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Vendredi 12 octobre
5
12
/10
/Oct
18:58
CHAPITRE 10
- Quoi ?! S’écria Avery.
- Tu as bien comprit ! Nous en avons marre de tes
débordements ! Tu rentres à pas d’heures, et en plus nous te trouvons en train de … ! Oh, mon dieu ! Hurla presque Margot.
- Tu peux bien le dire ! J’étais en train de faire l’amour avec
la personne que j’aime et je ne vois pas ou est le problème !
Alec était derrière, regardant la scène extrêmement stressé à l’idée qu’Avery parte loin de lui. C’est pourquoi il
s’interposa :
- Je ne veux pas qu’il parte !
Margot le regarda, effarée.
- Que vous le vouliez ou non, j’aime votre fils et rien ne nous
empêchera de nous voir !
Avery regarda son amant, s’approcha de lui puis déposa un baiser sur ses lèvres. Margot détourna le regard des deux amants, écceurée par
le spectacle.
- A la fin de la semaine, tu pars Avery. Ton oncle est déjà
prévenu.
Les yeux d’Avery sortirent de leurs orbites, il contesta :
- Maman, je ne veux pas y aller !
- Tant que tu ne seras pas devenu un jeune homme bien, tu iras et tu
resteras là bas !
- Par « bien » tu sous entends hétéro ? Si c’est le
cas oublis cette idée de suite.
Le regard de Margot s’assombrit plus encore, elle dit sur un ton qui ne laissait aucune réplique :
- Que tu le veuilles ou non, c’est comme ça. Et toi, rentres chez
toi. Dit elle a Alec.
Alec regarda tristement son amant, celui-ci s’approcha et prit la bouche d’Alec dans un baiser torride, sous les grognements de
Margot.
- On se voit demain, je t’aime mon Ange. Murmura Avery, la bouche
toujours contre celle de son amant.
- Moi aussi.
Après avoir refermé la porte, Avery lança un regard froid et méprisant à sa mère et monta dans sa chambre pour n’en sortir que le
lendemain matin.
Avery marchait tranquillement pour aller en cours, mais surtout pour voir son Alec. Ils s’étaient quittés la veille au soir mais il lui
manquait déjà. Alors qu’il se demandait comment il allait tenir sans lui chez son oncle, il se rendit compte qu’il était déjà arrivé devant son lycée. Il s’assit par terre, attendant patiemment
que la grille s’ouvre.
5 minutes plus tard, il vit Alec arriver et s’asseoir près de lui.
- Bonjour mon amour. Dit Alec en embrassant chastement son
amant.
- Hello.
- Alors, tu n’as pas fais changé d’avis ta mère ?
- Non, je suis directement partit me coucher sans lui adresser la
parole.
Avery sentit alors Alec se coller contre lui, la tête dans son cou.
- Je ne sais pas comment je vais survivre loin de toi…
- Moi non plus … Répondit tristement Avery, enlaçant son amant de
toutes ses forces.
Un rire les ramena à la réalité, Alec se recula, gêné. Quand les deux jeunes hommes se relevèrent, ils virent une bonne vingtaine d’yeux
braqués sur eux, et des rires sonores. C’est vrai, ils ne pensaient plus aux autres, enfin surtout au regard des autres sur leur couple. Ils se dirigèrent vers les grilles maintenant ouvertes et
se rendirent à leur premier cours. Une fois installés l’un à côté de l’autre, il entendirent le professeur faire une remontrance pas du tout justifiée envers Avery comme quoi il devait
« écouter au lieu de penser à des choses malsaines ». Alec se leva dans un fracas et demanda au professeur ce qu’il entendait par « malsaines ».
- Tu dois être le premier a savoir de quoi je parle, Alec. Répondit
méchamment le professeur.
Alec était à deux doigts de se jeter sur lui, mais la voix rassurante de son amant le retient.
- Calmes toi, lui donne pas raison à cet abrutit.
Alec se calma illico et se rassit. Le professeur répliqua dans sa barde « On voit qui est le soumis ».
Une demie heure passa, c’était la fin du cours. Alec et Avery sortirent ensemble de la salle, entendant des rires encore une fois
moqueurs de la part de leurs camarades.
- J’en ai marre Alec, comme ils savent tous !
- Je ne sais pas …
A l’heure suivante, Avery avait oublié un cahier dans son casier. Il demanda donc à Alec de l’attendre en cours. Devant la salle, Alec
attendait en compagnie d’autres élèves. Le professeur allait leur faire signe d’entrer quand une feuille pliée glissa de la poche d’un gars devant Alec. Celui-ci ramassa la feuille dans le but de
la rendre à son propriétaire quand il vit marqué dessus en gros « PD ». Il déplia donc le papier et se stoppa devant. Avery le rejoignit alors, quand Alec le vit, il l’attrapa par le
bras.
- Viens !
Alec attira son amant jusque dans les toilettes ou ils s’enfermèrent dans un cabinet.
- Regardes ça ! Cria Alec en tendant le papier a
Avery.
