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Mon Meilleur Ennemi [En Pause]

Mardi 20 novembre 2 20 /11 /Nov 20:58
CHAPITRE 4
 
 
Il était 15 heures, j’avais fini les cours. Je rentrais dans la chambre où je trouvais mon binôme endormi dans notre lit. Cette vision m’attendris, le voir en travers du lit, ses cheveux bruns dans ses yeux clos. Quelque chose attira alors mon attention : un bout de papier qu’il tenait dans les mains, posées sur son torse. Je m’avançai et tentai de lui prendre la photo des mains. Une fois fait, je regardai cette fameuse photo : une femme dont le visage était griffonné, un homme assez jeune et Kyan dans les bras de celui-ci.
Cette photo devait avoir 1 ou 2 ans, mais c’est surtout l’homme qui m’intrigua. Il paraissait trop jeune pour être avec la femme et trop vieux pour être avec Kyan. Perdu dans ma contemplation, je ne vis pas que Kyan avait les yeux ouverts et qu’il me fixait :
 
-          Je peux savoir ce que tu fais ? Me demanda t-il.
 
Je sursauta, pris en faute, je bafouilla alors :
 
-          Heu … rien. Qui es ce ? Dis-je en montrant l’homme sur la photo.
 
Apparemment j’avais perdu une occasion de me taire quand je vis le regard meurtrier de Kyan.
 
-          Tu n’as pas à le savoir !
 
Il m’arracha la photo des mains et la rangea dans le tiroir de la table de chevet.
 
-          Tu me fais une place ? Demandais-je.
-          T’as qu’à aller de l’autre côté.
 
Je ne l’entendis pas de cette oreille et le vira pour prendre place à ses côtés.
 
-          Hey !
 
Je ris puis posa mes mains sur son torse. A ma grande surprise, il passa ses bras autour de ma taille et se sera contre moi.
 
-          Pou …
-          Chut, tais-toi avant que je te jarte. Me coupa t-il
 
Je ferma les yeux et m’endormi dans ses bras protecteurs et rassurants.
23 heures, j’ouvris les yeux et constata avec plaisir que Kyan me fixai. Celui-ci détourna les yeux, gêné d’avoir était prit en flagrant délit de matage.
 
-          Alors comme ça, on me mate ?
 
Je le vis rougir, puis me répondre sèchement :
 
-          Rêves pas non plus, je pensais que dans 2 semaines je serais débarrassé de toi.
-          Si tu veux autant te débarrasser de moi comme tu le dis, faudrait déjà que tu me lâches.
 
Il retira précipitamment ses bras et rougit de plus belle. Moi je le regardai en riant puis monta à cheval sur lui. Je me pencha pour déposer un baiser sur ses lèvres et me recula aussitôt, voulant le frustrer.
 
-    Tu ne voudrais pas qu’on fasse l’amour ? Demandais-je
-    Plutôt mourir que recoucher avec toi …
 
Seulement, il me retourna pour se mettre sur moi et m’embrasser de nouveau. Il fit glisser sa langue dans mon cou, à la recherche d’un point sensible. Il le trouva alors quand je poussais un gémissement. Kyan aventura ses mains sous mon tee-shirt, caressant ma peau au passage. Il s’attarda sur mes mamelons durcis. C’est alors qu’il me posa une question à laquelle je ne m’attendais pas, du moins dans un moment pareil.
 
-          T’es tu déjà fait prendre ? Enfin mit a part par moi ?
 
Il déposa un baiser dans mon cou, en continuant de me caresser.
 
-          Nan …
-          Oh, un gay refoulé …
-          Je suis pas un … mmh … gay refoulé. J’ai déjà baisé avec un mec, mais … paaas dans ce sens.
 
