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Jeudi 27 septembre 4 27 /09 /Sep 22:27

CHAPITRE 4


Dans les toilettes.
 
Alec s'était enfermé dans un cabinet et réfléchissait. Avery voulait être avec lui ? En tout cas, c'est ce qu'il lui avait fait comprendre devant ses parents. Et maintenant, Alec l'aimait, il en était sur. Il l'avait tellement regardé lorsqu'ils étaient en cours.
 
Quand la cloche sonna, il se décida a sortir des toilettes et à aller en cours.
 
Une heure passa, puis deux, puis trois. Une sonnerie les libérait enfin. Aspen alla directement voir Alec, pour mettre les choses au clair.
 
- Je m'en fou qu'Avery et toi êtes ensemble.
 
- Ne dit pas ça, on est pas ensemble !
 
- C'est ça … Bon, tu viens, on va déjeuner.
 
- Non, ça va, laisses-moi.
 
Il se dirigea vers la sortie en adressant pas un regard a son rival.
 
Un quart d'heure plus tard, Alec entendit son portable sonner dans sa poche.
« RDV aux toilettes dans 5 minutes, viens stp.
Avery »
 
 
5 minutes plus tard , il se surprenait à rentrer dans les toilettes du lycée quand il fut agrippé par une main. Il se retrouva dans un cabinet face à Avery.
 
- J'ai eu peur que tu ne viennes pas …
 
- Je ne sais pas pourquoi je suis là.
 
- Moi je ne sais pas pourquoi tu me fais la gueule.
 
Alec soupira puis répondit :
 
- Je ne veux pas sortir avec un mec qui ne s'assume pas.
 
- Si j'ai rattrapé le coup avec Aspen, c'est parce que tu as été ignoble avec elle !
 
- Je reconnais que je n'ai pas été des plus gentils mais j'y peux rien, j'aime pas les filles.
 
Avery ria.
 
- Bon, excuses-moi alors, dit Avery.
 
Il lui fit un regard de chien battu qui fit céder Alec. Celui-ci se pencha vers lui et déposa ses lèvres sur les siennes. Leurs langues se mêlaient avec ardeur, comme s'ils n'avaient pas fait ça depuis des années alors qu'ils s'étaient quittés le matin même. Alec se recula enfin, mais resta collé à son amant quand il murmura :
 
- Je t'aime.
 
Avery se raidit alors et repoussa Alec tout en baissant la tête.
 
- Heu … Je ne sais pas quoi dire.
 
- Moi aussi, par exemple !
 
Ses épaules s'affaissèrent. Il savait maintenant qu'Avery ne l'aimait pas et qu'il jouait avec lui et ses sentiments, ce qui lui fit terriblement mal.
 
- Je suis désolé, mais je ne peux pas te le dire maintenant …
 
- Dis plutôt que tu ne m'aimes pas ! Hurla Alec.
 
Avery ne répondit rien. Alec sortit alors des toilettes en trombes, le visage impassible mais le cœur brisé. Pour la première fois de sa vie, il aimait mais il avait comprit que cet amour n'était pas réciproque.
Il sécha les cours de l'après midi n'ayant plus le goût a rien.
 
Il était 19 heures dans l' appartement d'Alec. Ce dernier était avachit dans son canapé, une bière à la main quand la sonnette retentit …
 
- Que fais-tu là ? Dit alors Alec devant l'inconnu.
 
- Bonjour Alec, je peux te parler ?
 
- Tu as été clair la fois dernière, en plus j'ai trouvé quelqu'un d'autre, désolé Jaden.
 
- Je ne te crois pas, fais-moi entrer, s'il te plaît.
 
Alec s'écarta et laissa entrer Jaden.
 
- Je t'aime, Alec. Pardonne moi.
 
Alec baissa la tête, Jaden était l'homme qui l'avait aidé à s'affirmer, son premier amour. Au bout d'un an de relation avec celui-ci, il l'avait quitté pour un autre. De son côté, Alec avait été anéanti à l'annonce de cette nouvelle.
 
- Je ne peux pas te pardonner aussi facilement, je t'aimais et tu m'as fais énormément souffrir. De toute façon, j'ai rencontré quelqu'un.
 
