Bonsoir tout le monde ! Oui, je sais ce que vous vous dites, encore une nouvelle fic O.O Mais, je tiens quand même à préciser, elle ne sera pas très longue, 3-4
chapitres tout au plus =) Et puis, cette fic n'est pas exactement comme les autres, c'est la premiere fois qu'un de mes personnages principal est "à la base" une fille. Donc, je ne sais pas si on
peut considerer cette fic comme 100% Yaoi, mais bon ... En esperant que ça vous plaise, kiiiisu <3
CHAPITRE 1
- Vous allez compter a rebours en partant de 10.
- 10 … 9 … 8 … 7 … 6 …
Je m’appelle Andrea Parker, j’ai 19 ans et je ne suis pas une personne banale. On peut dire que j’ai un ego surdimensionné et j’ai plutôt tendance à prendre les gens pour des
imbéciles. Si je suis aujourd’hui allongée là, sur la table d’opération, c’est que récemment, il s’est passé des choses pas communes. En effet, aujourd’hui mon rêve devient réalité, je vais
devenir un garçon. Bon, il faut aussi expliquer le pourquoi du comment :
C’était il y a une semaine, je me réveillais en sursaut dans mon lit, une horrible douleur à la poitrine. Je tapais sur mon amant, endormi dans le lit, pour le
réveiller.
Un quart d’heure plus tard, j’étais dans le service des urgences, tordue en deux sur un siège. Un médecin est alors venu, m’a emmenée et auscultée.
- Mademoiselle, il semblerait que vous … avez développé une maladie, une
sorte de … C’est difficile à expliquer, je n’ai jamais rien vu de pareil !
- Pardon ?
- Il s’agirait d’une forme évoluée de cancer, ou autre chose … Je vais
devoir vous opérer.
- Quoi ?
- On pourra ensuite faire des recherches pour découvrir …
- Donc, vous voulez vous faire de l’argent en me retirant les
nichons ?
- Cela pourrait être grave, et …
- Très bien, pourquoi j’accepterais ?
- Je …
Le médecin m’avait regardé, et avait réfléchi quelques instants pour finalement me dire :
- Je vous offre ce que vous voulez, je parle en terme d’opération. Une
lipoaspiration, collagène …
- Faites moi devenir un homme, un homme parfait, un homme beau, un
dieu.
Voila ma dernière phrase, ce pauvre était indécis et moi je me demandais se qu’il m’avait prit de dire une chose pareille.
C’est vrai, j’ai toujours voulu être un homme. Quand j’étais petite, je jouais les garçons manqués, je faisais pleurer les autres filles. Elles étaient pour moi tellement
cruche, avec leurs stupides Barbies. La personne que j’admire, c’est mon frère, Gale. Il est, pour moi, l’idéal parfait. Je sais qu’au fond j’ai toujours voulu lui ressembler.
Une autre histoire, ma famille. Il est clair qu’après, si je devenais un homme, jamais je ne leur reparlerais. Je veux commencer une nouvelle vie, être l’homme que j’ai
toujours été au fond de moi. Je me fait rire, je sais que je parais débile, mais je m’en fou. Après tout, je sais que je l’ai toujours voulu. Et il y a aussi Shayne, mon petit ami. Je crois que
notre histoire est la plus belle chose qu’il m’a été donné de vivre. Shayne est rédacteur en chef dans un magazine de mode. Il est d’ailleurs assez réputé dans ce métier. Bref, c’était
inévitable, pour vivre ma vie d’homme, j’allais devoir le perdre. Cela me rendais malade, mais il le fallait, non ? Comme on dit, il faut parfois faire des sacrifices, je ne sais pas si
celui là est à ma portée.
Je vais disparaître de sa vie, de leur vie a tous. Ils garderons de moi ce souvenir de trahison, d’abandon mais peut importe.
- Vous êtes en salle de réveil, l’opération s’est bien passée …
C’est cette douce voix qui me sortie plus ou moins de mes rêves. J’avais mal partout, à chaque endroit, je souffrais. Allongé dans mon lit, je sentais des bandages enserrer mes
bras, mes jambes, mon torse, mon visage. J’essayais d’ouvrir les yeux, impossible. Ce chirurgien a donc pensé bon de me refaire les yeux ?
Je ne sais combien de temps je suis resté là, je suis surprit quand l’infirmière m’apprend que cela ne fait que 3 semaines.
Le chirurgien entre dans la pièce, j’entends la porte s’ouvrit puis se refermer.
- Alors, Andrea comment allez vous ?
Je murmurais un faible « bien », puis sentit le médecin s’approcher.
- J’ai une bonne nouvelle pour toi, aujourd’hui on te retire certains
bandages.