Je me surpris d’avoir réussi à faire une phrase cohérente. Il retira complètement mon tee-shirt et descendit sa langue le long de mon cou, pour finir sur mon torse. Je l’entendis dire :
 
-          Tu vas me montrer tes talents alors …
 
Plus excité que je ne l’étais déjà, je senti la main de mon binôme se poser sur mon bas ventre et me caresser à travers le tissus. C’est d’ailleurs à ce moment que je maudis l’inventeur du jean. La tête penchée en arrière, je le laissais faire ce qu’il voulait de mon corps. Seulement, il arrêta tout mouvements, et attendit que je reouvre les yeux, ce que je fis.
 
-          Montres moi comment tu te débrouilles pour faire jouir un mec …
 
Je lui sautais littéralement dessus, oui j’allais le faire jouir. Mais je voulais avant tout le faire languir. A cheval sur lui, je frottai mon bassin au sien énergiquement. Je lui enlevai son tee-shirt, lui enleva le mien. Je le vis fermer les yeux et pencher la tête quand je donnais un coup plus fort sur son entre jambe. Je déboutonnais son pantalon et commença à l’abaisser quand on frappa à la porte.
Une personne entra, c’était le directeur. Celui-ci nous regarda, passant ses yeux de Kyan à moi, de moi à Kyan. Kyan me repoussa donc, remit son pantalon et se releva devant le directeur, apparemment pas du tout gêné de la scène.
 
-          Kyan, je pensai vous donner votre journée de demain de libre étant donné que cela fera un an qu’il nous a quittés …
 
Kyan baissa la tête, et détourna le regard.
 
-          Merci monsieur.
-          Cela vaut aussi pour toi Kasey.
 
J’avais ma journée moi aussi, et je la passerais a découvrir qui est ce fameux « il » dont parlait le directeur. Celui-ci nous quitta, Kyan avait toujours la tête baissée, je pensais qu’il pleurait mais son poing atterrit dans le mur. Je pus voir alors ses yeux, avec une expression de colère et aussi de tristesse. Je m’approchais.
 
-          Kyan …
-          Je l’ai oublié ! Tu te rends compte … Un an que j’y pense chaque jour et tu débarques j’en oublis même le jour de sa mort !
-          Qui ça ? Tentais-je.
 
Il soupira, j’avais terriblement peur de sa réaction, j’espérais qu’il ne prenne pas mal ma curiosité. Il me dit alors :
 
-          Demain … Il faut que je dorme.
 
Il se coucha, je fis de même. Le lendemain matin, Kyan était allongé sur le dos et fixait un point imaginaire au plafond. Quand il remarqua enfin que j’avais les yeux ouverts, il me dit :
 
-          Bien dormi ?
-          Oui, et toi ?
-          Mmh.
 
Je voyais bien que c’était faux, il avait du passer une mauvaise nuit. Il me regarda, puis sembla réfléchir. Il commença :
 
-          Tu veux bien …
-          Quoi ?
-          Venir avec moi au … cimetière ?
-          Bien sur.
 
Dieu que je l’aimais …
 
-          Bon, alors dépêchons nous, je n’ai pas envie de voir sa famille, ni la mienne.
 
 
Après nous être préparés, et avoir fait un cour trajet en bus, nous arrivions au cimetière.
 
-          Je vais peut être t’attendre ici … Dis-je
-          Rentre au moins.
 
Il m’attira, puis nous franchissons le portail métallique de l’entrée. On marchait, quand je vis Kyan se figer. Je regardai dans la direction qu’il regardait et je vis une femme penchée sur une tombe.
 
-          Viens avec moi … Demanda-t-il
 
Je le suivis jusqu'à la femme, celle si nous toisa alors.
 
-          Que fais tu la ? Dit-elle à Kyan.
-          Bonjour maman … Je viens voir Adrian.
-          Et c’est qui lui ? Demanda-t-elle en me pointant du doigt.
 
Kyan m’attira à lui et posa ses mains sur mes hanches :
 
-          C’est mon nouvel amant.
-          Tu n’as pas changé, fils indigne que tu es.
-          Et toi non plus, maman, tu n’as pas changé. Toujours aussi rongée par la haine d’avoir perdu une des deux seule personne qui a voulu te baiser !
 