Jaden baissa la tête, il s'en voulait horriblement. Ce dernier avait décidé de le quitter pour une simple aventure et s'en mordaient maintenant les doigts.
Sans prévenir, il se jeta sur la bouche d'Alec pour l'embrasser à pleine bouche. A son grand étonnement, son ex-amant répondit à son baiser, mélangeant leurs langues dans un baiser torride.
Jaden relâcha alors la bouche de son amant.
 
- Ca veux dire que tu me pardonnes ?
 
- Oui, idiot.
 
- Et le garçon que tu as rencontré ?
 
Alec baissa les yeux, qui s'embuèrent de larmes.
 
- Il ne m'aime pas.
 
- Et toi ?
 
- Quoi ? Il releva la tête.
 
- Tu l'aimes ?
 
- …
 
- Je vois. Répondit Jaden, visiblement déçu.
 
- Fais moi l'amour, Jaden …
 
Jaden le regarda, avec un air indéchiffrable sur le visage. Devait-il céder ? Il savait que Alec ne penserait pas à lui, mais à cette personne qu'il avait rencontré. Cependant, il était impossible de lui refuser ça. Il l'attira alors à lui et sans un mot le porta dans sa chambre.
Il lui enleva son tee-shirt puis son jean pour finir par prendre sa bouche dans un baiser passionné.
Alec ferma les yeux, mais l'image d'Avery lui revenait en flash. Il re-ouvrit les yeux, ne voulant pas penser à lui.
Jaden passa la main dans son boxer et toucha le sexe déjà dressé de son amant. Alec lui enleva alors tous ses vêtements plus vite que l'éclair et passa ses mains sur le torse légèrement musclé de Jaden.
Alec sentit alors les doigts de Jaden entrer en lui, il gémit a ce contact. Après de légers vas et viens, Jaden retira ses doigts et les remplaça par quelque chose de plus « imposant ».
Il sentit Alec s'empaler sur son sexe plus profondément. Ils gémirent ensemble puis, après quelques minutes d'intenses vas et viens, ils se libèrèrent l'un après l'autre. Seulement, à ce moment, Alec gémit :
 
- Aaaaaaaavvv' …
 
Jaden se retira vite en entendant ce « gémissement ». C'est bien ce qu'il avait predit, Alec n'avait pas pensé à lui pendant l'acte mais a ce « Av' ».
Il s'apprêta à faire des reproches à son ange quand il s'aperçut que celui-ci s'était endormi. Il ne put que sourire en le voyant ainsi, un air paisible sur son visage.
Il se leva alors pour prendre une douche, il s'apprêtait à sortir quand la sonnette retentit. Il sursauta, noua une serviette autour de sa taille et sortit vite de la salle de bain pour aller ouvrir.
La porte ouverte, il tomba nez a nez avec un beau jeune homme, Avery.
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Jeudi 27 septembre 4 27 /09 /Sep 22:26
CHAPITRE 2
 
Kyan sortit de la salle de bain, vêtu du bas de pyjama. Je dégoulinais devant son torse imberbe ainsi que devant ses superbes fesses moulées dans le tissu.
 
- Qu'est ce que t'as à me mater comme ça ?
 
Je sursautai, puis remontai mes yeux jusqu'aux siens.
 
- Heu …
 
Je m'embrouillais, pourquoi n'étais-je pas capable de répondre quelque chose de cohérant ? Ce garçon m'intimidait, et étrangement, j'aimais ça. J'entendais bien évidemment par là, sa manière si brusque de me parler.
Il se coucha alors, ce que je fis aussitôt. J'essayais tant bien que mal de ne pas me coller à lui, à son corps si tentant. J'attendais qu'il s'endorme, lorsqu'il se tourna le dos. Je fus surpris de voir que, lorsqu'il dormait, il avait un air paisible sur le visage et non ses traits durs habituels. Je me rapprochai plus près de lui, voulant sentir sa peau nue contre la mienne. Je me tournai sur le côté, lui faisant face, puis fermai les yeux. Une douce odeur de vanille emmânait de ses cheveux. Sans m'en rendre compte, une de mes mains glissa sur son torse mais l'enleva aussitôt, ayant bien trop peur qu'il ne se réveille. Je finis par m'endormir à mon tour, après quelques temps
Il était 3 heures 30 à mon réveil. Je fus réveillé en sursaut par un bruit venant de la salle de bain. Je constatai aussi que j'étais seul dans le lit, après m'être battu avec les couvertures, je me levai enfin.
 
