CHAPITRE 3
Je me reculai, blessé de ce rejet. Peu après, je ramenai Kyan dans notre chambre et lui demanda de s’asseoir, en m’attendant. Je reviens alors avec tout le nécessaire de pharmacie pour soigner
ses poignets. Après voir sorti un coton, je le passais sur ses bras. Etrangement, il se laissait faire, même si je lui soutirai des gémissements de douleurs.
- Alors, pourquoi tu as fais ça ? Demandais-je.
Il restait muet.
- Ecoute, j’en ai marre de jouer à ça, dis moi …
- Je …
Les yeux de Kyan s’embrouillèrent de larmes.
- Je ne veux pas en parler. Déclara Kyan.
- Parle moi ! Tu peux me dire, je … On se connais pas depuis longtemps mais … Oh, et puis débrouilles
toi.
20 minutes plus tard, je partais pour mon cours d’histoire de l’art, ayant raté le cours de français. J’avais prit cette option car j’aimais l’art en général, surtout le dessin
pour lequel je portais une véritable passion et ce depuis mon plus jeune âge.
En cours, je tentais de suivre le professeur même si toutes mes pensées étaient pour Kyan. Alors, je pris une décision, Kyan sera à moi tout entier : son passé qui
m’avait l’air douloureux, son présent qu’il passerait dans mes bras.
Avant même que je ne m’en rende compte la cloche sonnait. C’était la pause déjeunée et je voulais la passer avec Kyan. Arrivé dans la chambre, je le vit assit sur le lit avec
un bout de papier qui semblait être une photo dans ses mains. Quand il me vit, il rangea vite la photo, je m’avançais alors vers lui, pour finalement craquer devant son indifférence :
- Alors, tu vas me parler …
- Non. Me répondit-il.
Ce garçon passait sa vie à me blesser. Je m’avançais vers lui, et passa ma main dans ses cheveux. J’allais lui faire comprendre par tous les moyens que je serais la, et que même si
ce qu’il a vécu est horrible, je ne le jugerai pas.
- Qu’es tu fais ! Me demanda t-il, sans enlever ma main.
- Je ne suis pas ton ennemi …
C’est alors qu’il dégagea ma main et me regarda droit dans les yeux.
- Tout le monde ici est mon ennemi, toi y compris. Alors t’arrêtes tes spitches de Mère Thérésa et tu me fou la
paix, ok ?
Je me retournai alors, encore plus blessé que ce matin. Ce Kyan me détestait et il me le faisait bien sentir. Je partis manger, seul puis enchaînai mes cours.
Il était 21 heures 30 quand je rentrais dans la chambre. J’avais traîné le plus possible pour ne pas voir Kyan. Ou du moins pour qu’il ne m’envoie pas sur les roses ce soir.
Je constatais que la chambre était vide, ou était-il encore passé ? J’étais déjà lassé de me faire rejeter et de m’inquiéter pour lui.
Une demie heure plus tard, je le vis rentrer dans la chambre et se diriger directement vers la salle de bain. Je soupirais bruyamment, trop bruyamment apparemment puisse qu’il
passa sa tête par la porte et m’interrogea :
- Qu’es qu’il y a ?
- …
J’avais décidé de faire la gueule, même si c’était totalement immature, je m’en fichais. Je me couchais alors, et tentais de m’endormir quand je le sentis se glisser sous les
draps.
- Si tu fais la gueule pour tout à l’heure …
C’est ça, il allait me faire des excuses. C’était vraiment merveilleux. Seulement il continua :
- Ben tu ne devrais pas, je ne veux pas qu’on aime, c’est tout. Tu ne devrais pas t’accrocher.