Je restais figé devant les paroles de Kyan. Comment pouvait-on parler ainsi à sa propre mère et surtout qu’avait-elle fait pour que Kyan lui en veuille à ce point.
Elle partit alors, nous laissant seul devant la tombe d’un certain ‘’ Adrian Thomas ’’.
Lorsque sa mère fut hors de portée, je vis Kyan s’effondrer au sol, le frappant de ses mains.
 
-          Kyan !
 
Kyan se jeta dans mes bras, en larmes. Il murmura :
 
-          Kasey …
-          Chut. Dis-je, lui caressant les cheveux.
-          Laisse moi seul, s’il te plait.
 
Je le regardais, septique.
 
-          Je ne ferais pas de bêtise, je veux juste lui souhaiter un joyeux anniversaire de mort !
 
Il esquissa un sourire qui me paru bien faux, mais je le laissais, je comprenais qu’il veuille se recueillir devant cette tombe, bien que je ne savais pas qui était ce fameux « Adrian Thomas ».
 
Alors que j’attendais depuis 20 minutes sur le banc à la sortie, je vis Kyan qui s’avançait vers moi, les yeux rougis.
 
-          Kyan ?
-          On rentre …
-          Kyan ?
-          Oui ?
-          Qui es ce ?
-          Qui ça ?
-          Adrian Thomas ?
 
Je vis Kyan se raidir à vu d’œil, il déclara :
 
-          Mon beau père …
-          Oh.
-          … Et aussi mon ex-amant.
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Vendredi 5 octobre 5 05 /10 /Oct 19:15
CHAPITRE 3 

Je me reculai, blessé de ce rejet. Peu après, je ramenai Kyan dans notre chambre et lui demanda de s’asseoir, en m’attendant. Je reviens alors avec tout le nécessaire de pharmacie pour soigner ses poignets. Après voir sorti un coton, je le passais sur ses bras. Etrangement, il se laissait faire, même si je lui soutirai des gémissements de douleurs.
 
-          Alors, pourquoi tu as fais ça ? Demandais-je.
 
Il restait muet.
 
-          Ecoute, j’en ai marre de jouer à ça, dis moi …
-          Je …
 
Les yeux de Kyan s’embrouillèrent de larmes.
 
-          Je ne veux pas en parler. Déclara Kyan.
-          Parle moi ! Tu peux me dire, je … On se connais pas depuis longtemps mais … Oh, et puis débrouilles toi.
 
20 minutes plus tard, je partais pour mon cours d’histoire de l’art, ayant raté le cours de français. J’avais prit cette option car j’aimais l’art en général, surtout le dessin pour lequel je portais une véritable passion et ce depuis mon plus jeune âge.
En cours, je tentais de suivre le professeur même si toutes mes pensées étaient pour Kyan. Alors, je pris une décision, Kyan sera à moi tout entier : son passé qui m’avait l’air douloureux, son présent qu’il passerait dans mes bras.
 Avant même que je ne m’en rende compte la cloche sonnait. C’était la pause déjeunée et je voulais la passer avec Kyan. Arrivé dans la chambre, je le vit assit sur le lit avec un bout de papier qui semblait être une photo dans ses mains. Quand il me vit, il rangea vite la photo, je m’avançais alors vers lui, pour finalement craquer devant son indifférence :
 
-          Alors, tu vas me parler …
-          Non. Me répondit-il.
 
Ce garçon passait sa vie à me blesser. Je m’avançais vers lui, et passa ma main dans ses cheveux. J’allais lui faire comprendre par tous les moyens que je serais la, et que même si ce qu’il a vécu est horrible, je ne le jugerai pas.
 
-          Qu’es tu fais ! Me demanda t-il, sans enlever ma main.
-          Je ne suis pas ton ennemi …
 
C’est alors qu’il dégagea ma main et me regarda droit dans les yeux.
-          Tout le monde ici est mon ennemi, toi y compris. Alors t’arrêtes tes spitches de Mère Thérésa et tu me fou la paix, ok ?
 