- Kyan ? Murmurais-je.
 
Pas de réponse. Je vis alors un filet de lumière sortir de la salle de bain. J'entrouvrît la porte et passa un œil à l'intérieur. Je me figeais devant la scène : Kyan bandant ses poignets mutilés, grimaçant sous la douleur. Je refermai doucement la porte, choqué.
Il avait donc des problèmes, il souffrait et se taillaient les veines. Une soudaine envie de vomir me prit. J'alla vite me recoucher, voulant à tout prit qu'il ne sache pas que je l'avais vu. Quand je vis la porte de la salle de bain s'ouvrir pour ensuite se refermer, je fermai les yeux. Les draps à côté de moi bougèrent. Quelque chose me vient alors à l'esprit : Lorsque Kyan avait déambulé dans la chambre un peu plus tôt, il n'avait pas de bandages. Il venait donc de se charcuter la peau. Mon cœur se sera à cette pensée. Je fus d'autant plus surprit quand Kyan prit la parole :
 
- Ce que tu as vu … S'il te plaît, ne le dit à personne.
 
Je ne répondais rien, aucun mot ne voulait sortir de ma bouche.
 
- S'il te plaît … Continua t-il.
 
Alors, la seule chose qui sortit de ma bouche est :
 
- Pourquoi ?
 
- Je ne veux pas que tout le monde sache que je …
 
Je le coupai alors, sachant parfaitement qu'il savait de quoi je parlais.
 
- Pourquoi t'as fait ça ?
 
Je le vis détourner les yeux.
 
- Je ne veux pas me souvenir de lui … Me répondit-il simplement.
 
De qui parlait-il ? Une bouffée de jalousie m'envahi. Je ne voulais pas qu'il aime, ou même qu'il est aimé quelqu'un d'autre, je le voulais pour moi. Je voulus alors lui poser une autre question, seulement quand j'ouvris la bouche, je fus surpris de sentir ses lèvres se coller sur les miennes. Sous la surprise, je gardai les lèvres entrouvertes. C'est alors que je sentis la langue de Kyan s'immiscer dans ma bouche. Dieu que j'aimais ça. C'était comme je l'imaginais, chaud et torride et à la fois... passionné.
Je répondis à son baiser, laissant sa langue s'emmêler à la mienne. Il passa ensuite sa main derrière ma nuque, voulant encore approfondir notre baiser, me mordillant légèrement la lèvre. Je me recula finalement, mettant fin à notre baiser avec regret. Je réouvris les yeux et m'aperçu qu'il me regardait bizarrement. Il me dit alors :
 
- J'espère que ça achètera ton silence …
 
Il se retourna alors, me laissant la bouche ouverte. Comment pouvait-on être comme lui l'était, avoir un caractère pareil, et surtout jouer avec les autres de cette manière. Je me retournai à mon tour, et retomba dans les bras de morphée.
Le lendemain matin, je me réveilla seul. Après mettre levé, lavé et habillé je sortis enfin de la chambre et je me dirigeai vers mon casier. Mes prochains cours étaient : anglais, français et histoire de l'art.
 
Pour me rendre en salle d'anglais, je devais monter 3 étages. Dès le matin, c'était tout ce qu'il y a de plus désagréable. J'étais enfin arrivé au 3eme quand un élève me bouscula, renversant au passage mes livres et cahiers que je tenais en main.
 
- Hey ! Criais-je.
 
L'élève se retourna et je pus constater que c'était Brian Hallway, le mec qui est avec moi en cours d'histoire.
 
- Oh, je suis désolé, vraiment.
 
Il m'aida ensuite à ranger et m'accompagna sur le chemin de la salle d'anglais, vu qu'il avait cours juste à côté.
 
- Alors, pourquoi tu n'es pas en anglais avec moi ?
 