- Mais j’ai envie de m’accrocher ! Je veux seulement te …
Je m’arrêtai avant de dire quelque chose que j’aurais pu regretter. Ce que dit Kyan me surprit alors :
- Tu veux me baiser ? C’est ça ?! Ben dit le tout de suite alors …
Je ne répondis rien, choqué de sa subite agressivité. Sans que je n’aie le temps de réagir, il se jeta sur moi et m’embrassa à pleine bouche. Il enleva mon tee-shirt, puis mon
boxer. J’étais totalement nu devant lui et son regard plus qu’explicite. Je ne pus m’empêcher que d’avoir une érection. En le voyant, Kyan sourit puis posa sa main sur mon sexe et commença à le
masturber. Après plusieurs minutes, j’étais sur le point d’éjaculer quand il retira sa main et se releva. Frustré, j’étais près à me relever pour le suivre quand la vision du spectacle qu’il
m’offrait me figea. Il enlevait son boxer, et alors qu’il était totalement nu, il commença à se masturber, devant moi tout en me regardant dans les yeux. Des gémissements s’échappaient de sa
bouche. Je me dirigeais vers lui d’un pas pressé et remplaça sa main. Il me laissa faire, me demandant même d’aller plus vite. Je passai alors ma langue sur sa verge, tenté par celle-ci. Après de
multiples supplications de mon nouvel amant, je pris son sexe en bouche et commença des vas et viens de plus en plus rapides. Il pressait sa main contre ma tête me demandant d’engloutir toujours
plus profondément sa verge gonflée dans ma bouche.
Il se déversait enfin dans un ultime cri. Je remontais vers la bouche, voulant qu’il goûte son propre sperme, ce qu’il fit tout en mélangeant un baiser.
Il me poussa alors contre le mur avec violence, releva mes cuisses et les mit autour de sa taille. Il prit ma bouche dans un baiser torride et me pénétra, sans préparation.
J’hurlais de douleur sous la violence. Kyan me murmura alors des mots qui eurent pour effets de me calmer :
- Chut, ça va aller …
Il déposa un baiser sur mon front puis descendit jusque ma bouche. Il commença alors à bouger en moi, dans d’intenses mouvements. Les traits de douleur qui s’étaient emparés de mon
visage laissèrent place à des traits de plaisir. En suivit des gémissements. Nous allions jouir, Kyan accéléra ses coups de reins. Puis nous nous déversons dans un ultime cri.
Il se libera, puis me porta jusqu’au lit ou il remonta la couverture sur moi et se coucha à mes côtés.
Le lendemain matin, je me réveillai doucement, papillonnai des yeux puis fini par les ouvrir. Je pensais que cette nuit n’était que le fruit de mon imagination mais lorsqu’une
douleur apparue quand je m’assaillais sur le rebord du lit, je compris que tout cela était réel.
Je cherchais Kyan des yeux et fini par l’entendre sous la douche. Je me levais rapidement, Kyan sortait de la salle de bain, avec une serviette autour de la taille.
- Salut. Dis-je.
- …
Encore une fois, il était froid. Il devait sûrement regretter notre nuit et cela me fit, une fois de plus, de la peine. Après avoir prit ma douche, je sortais de la salle de
bain.
Je vis Kyan assit à la chaise du bureau, la tête entre les mains.
- Kyan ?
- Je t’ai dis de ne pas m’adresser la parole, t’as eu se que tu voulais alors maintenant fais pas
chier !
Non je n’ai pas eu se que je voulais, je ne voulais pas baiser, je voulais qu’il m’aime. Alors, je m’avançai vers lui, et passa mes bras autour de ses épaules.
- Tu fais quoi là ?!
- Chut. Murmurais-je en déposant un baiser dans son cou.
Il fini par me repousser, malheureusement. Il me dit alors :
- On devrait aller en cours, et ce que je t’ai dis tiens toujours : oublis moi.
Il partit alors, je fis de même. En sortant, je me rendais compte d’une chose : je ne pouvais plus marcher. Dans les couloirs, je croisais Brian, il s’avança vers moi et me
regarda d’un air moqueur.
- Alors, t’as mal au cul ?
Je rougis violemment et essaya de marcher le plus normalement possible.
- Non, pourquoi ?
- C’est ton binôme qui t’a défoncé ?
- Non ! Criais-je.
Alors Brian se pencha vers moi et mordilla mon lobe d’oreille. Il me susurra :
- J’espère que j’aurais le droit de goûter ton petit cul, moi aussi.
J’étais vraiment excité par les paroles de Brian. Il tourna la tête et vit qu’on était seul dans le couloir. Il posa alors sa main sur mon entre jambe et me caressa
par-dessus mon jean. Je laissai échapper quelques gémissements. Il me dit alors :
- Tu crois qu’on peu attendre encore longtemps ?