Je me retournai alors, encore plus blessé que ce matin. Ce Kyan me détestait et il me le faisait bien sentir. Je partis manger, seul puis enchaînai mes cours.
Il était 21 heures 30 quand je rentrais dans la chambre. J’avais traîné le plus possible pour ne pas voir Kyan. Ou du moins pour qu’il ne m’envoie pas sur les roses ce soir.
Je constatais que la chambre était vide, ou était-il encore passé ? J’étais déjà lassé de me faire rejeter et de m’inquiéter pour lui.
Une demie heure plus tard, je le vis rentrer dans la chambre et se diriger directement vers la salle de bain. Je soupirais bruyamment, trop bruyamment apparemment puisse qu’il passa sa tête par la porte et m’interrogea :
 
-          Qu’es qu’il y a ?
-         
 
J’avais décidé de faire la gueule, même si c’était totalement immature, je m’en fichais. Je me couchais alors, et tentais de m’endormir quand je le sentis se glisser sous les draps.
 
-          Si tu fais la gueule pour tout à l’heure …
 
C’est ça, il allait me faire des excuses. C’était vraiment merveilleux. Seulement il continua :
 
-           Ben tu ne devrais pas, je ne veux pas qu’on aime, c’est tout. Tu ne devrais pas t’accrocher.
-          Mais j’ai envie de m’accrocher ! Je veux seulement te …
 
Je m’arrêtai avant de dire quelque chose que j’aurais pu regretter. Ce que dit Kyan me surprit alors :
 
-          Tu veux me baiser ? C’est ça ?! Ben dit le tout de suite alors …
 
Je ne répondis rien, choqué de sa subite agressivité. Sans que je n’aie le temps de réagir, il se jeta sur moi et m’embrassa à pleine bouche. Il enleva mon tee-shirt, puis mon boxer. J’étais totalement nu devant lui et son regard plus qu’explicite. Je ne pus m’empêcher que d’avoir une érection. En le voyant, Kyan sourit puis posa sa main sur mon sexe et commença à le masturber. Après plusieurs minutes, j’étais sur le point d’éjaculer quand il retira sa main et se releva. Frustré, j’étais près à me relever pour le suivre quand la vision du spectacle qu’il m’offrait me figea. Il enlevait son boxer, et alors qu’il était totalement nu, il commença à se masturber, devant moi tout en me regardant dans les yeux. Des gémissements s’échappaient de sa bouche. Je me dirigeais vers lui d’un pas pressé et remplaça sa main. Il me laissa faire, me demandant même d’aller plus vite. Je passai alors ma langue sur sa verge, tenté par celle-ci. Après de multiples supplications de mon nouvel amant, je pris son sexe en bouche et commença des vas et viens de plus en plus rapides. Il pressait sa main contre ma tête me demandant d’engloutir toujours plus profondément sa verge gonflée dans ma bouche.
Il se déversait enfin dans un ultime cri. Je remontais vers la bouche, voulant qu’il goûte son propre sperme, ce qu’il fit tout en mélangeant un baiser.
Il me poussa alors contre le mur avec violence, releva mes cuisses et les mit autour de sa taille. Il prit ma bouche dans un baiser torride et me pénétra, sans préparation. J’hurlais de douleur sous la violence. Kyan me murmura alors des mots qui eurent pour effets de me calmer :
 
-          Chut, ça va aller …
 
Il déposa un baiser sur mon front puis descendit jusque ma bouche. Il commença alors à bouger en moi, dans d’intenses mouvements. Les traits de douleur qui s’étaient emparés de mon visage laissèrent place à des traits de plaisir. En suivit des gémissements. Nous allions jouir, Kyan accéléra ses coups de reins. Puis nous nous déversons dans un ultime cri.
Il se libera, puis me porta jusqu’au lit ou il remonta la couverture sur moi et se coucha à mes côtés.
 