Celui-ci regarda attentivement la feuille, ou plutôt la photo qui était imprimée sur cette feuille. Elle montrait Alec prenant Avery, la
photo avait était prise hier au soir. En gros, en dessous il y avait écrit : « Trouvez vous ça normal ? »
Avery lâcha la feuille et releva ses yeux brouillés de larmes dans ceux de son amant.
- Putain, Alec qui a fait ça …
Alec prit Avery tendrement dans ses bras et le consola :
- Chut, mon ange.
- Pourquoi … merde on est un couple comme tout le monde, pourquoi
faut-il qu’on nous fasse ça ?
Alec déposa un baiser sur les lèvres d’Avery, lui montrant tout l’amour qu’il lui portait.
- Je t’aime Avery …
Avery renifla un bon coup, releva la tête et regarda Alec avec haine et murmura :
- Crois, je vais trouver l’enfoiré qui a distribué ça, et crois moi
il va souffrir.
Avery ouvrit alors la porte en fracas, toisant les deux garçons qui se trouvaient dans les toilettes. Il prit la main d’Alec et traversa
toute la cours jusqu’au bâtiment administratif.
A peine entré, il se dirigea directement vers la salle du directeur et entra sans même frapper.
- Heu … Que faites vous la ?! Je vous pris de sortir de mon
bureau immédiatement !
- Non. Répondit simplement Avery.
Il prit une chaise et s’y assit, puis commença :
- Je sais très bien que vous êtes au courant. Je veux savoir QUI a
fait ça ?
- Vous parlez sans doutes du tract ? Et bien je ne sais pas de qui il
vient.
- Ne vous fichez pas de moi, le papier vient de la photocopieuse du
lycée.
- Et bien les seules personnes a avoir accès à la photocopieuse son
le président du conseil des élèves, le secrétariat et moi-même.
Avery quitta le bureau sans un mot, Alec l’attendait dehors.
- On va voir Kyle.
- Kyle ?
- Le seul élève a avoir la clef de cette putain de
photocopieuse !
Alec suivait son amant de près, lorsqu’ils arrivèrent devant Kyle, un grand blond aux cheveux hirsutes, habillé de façon très
spéciale.
- Kyle ?
- Oh, salut les gars … Dit-il, gêné.
- On aurait à te parler, je pense que tu sais de
quoi ?
- Heu … nooon.
Après que Kyle ai rabâché une bonne centaine de fois qu’il ne savait pas d’où venait ces photocopies, il a finalement lâché le
morceau :
- Ok, c’est bon, c’est quelqu’un qui m’a demandé de le
faire.
- QUI ?! Hurla Avery de plus en plus hors de lui.
- Aspen …
Avery ouvrit grand les yeux, puis laissa Kyle en plan pour partir à la recherche de cette salope d’Aspen. Une fois
trouvée :
- Avery ! Alec … Dit-elle d’une voix mielleuse.
Ni une, ni deux la main d’Avery atterrit sur la joue d’Aspen qui s’écroula sous la violence du choc.
- Mais t’es malade, frapper une fille ! Dit alors une autre
fille.
- Oui, c’n’est pas bien … Mais t’as oublié un détail, je suis homo,
les filles j’m’en branle.
Il regarda alors Aspen et lui dit :
- Maintenant, petite conne, t’avise plus jamais de dire ou même de
penser quoi que se soit envers moi ou Alec, ok ?
- … ouais … Répondit-elle.
Avery quitta alors le lycée, se savant de toute manière viré.
La fin de la semaine arrivait. Avery était en route pour aller chez son oncle, qui habitait à 45 minutes en TGV. Cet oncle, Avery ne
l’avait jamais vraiment vu. Il savait juste qu’il était plus jeune que sa mère et qu’entre eux deux ce n’était pas l’amour fou. Le train arrivait enfin, Avery descendit. Il n’avait pas prit de
bagages, juste son téléphone portable et son portefeuille. Sur le quai, un grand bonhomme l’attendait. Il brandissait une pancarte avec écrit en gros « Avery-Chou » dessus. Avery était
déjà mort de honte en voyant la pancarte, il l’était d’autant plus quand il vit la personne qui l’attendait : Une grande carrure, des cheveux … roses ! et aussi des collants roses, un
tee-shirt rose et des chaussures compensées roses, une MINI JUPE rose.
Le tout porté par un homme … (maquillé, évidemment). Avery aurait voulu se cacher dans un trou de sourie. Il s’avança près de
l’énergumène et dit :
- Heu … Je suis Avery !
- Oh, comme tu es mignon ! S’écria la folle.
- … Merci.
- Je suis Baby, un ami de ton oncle !
- Ami ?
- Oui, ami, pas plus ! Petit coquiiiiiin.
Baby « grogna » et emmena Avery vers la sortie. Dans le parking Avery se figea devant la « voiture » dans laquelle
Baby montait : un corbillard rose flashy.
Piouu, désolée pour l'attente, j'ai pas ma bossé cette semaine =) Baby ForEver (l) XDD
Piouu, désolée pour l'attente, j'ai pas ma bossé cette semaine =) Baby ForEver (l) XDD
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