- … cool …
Deux coups de ciseaux plus tard, me voila libéré de partout, sauf de l’entrejambe. Je regardais mon corps dans la glace, il ressemble à celui d’un homme. Malgré les hématomes,
mon torse est magnifiquement sculpté, et mon visage ! J’ai l’impression d’avoir fait un combat de boxe mais je me trouve belle. Beau, pardon. Par contre, mon corps me faisait toujours un mal
de chien.
- Bon, je pense que demain, vous pourrez rentrer chez vous. Vous reviendrez
me voir dans 2 semaines pour défaire le dernier bandage.
- Ok.
- Quelqu’un peu venir vous chercher ?
- Non.
Le lendemain, comme prévu, je me retrouvais dans un taxi en route pour chez moi, c’est-à-dire, l’hôtel. Dans ma vie d’avant, je vivais avec Shayne. Son souvenir me serra le
cœur. Le taxi se stationna devant l’entrée, je descendis puis tendit un billet au chauffeur suivit d’un « gardez la monnaie ». J’entrais dans l’hôtel. Il était assez luxueux, sans être
non plus un palace. Je m’avançais vers le comptoir puis retira la clef de la chambre 217. Dans l’ascenseur, je montais avec une femme. Une très belle femme qui ne cessait de me dévisager. Elle
cru bon de faire la conversation :
- Mon Dieu, que vous est-il arrivé ?
- Oh, rien du tout. J’ai juste changé de sexe.
Elle me regardait d’un air suspicieux et se sentit presque obligée de rajouter :
- Je m’appelle Elizabeth.
- Andrea.
Dieu merci, j’avais hérité d’un nom mixte. Côté sexualité, ça ne changeait pas vraiment, j’étais bisexuel mais quand même bien plus attiré par les hommes. Elizabeth continuait
à jacasser comme une pie, je ne l’écoutais même plus. Voila pourquoi j’ai toujours pensé être un garçon : je ne supportais pas les femmes. Enfin, dans mon lit, ça me suffisait. L’ascenseur
s’arrêtait enfin au 3eme étage. Je sortis sans même dire au revoir à la fille, en oubliant par la même occasion son prénom. J’entrais dans la chambre, elle était dans les tons marron, vert et
turquoise. Très jolie.
Je m’étalais sur le lit, posant mon bagage par terre, j’en profitais pour finalement m’assoupir. Je me réveillais vers 22 heures, j’improvisais une sortie. Je n’avais
malheureusement pas eu le temps de renouveler ma garde robe, quelques semaines plus tôt, j’avais « emprunté » une ou deux chemises et quelques pantalons et sous-vêtements à Shayne. Je
sortais donc vêtu d’un jean bleu, d’une chemise noire ouverte mais pas trop pour ne pas faire voir mes hématomes et autres pansements, et de converses noires également. Sur le tout, j’avais
revêtu ma veste en cuir noire. A peine sorti, je savais déjà où j’allais : une boite de nuit gay. Le club s’appelait « MADE », je n’y étais jamais allé, étant encore une femme,
mais on m’en avait tant venté les mérites que je ne pus m’empêcher de m’y rendre. Je pris un taxi qui me conduit sur une avenue, je sortais en payant. A l’arrivée, une queue monstre faisait déjà
face à l’entrée, j’allais déjà me mettre à la fin de celle-ci quand un vigile s’approcha de moi et me tira vers l’entrée. Il me dit :
- Les beaux mecs passent les premiers !
Je lui lançait un charment sourire, puis entrai sous les cris mécontents de ceux qui faisait encore la queue. Je m’avançais vers le bar, me commandai une coupe de champagne
puis traversai périeusement la piste de danse, puis m’affalais finalement sur la banquette d’un canapé. Je sirotais mon champagne quand un homme s’assit à mes côtés. Il était très –très- beau,
dans les 1m90, fin, la peau très pale et les cheveux cuivrés.
- Bonsoir … Murmura t-il, sa voix était douce, très
sensuelle.
- Bonsoir.
- Je voulais vous demander …
- Oui ?
- Êtes vous mannequin ?
Franchement, j’ai connu mieux comme technique de drague …
- Non, pourquoi ?
- Je suis directeur d’agence, je vous veux …
Alors là, je tombais des nues. Soit 1) C’était le plan le plus foireux de ma vie, soit 2) Ce mec raconte le même baratin à tous les mecs qu’il veut mettre dans son
lit.
- Je ne veux pas coucher avec vous. Lui répondis-je. Car, il ne fallait
pas oublier que malgré tout, j’étais toujours folle, fou amoureux de Shayne, et que pour moi, cela reviendrait à le tromper.
Il ria franchement.
- Moi non plus, rassurez vous, je suis hétéro. Je viens ici chercher de
nouvelles recrues.
Il me tendit une carte.
- Tenez, appelez moi quand vous voudrez …
- D’accord, merci.
Il me planta alors, je décidais de rentrer. J’avais, visiblement, jugé mon corps assez remit pour cette sortie, je m’étais trompé.
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