Le lendemain matin, je me réveillai doucement, papillonnai des yeux puis fini par les ouvrir. Je pensais que cette nuit n’était que le fruit de mon imagination mais lorsqu’une douleur apparue quand je m’assaillais sur le rebord du lit, je compris que tout cela était réel.
Je cherchais Kyan des yeux et fini par l’entendre sous la douche. Je me levais rapidement, Kyan sortait de la salle de bain, avec une serviette autour de la taille.
 
-          Salut. Dis-je.
-         
 
Encore une fois, il était froid. Il devait sûrement regretter notre nuit et cela me fit, une fois de plus, de la peine. Après avoir prit ma douche, je sortais de la salle de bain. 
Je vis Kyan assit à la chaise du bureau, la tête entre les mains.
 
-          Kyan ?
-          Je t’ai dis de ne pas m’adresser la parole, t’as eu se que tu voulais alors maintenant fais pas chier !
 
Non je n’ai pas eu se que je voulais, je ne voulais pas baiser, je voulais qu’il m’aime. Alors, je m’avançai vers lui, et passa mes bras autour de ses épaules.
 
-          Tu fais quoi là ?!
-          Chut. Murmurais-je en déposant un baiser dans son cou.
 
Il fini par me repousser, malheureusement. Il me dit alors :
 
-          On devrait aller en cours, et ce que je t’ai dis tiens toujours : oublis moi.
 
Il partit alors, je fis de même. En sortant, je me rendais compte d’une chose : je ne pouvais plus marcher. Dans les couloirs, je croisais Brian, il s’avança vers moi et me regarda d’un air moqueur.
 
-          Alors, t’as mal au cul ?
 
Je rougis violemment et essaya de marcher le plus normalement possible.
 
-          Non, pourquoi ?
-          C’est ton binôme qui t’a défoncé ?
-          Non ! Criais-je.
Alors Brian se pencha vers moi et mordilla mon lobe d’oreille. Il me susurra :
 
-          J’espère que j’aurais le droit de goûter ton petit cul, moi aussi.
 
J’étais vraiment excité par les paroles de Brian. Il tourna la tête et vit qu’on était seul dans le couloir. Il posa alors sa main sur mon entre jambe et me caressa par-dessus mon jean. Je laissai échapper quelques gémissements. Il me dit alors :
 
-          Tu crois qu’on peu attendre encore longtemps ?
-          Nan …
 
Je le tirai jusque dans ma chambre et refermai la porte derrière nous. Il m’embrassa. C’est sur que c’était beaucoup moins bien qu’avec Kyan, mais comme il ne voulait plus de moi.
Je couchai Brian sur le lit et m’allongeai sur lui. J’étais à cheval sur lui, et je frottai mon bassin contre le sien, lui faisant sentir mon érection devenue très évidente. La sienne aussi d’ailleurs. Je posai alors mes lèvres sur les siennes, puis entrais ma langue dans sa bouche. Je nous déshabillais vite fait. Nu contre lui, je le caressais. Devenu impatient, il me retourna d’un coup de bassin, puis posa mes jambes sur ses épaules. Il allait me pénétrer quand la porte s’ouvrit sur Kyan, le visage froid.
 
-          Surtout vous ne gênez pas pour moi …
 
 Il prit alors un cahier sur le bureau et se dirigeait vers la porte quand je virai Brian de sur moi.
 
-          Kyan …
 
Il se retourna, et me regarda d’un air tueur. Alors, il prit la chaise de bureau et la tourna vers le lit. Il s’assit alors et regarda Brian.
 
-          Allez y. Baisez, je veux regarder.
 
J’ouvris grand les yeux. Nous regarder ? Mais il était devenu fou ou quoi ?
 
-          Vous alliez baiser à l’instant ? Ben, continuez, je veux vous voir vous sodomisez. Dit-il alors devant notre incompréhension.
 