- En faite, je suis en seconde année. Je suis des cours d'histoire de première pour remonter mon niveau et pour pouvoir espérer avoir mon diplôme.
 
- Ah, ok.
 
- On m'a dit que tu avais un binôme. Peu d'élève on vécu ça ici, mais c'est arrivé il y a 2 ans
 
- Oh, mon binôme.
 
- Il te plaît pas ?
 
Oh, si justement qu'il me plaît.
 
- Disons qu'il est un peu …
 
- Froid ?
 
-Oui, c'est ça.
 
- J'ai vu ça en cours. Tu penses pouvoir rester ici ?
 
- Aucune idée, je ne sais pas son niveau.
 
- Comment? Il n'était pas dans ton lycée l'année dernière ?
 
- Non pourquoi ?
 
- Ben, en général les binômes sont de la même école, c'est pour ça que la direction a mit ce système en place, pour départager les écoles.
 
Je restai figé. Non, c'est impossible, si Kyan était dans mon ancien lycée, je l'aurais remarqué à coup sur. Mais alors que ce passait-il ?
Il était maintenant l'heure d'entrer en cours, j'allais donc enfin pouvoir le voir. Seulement lorsque tout le monde fut installé, il n'était pas là. Où était-il ? Avec ce que j'avais vu hier, je redoutais le pire. Etait-il triste à ce point ?
 
Je n'écoutai rien du cours, bien trop obnubilé par "lui". La cloche sonna ce qui fit me sortir de mes songes. Je me dirigeai, enfin, d'un pas pressé vers notre chambre. Lorsque j'entra, celle-ci était complètement vide, même traitement pour la salle de bain...
J'avais vraiment peur de ce qu'il avait pu faire. Je sortis alors de la chambre, à la recherche de Kyan. Brian était devant moi, adossé au mur près de la fontaine à eau.  
 
- Salut, t'aurais pas vu Kyan ?
 
- Kyan ?
 
- Mon binôme.
 
- Si, il est entré dans les toilettes.
Il désigna une porte juste à côté de nous.
 
- Ok, merci.
 
Je me dirigeai vers celles-ci et entra...
 
- Kyan ? Demandais-je.
 
Un bruit sourd sortit d'un des cabinets. J'ouvrais la porte du cabinet en question et le vit : assit par terre, la tête en arrière, les bras profondément entaillés.
 
- Kyan !
 
Je me jetai à ses pieds, prenant soin de refermer la porte derrière moi. Kyan releva la tête, je fus choqué de voir son visage dans cet état : le teint plus pâle que d'ordinaire, les yeux rouges, signe qu'il avait pleuré, mais surtout ses bras... De longs traits de rouges, coulant le long de ceux-ci, dont l'un deux tenait une lame en main.
 
- Je ne veux pas que … Commença Kyan.
 
- Chut. Dis-je
 
Je passai ma main dans ses cheveux, sortis un mouchoir de ma poche et commença à éponger un de ses bras ce qui me fit grimacer de douleur. Je montai mes yeux dans les siens, je fus surpris de voir des larmes retenues.
 
- Pourquoi tu fais ça … pour moi ? dit Kyan
 
- ... Parce que je … je sais pas. Répondis-je.
 
A vrai dire, le voir ainsi me rendait malade. Je le regardai alors, et posai mes lèvres sur les siennes. Je tentai alors d'introduire ma langue dans sa bouche, mais il me repoussa. Je le regardai alors, l'interrogeant du regard.
 
- Je suis désolé, mais je ne … peux pas … Me dit-il.
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Mardi 25 septembre 2 25 /09 /Sep 17:32

CHAPITRE 3


Vers 19 heures, Aspen les quitta. Ils étaient tout les deux dans la rue et marchaient jusque chez Avery.
 
Il dit alors :
 
- Viens chez moi ! Proposa Avery.
 
- Quoi ? Une invitation ?
 
- Oui, dors à la maison cette nuit.
 
Sans lui laisser le temps de répondre, il le força à entrer et le poussa à l'intérieur.
Il le tira dans sa chambre et s'assit sur son lit, l'invitant à faire de même.
 