- Nan …
Je le tirai jusque dans ma chambre et refermai la porte derrière nous. Il m’embrassa. C’est sur que c’était beaucoup moins bien qu’avec Kyan, mais comme il ne voulait plus de
moi.
Je couchai Brian sur le lit et m’allongeai sur lui. J’étais à cheval sur lui, et je frottai mon bassin contre le sien, lui faisant sentir mon érection devenue très évidente. La
sienne aussi d’ailleurs. Je posai alors mes lèvres sur les siennes, puis entrais ma langue dans sa bouche. Je nous déshabillais vite fait. Nu contre lui, je le caressais. Devenu impatient, il me
retourna d’un coup de bassin, puis posa mes jambes sur ses épaules. Il allait me pénétrer quand la porte s’ouvrit sur Kyan, le visage froid.
- Surtout vous ne gênez pas pour moi …
Il prit alors un cahier sur le bureau et se dirigeait vers la porte quand je virai Brian de sur moi.
- Kyan …
Il se retourna, et me regarda d’un air tueur. Alors, il prit la chaise de bureau et la tourna vers le lit. Il s’assit alors et regarda Brian.
- Allez y. Baisez, je veux regarder.
J’ouvris grand les yeux. Nous regarder ? Mais il était devenu fou ou quoi ?
- Vous alliez baiser à l’instant ? Ben, continuez, je veux vous voir vous sodomisez. Dit-il alors devant
notre incompréhension.
Brian se releva alors et se rhabilla vite, puis sortit de la chambre. Je m’approchai de Kyan, et lui lançant un regard menaçant :
- Mais qu’es qu’il te prend !
- Tu voulais peut-être que je participe ? C’est vrai avec un, t’en a pas assez.
Ma main atterrit sur sa joue. Il se releva rapidement et me poussa sur le lit, maintenant mes mains fermement :
- Tu sais ce qui est arrivé à la dernière personne qui a osé poser la main sur moi ?!
- Non, mais de toute façon je ne sais rien de toi alors pourquoi me poses tu la question ?
J’ai vraiment cru qu’il allait me frapper, le regard menaçant, il approcha sa main de ma joue. Mais au lieu de me frapper, il la fit glisser le long de ma peau. Il murmura
alors :
- Crois moi, il y a des choses qu’il ne faudrait pas que tu saches.
Il voulu se relever, mais je le gardais sur moi, m’agrippant à son tee-shirt. Je fini par poser mes lèvres sur les siennes. Il répondit à mon baiser, je le retournai alors, sans
lâcher sa bouche.
- J’ai envie de toi … Dis-je.
- Ah bon, je croyais que tu avais envie de l’autre.
Je l’embrassai de nouveau, pour le faire taire. Je voulais retirer son tee-shirt, mais il m’en empêcha. Il me repoussa et se releva.
- Même si on a couché ensemble hier, ça ne veut pas dire que je veux recommencer !
Je riais intérieurement puis répondis-je d’un ton de défi :
- Tu mens.
- Et qu’es qu’il te fait dire ça ?
- Tu bandes.
Il baissa la tête et il constata que je disais vrai. Il rougit violemment puis s’empressa de dire :
- Je suis un homme normalement constitué, quand on me touche je réagis.
- Soit. Quoi qu’il en soit, je ne peux pas te laisser comme ça…
- Si, ça va passer.
Je ne l’écoutai plus, je m’abaissai au niveau de la braguette de son jean puis lui enleva le vêtement suivit de son boxer. Voir son sexe dressé devant moi me fit aussitôt bander.
Je passai ma langue le long de sa verge pour finir par l’engloutir et faire des vas et viens dessus. Je relevai les yeux pour voir une expression de plaisir sur son visage. Je commençai à me
masturber tout en le suçant. Il fini par se déverser dans ma bouche, moi dans ma main. Je me relevais, et Kyan prit ma main et lécha la semence. Il m’embrassa alors, avec fougue et passion. Il se
recula, remit ses vêtements en place puis me dit :
- Je ne veux plus que tu me …
- Fasses du bien ? Demandais-je.
- Que tu t’intéresses à moi comme ça.
Il me laissa en plan pour s’enfermer dans la salle de bain. Quelle tête de mule, s’en était pas croyable. Je me rhabilla et sortis je la chambre.
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