Brian se releva alors et se rhabilla vite, puis sortit de la chambre. Je m’approchai de Kyan, et lui lançant un regard menaçant :
 
-          Mais qu’es qu’il te prend !
-          Tu voulais peut-être que je participe ? C’est vrai avec un, t’en a pas assez.
 
Ma main atterrit sur sa joue. Il se releva rapidement et me poussa sur le lit, maintenant mes mains fermement :
 
-          Tu sais ce qui est arrivé à la dernière personne qui a osé poser la main sur moi ?!
-          Non, mais de toute façon je ne sais rien de toi alors pourquoi me poses tu la question ?
 
J’ai vraiment cru qu’il allait me frapper, le regard menaçant, il approcha sa main de ma joue. Mais au lieu de me frapper, il la fit glisser le long de ma peau. Il murmura alors :
 
-          Crois moi, il y a des choses qu’il ne faudrait pas que tu saches.
 
Il voulu se relever, mais je le gardais sur moi, m’agrippant à son tee-shirt. Je fini par poser mes lèvres sur les siennes. Il répondit à mon baiser, je le retournai alors, sans lâcher sa bouche.
 
-          J’ai envie de toi … Dis-je.
-          Ah bon, je croyais que tu avais envie de l’autre.
 
Je l’embrassai de nouveau, pour le faire taire. Je voulais retirer son tee-shirt, mais il m’en empêcha. Il me repoussa et se releva.
 
-          Même si on a couché ensemble hier, ça ne veut pas dire que je veux recommencer !
 
Je riais intérieurement puis répondis-je d’un ton de défi :
 
-          Tu mens.
-          Et qu’es qu’il te fait dire ça ?
-          Tu bandes.
 
Il baissa la tête et il constata que je disais vrai. Il rougit violemment puis s’empressa de dire :
 
-          Je suis un homme normalement constitué, quand on me touche je réagis.
-          Soit. Quoi qu’il en soit, je ne peux pas te laisser comme ça…
-          Si, ça va passer.
 
Je ne l’écoutai plus, je m’abaissai au niveau de la braguette de son jean puis lui enleva le vêtement suivit de son boxer. Voir son sexe dressé devant moi me fit aussitôt bander. Je passai ma langue le long de sa verge pour finir par l’engloutir et faire des vas et viens dessus. Je relevai les yeux pour voir une expression de plaisir sur son visage. Je commençai à me masturber tout en le suçant. Il fini par se déverser dans ma bouche, moi dans ma main. Je me relevais, et Kyan prit ma main et lécha la semence. Il m’embrassa alors, avec fougue et passion. Il se recula, remit ses vêtements en place puis me dit :
 
-          Je ne veux plus que tu me …
-          Fasses du bien ? Demandais-je.
-          Que tu t’intéresses à moi comme ça. 
 
Il me laissa en plan pour s’enfermer dans la salle de bain. Quelle tête de mule, s’en était pas croyable. Je me rhabilla et sortis je la chambre.
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Jeudi 27 septembre 4 27 /09 /Sep 22:26
CHAPITRE 2
 
Kyan sortit de la salle de bain, vêtu du bas de pyjama. Je dégoulinais devant son torse imberbe ainsi que devant ses superbes fesses moulées dans le tissu.
 
- Qu'est ce que t'as à me mater comme ça ?
 
Je sursautai, puis remontai mes yeux jusqu'aux siens.
 
- Heu …
 
Je m'embrouillais, pourquoi n'étais-je pas capable de répondre quelque chose de cohérant ? Ce garçon m'intimidait, et étrangement, j'aimais ça. J'entendais bien évidemment par là, sa manière si brusque de me parler.
Il se coucha alors, ce que je fis aussitôt. J'essayais tant bien que mal de ne pas me coller à lui, à son corps si tentant. J'attendais qu'il s'endorme, lorsqu'il se tourna le dos. Je fus surpris de voir que, lorsqu'il dormait, il avait un air paisible sur le visage et non ses traits durs habituels. Je me rapprochai plus près de lui, voulant sentir sa peau nue contre la mienne. Je me tournai sur le côté, lui faisant face, puis fermai les yeux. Une douce odeur de vanille emmânait de ses cheveux. Sans m'en rendre compte, une de mes mains glissa sur son torse mais l'enleva aussitôt, ayant bien trop peur qu'il ne se réveille. Je finis par m'endormir à mon tour, après quelques temps
Il était 3 heures 30 à mon réveil. Je fus réveillé en sursaut par un bruit venant de la salle de bain. Je constatai aussi que j'étais seul dans le lit, après m'être battu avec les couvertures, je me levai enfin.
 