- Pourquoi tu m'as embrassé tout à l'heure ? Demanda Alec après un long silence.
 
- Parce que j'en avais envie ! Répondit alors son Avery, gêné malgré tout.
Il se leva et alla allumer la radio, histoire de dissimuler sa gêne.
 
- Tentons le tout pour le tout. Se dit Alec.
 
- T'as un beau cul quand même ! Dit Alec.
 
- Quoi?!
 
Alec le regarda alors différemment, d'un regard presque sensuel.
 
- Embrasses-moi encore.
 
Avery le regarda alors, horrifié, oui, tout à l'heure il l'avait embrassé mais il ne savait pas que ça lui avait plus. Il murmura un faible « nan » quand Alec se jeta sur sa bouche pour l'embrasser.
Alec tira alors Avery sur son lit et s'installa sur lui, tout en continuant de l'embrasser. Il commença à lui enlever son tee-shirt, puis passa sa langue sur son torse tout en le regardant avec envie.
Il passa alors sa main sur la braguette de son jean pour entreprendre de lui enlever quand Avery l'arrêta.
 
- Nan!
 
Il le poussa violemment, et se redressa sur son lit, droit comme un I.
 
- Pourquoi … Lui dit tendrement son amant.
 
- Je ne peux pas, c'est rapide …
 
- Je te veux.
 
- Mais ! Tu dragues Aspen !
 
- J'ai menti.
 
- Quoi ? Mais sur quoi ?
 
- Je ne suis pas attiré par elle. En fait,, je suis attiré par …
 
Il baissa la tête, honteux.
 
- … toi.
 
Avery fit des grands yeux.
 
- Quoi ! Mais pourquoi t'as fais ça, t'es gay ?
 
- Oui … Je …
 
Il n'osa plus prononcer un mot.
Avery soupira bruyamment, puis finalement attira Alec vers lui et déposa un doux baiser sur les lèvres.
 
- T'avais pas besoin de faire tout ça pour m'avoir …
 
Alec releva les yeux et lui lança un regard de biche.
Avery ria et le prit dans ses bras.
 
- Chéri …
 
La mère d'Avery rentra alors en trombe dans la chambre de son fils et les regarda, stupéfaite.
 
- Je ne savais pas que … tu recevais un ami …
 
- Maman! Dit Avery en se détachant de son amant.
 
Il se leva d'un bon et enfila son tee-shirt en vitesse.
 
- Viens, on doit parler. Déclara alors sa mère, sèchement.
 
- Je peux vous laissez …
 
- Non, Alec, tu restes là! J'arrive.
 
Il descendit alors, accompagné de sa mère, jusqu'au salon où il vit son père sur le canapé.
 
- Je, j'ai trouvé notre fils dans les bras d'un homme !
 
Colby regarda son fils avec un drôle d'air puis lui sourit.
 
- Je ne vois pas où est le problème.
 
- Mais, c'est un homme ! Notre fils ne peut pas être homosexuel, nous ne l'avons pas élevé comme ça.
 
- Maman ! Ca n'a rien a voir avec mon éducation ! Je suis bisexuel et je ne vois pas en quoi ça devrais te gêner ! Je baise avec qui je veux, merde !
 
- Ne parle pas comme ça à ta mère, Avery. Intervint Colby.
 
- Désolé.
 
Il remarqua alors qu'Alec essayait de se faire la malle.
 
- Tu restes là ! Hurla presque Avery.
 
Alec sursauta, prit sur le fait.
 
- Euh …
 
- Viens. Dit Avery d'un ton plus doux.
Il tendit sa main vers Alec pour qu'il la prenne.
 
- Bon, on remonte.
 
Alec et Avery remontèrent dans la chambre.
 
- Désolé que tu aies vu ça.
 
- Quoi ?
 
Avery ria et lui embrassa le bout du nez, puis se recula.
 
- On devrait dormir, non ?
 
- Oui.. Répondit Avery en préparant le lit de son amant.
 
- On ne dort pas ensemble ? Je vais pas te sauter dessus tu sais.
 
Avery se tourna vers lui, sourit et lui répondit :
 
- Si je ne fais pas ça, c'est moi qui te saute dessus.
 
