moi, toi aussi.
- Pourquoi ça ?
- J’ai un nouveau client.
- Cool, et ?
- Et c’est ton beau frère !
- …
- Jack ?
- Le mari d’Alice ?
- Ouais !
Jack réfléchit un moment, puis dit :
- C’est bon, pas la peine de stresser, suffit de t’habiller en femme, le temps que tu travailles avec lui.
- Oui, j’y ai pensé, mais t’imagine si mon patron venait à le savoir ?
- Je sais, et je suis désolé de te foutre dans cette merde, mais …
- Ouais, c’est bon j’ai comprit.
- Ca te dérange pas ?
- Non, ça ne va pas durer longtemps.
- Ok, merci. Je te rappelle plus tard, ok ?
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