- Kyan ? Murmurais-je.
 
Pas de réponse. Je vis alors un filet de lumière sortir de la salle de bain. J'entrouvrît la porte et passa un œil à l'intérieur. Je me figeais devant la scène : Kyan bandant ses poignets mutilés, grimaçant sous la douleur. Je refermai doucement la porte, choqué.
Il avait donc des problèmes, il souffrait et se taillaient les veines. Une soudaine envie de vomir me prit. J'alla vite me recoucher, voulant à tout prit qu'il ne sache pas que je l'avais vu. Quand je vis la porte de la salle de bain s'ouvrir pour ensuite se refermer, je fermai les yeux. Les draps à côté de moi bougèrent. Quelque chose me vient alors à l'esprit : Lorsque Kyan avait déambulé dans la chambre un peu plus tôt, il n'avait pas de bandages. Il venait donc de se charcuter la peau. Mon cœur se sera à cette pensée. Je fus d'autant plus surprit quand Kyan prit la parole :
 
- Ce que tu as vu … S'il te plaît, ne le dit à personne.
 
Je ne répondais rien, aucun mot ne voulait sortir de ma bouche.
 
- S'il te plaît … Continua t-il.
 
Alors, la seule chose qui sortit de ma bouche est :
 
- Pourquoi ?
 
- Je ne veux pas que tout le monde sache que je …
 
Je le coupai alors, sachant parfaitement qu'il savait de quoi je parlais.
 
- Pourquoi t'as fait ça ?
 
Je le vis détourner les yeux.
 
- Je ne veux pas me souvenir de lui … Me répondit-il simplement.
 
De qui parlait-il ? Une bouffée de jalousie m'envahi. Je ne voulais pas qu'il aime, ou même qu'il est aimé quelqu'un d'autre, je le voulais pour moi. Je voulus alors lui poser une autre question, seulement quand j'ouvris la bouche, je fus surpris de sentir ses lèvres se coller sur les miennes. Sous la surprise, je gardai les lèvres entrouvertes. C'est alors que je sentis la langue de Kyan s'immiscer dans ma bouche. Dieu que j'aimais ça. C'était comme je l'imaginais, chaud et torride et à la fois... passionné.
Je répondis à son baiser, laissant sa langue s'emmêler à la mienne. Il passa ensuite sa main derrière ma nuque, voulant encore approfondir notre baiser, me mordillant légèrement la lèvre. Je me recula finalement, mettant fin à notre baiser avec regret. Je réouvris les yeux et m'aperçu qu'il me regardait bizarrement. Il me dit alors :
 
- J'espère que ça achètera ton silence …
 
Il se retourna alors, me laissant la bouche ouverte. Comment pouvait-on être comme lui l'était, avoir un caractère pareil, et surtout jouer avec les autres de cette manière. Je me retournai à mon tour, et retomba dans les bras de morphée.
Le lendemain matin, je me réveilla seul. Après mettre levé, lavé et habillé je sortis enfin de la chambre et je me dirigeai vers mon casier. Mes prochains cours étaient : anglais, français et histoire de l'art.
 
Pour me rendre en salle d'anglais, je devais monter 3 étages. Dès le matin, c'était tout ce qu'il y a de plus désagréable. J'étais enfin arrivé au 3eme quand un élève me bouscula, renversant au passage mes livres et cahiers que je tenais en main.
 