Ils se couchèrent alors. Ce fut à 3 heures 30 du matin qu'Alec se réveilla. Il se leva doucement et se dirigea sur la pointe des pieds jusqu'au lit de son rival. Tout heureux de ne pas l'avoir réveillé, il se glissa dans le lit et se colla sur le torse d'Avery.
 
Avery, lui s'était bien sur réveillé car, En fait, Alec avait fait plus de bruit qu'un éléphant. Il sourit quand il sentit un poids se coller sur son torse et serra en peu plus son amant contre lui.
 
Le lendemain, Avery se réveilla le premier, il observa alors le visage angélique et endormi de son homme quand celui-ci se réveilla.
 
- Tu me regardais dormir ?
 
Perdu dans ses pensés, il ne vit pas Alec se réveiller.
 
- Hein ? Heu … Oui.
 
Il rougit légèrement et replongea ses yeux dans ceux de son amant.
Alec lui sourit et posa ses lèvres lentement sur les siennes. Sentant qu'Avery voulait approfondir leur baiser, il se recula, frustrant celui-ci. Avery poussa un soupir de mécontentement. Alec reprit alors ses lèvres mélangeant leurs salives. Il commença a caresser le torse nu de son amant puis passa sa main par dessus son boxer. Avery rougit en sentant une légère bosse qui s'était formée au niveau de son entrejambe.
 
- Tu bandes, mon amour. Dit alors Alec.
 
- Désolé. Répondit Avery.
 
- Ne t'excuse pas ! Au contraire, je serais fou de me plaindre.
 
Il re-embrassa son ange et cette fois descendit sa langue sur son torse pour finir jusqu'à son boxer.
Il dit en le regardant dans les yeux :
 
- Je vais pas la laisser comme ça …
 
Il défît alors le bout de tissus « gênant », puis admira le membre dressé de son amant. Il passa sa langue sur ses lèvres d'un air gourmand. Puis fit glisser sa langue le long du sexe d'Avery, qui ne put retenir un cri de plaisir. Alec prit finalement le membre de son ami en bouche après de multiples demandes de celui-ci.,Avery finit par se déverser dans la bouche de sn partenaire qui avala la semence sans broncher. Il lâcha alors le sexe de son rival et le regarda.
 
- Tu as aimé ? Dit Alec.
 
- …
 
- Whouhoouu !
 
- Whoua.
 
Alec sourit, Avery lui rendit son sourire puis l'embrassa sur le coin de la bouche.
 
- Viens, on va prendre une douche ! Sortit Avery, tirant Alec de ses songes.
 
- On ?
 
- Oui, on. 
 
Ils prirent leur douche tous les deux, se lavant mutuellement. 30 minutes plus tard, ils partirent au lycée. A peine arrivés, Aspen se « jeta » sur eux.
 
- Hey, les mecs !
 
- Salut … Répondit Alec.
 
- Ben dit donc ! D'habitude tu es joyeux le matin !
 
- Je suis joyeux, mais pas avec toi ! Viens mon ange.
 
Aspen se retourna alors vers Avery.
 
- Mon Ange ?!
 
Avery passa alors au rouge vif.
 
- Heu … Alec, ne traite pas Aspen comme ça ! Ce n'est pas parce que tu as une nouvelle copine que tu dois lui parler comme ça ! Genre t'es homo…
 
Alec regarda Avery sans comprendre lorsque ça fit tilt dans sa tête : Avery n'acceptait pas sa sexualité et le fait d'être avec lui en publique.
 
- Ok, te fatigue pas, j'ai compris.
 
Alec les planta et se dirigea vers les toilettes.
 
- Vous êtes ensemble ? Demanda Aspen.
 
- Heu …
 
- Pas besoin de le cacher, je comprends tu sais.
 
- Désolé, je …
 
- Tu n'as pas choisi d'aimer un homme, c'est ça ? Tu l'aimes hein ?
 
Avery baissa les yeux. Il ne s'était jamais posé la question. Il ressentait des choses pour lui, oui mais de l'amour ? Il n'en avait pas la moindre idée.
 

Merci pour vos visites et commentaires <3 Prochaiment, Mon Meilleur Ennemi.
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