- Hey ! Criais-je.
 
L'élève se retourna et je pus constater que c'était Brian Hallway, le mec qui est avec moi en cours d'histoire.
 
- Oh, je suis désolé, vraiment.
 
Il m'aida ensuite à ranger et m'accompagna sur le chemin de la salle d'anglais, vu qu'il avait cours juste à côté.
 
- Alors, pourquoi tu n'es pas en anglais avec moi ?
 
- En faite, je suis en seconde année. Je suis des cours d'histoire de première pour remonter mon niveau et pour pouvoir espérer avoir mon diplôme.
 
- Ah, ok.
 
- On m'a dit que tu avais un binôme. Peu d'élève on vécu ça ici, mais c'est arrivé il y a 2 ans
 
- Oh, mon binôme.
 
- Il te plaît pas ?
 
Oh, si justement qu'il me plaît.
 
- Disons qu'il est un peu …
 
- Froid ?
 
-Oui, c'est ça.
 
- J'ai vu ça en cours. Tu penses pouvoir rester ici ?
 
- Aucune idée, je ne sais pas son niveau.
 
- Comment? Il n'était pas dans ton lycée l'année dernière ?
 
- Non pourquoi ?
 
- Ben, en général les binômes sont de la même école, c'est pour ça que la direction a mit ce système en place, pour départager les écoles.
 
Je restai figé. Non, c'est impossible, si Kyan était dans mon ancien lycée, je l'aurais remarqué à coup sur. Mais alors que ce passait-il ?
Il était maintenant l'heure d'entrer en cours, j'allais donc enfin pouvoir le voir. Seulement lorsque tout le monde fut installé, il n'était pas là. Où était-il ? Avec ce que j'avais vu hier, je redoutais le pire. Etait-il triste à ce point ?
 
Je n'écoutai rien du cours, bien trop obnubilé par "lui". La cloche sonna ce qui fit me sortir de mes songes. Je me dirigeai, enfin, d'un pas pressé vers notre chambre. Lorsque j'entra, celle-ci était complètement vide, même traitement pour la salle de bain...
J'avais vraiment peur de ce qu'il avait pu faire. Je sortis alors de la chambre, à la recherche de Kyan. Brian était devant moi, adossé au mur près de la fontaine à eau.  
 
- Salut, t'aurais pas vu Kyan ?
 
- Kyan ?
 
- Mon binôme.
 
- Si, il est entré dans les toilettes.
Il désigna une porte juste à côté de nous.
 
- Ok, merci.
 
Je me dirigeai vers celles-ci et entra...
 
- Kyan ? Demandais-je.
 
Un bruit sourd sortit d'un des cabinets. J'ouvrais la porte du cabinet en question et le vit : assit par terre, la tête en arrière, les bras profondément entaillés.
 
- Kyan !
 
Je me jetai à ses pieds, prenant soin de refermer la porte derrière moi. Kyan releva la tête, je fus choqué de voir son visage dans cet état : le teint plus pâle que d'ordinaire, les yeux rouges, signe qu'il avait pleuré, mais surtout ses bras... De longs traits de rouges, coulant le long de ceux-ci, dont l'un deux tenait une lame en main.
 
- Je ne veux pas que … Commença Kyan.
 
- Chut. Dis-je
 
Je passai ma main dans ses cheveux, sortis un mouchoir de ma poche et commença à éponger un de ses bras ce qui me fit grimacer de douleur. Je montai mes yeux dans les siens, je fus surpris de voir des larmes retenues.
 
- Pourquoi tu fais ça … pour moi ? dit Kyan
 
- ... Parce que je … je sais pas. Répondis-je.
 
A vrai dire, le voir ainsi me rendait malade. Je le regardai alors, et posai mes lèvres sur les siennes. Je tentai alors d'introduire ma langue dans sa bouche, mais il me repoussa. Je le regardai alors, l'interrogeant du regard.
 
- Je suis désolé, mais je ne … peux pas … Me dit-il.
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