CHAPITRE 15
- Petit récapitulatif, parce que j’ai pas dit l’âge des persos et que ça peut porter a confusion : Aidan a maintenant 22 ans, Devan 23, Terrance a 21 ans, Jukka en a 31 sinon, le petit Kale a 8 ans =D J’l’aime celui là XD -
- Arrête, Aidan …
Aidan se leva, Devan fit de même.
- Excuse moi, de t’avoir laissé. Tu es une des personnes les plus importantes pour moi, mais …
- Mais il y a Jukka.
- Oui.
- Tu l’aimes toujours autant ?
- Oui.
- Je vois. Murmura Devan, dépité.
C’est alors qu’arriva Terrance, deux pommes d’amour à la main.
- Devan, je t’ai prit une …
Il stoppa sa phrase en voyant Aidan.
- Bonjour ! Lança Terry, d’une voix enjouée.
- Bonjour.
Devan vit le regard meurtrier d’Aidan sur Terrance, mais ne dit rien. Il fit les présentations :
- Aidan, je te présente Terrance.
- Enchanté, dit Aidan, qui visiblement n’en pensait pas un mot.
- Terry, tu veux bien nous laisser 5 minutes ?
- Ouep mon cœur, j’t’attends devant le marchant ambulant.
Devan regarda son nouveau meilleur ami s’éloigner, puis revint vers Aidan.
- C’est qui, lui ?
- Mon meilleur ami.
Aidan tourna la tête brusquement vers Devan. Son meilleur ami ? Pour Aidan, Devan était le seul et l’unique meilleur ami qu’il n’ai jamais eu, et même s’il avait était un salaud profond avec lui, jamais il n’aurait d’autre ami aussi proche que lui. Comme ce Terrance pouvait-il prétendre être son nouveau meilleur ami ? Il ne le connaissait depuis peu, par rapport à eux qui se connaissaient depuis toujours. Aidan était dans une rage folle, mais ne laissa rien paraître. Mais il ne trompa pas Devan, qui remarqua illico sont état.
- Tu es jaloux ?
- De quoi ?
- De Terry.
- Pourquoi je serais jaloux de ça ?
Devan se mit a rire, Aidan était toujours le même, toujours enfantin, égoïste.
- Pourquoi tu es jaloux ?
- Je ne suis pas jaloux, je te dis ! Arrête de dire que je suis jaloux, c’est faux, faux, t’entends ! Et puis pourquoi c’est lui ton meilleur ami, hein ? Je n’étais pas bien moi, comme meilleur ami ?
- …
- Pourquoi tu dis rien ? Tu penses que je ne mérite même pas ton amitié ?
- Je le pense. Répondit sincèrement Devan.
- Pardon ?
- Je pense que tu ne me mérites pas. Tu m’as abandonné, je te rappelle. Et maintenant tu viens me voir, tu me fais une scène parce que tu es qu’un putain d’égoïste qui pense qu’a sa gueule ! Tu veux vraiment avoir une raison d’être jaloux ? Lui et moi, on baise ! Souvent et c’est vraiment génial. Il me prend, je jouis comme jamais avec lui …
- Arrête … Murmura Aidan, tremblant.
- Ca te fais quoi de savoir ça ? Tu as mal ? Je te fais souffrir ? Peut-être que tu n’es pas si égoïste que ça. Ou alors tu nous fais un caprice ? Comme un gosse a qui on aurait refusé d’acheter un jouet ? En plus, les gosses, ça te connaît, maintenant que tu élèves le tient avec l’homme de ta vie ! En plus, t’es le juste milieu : 10 ans de plus que le fils, 10 ans de moins que le père ! Dans 5 ans ce sera le petit que tu baiseras ?
Aidan pleurait, tremblait. Comme Devan avait pu devenir si méchant ? Lui dire des paroles si blessantes. Sans réfléchir, il le gifla, le plus fort qu’il put. Devan porta sa main sur sa joue rouge, Aidan n’y était pas allé de main morte. Il regarda alors Aidan quelques instants, puis tourna les talons et partit en direction de Terrance qui regardait la scène de loin.
Aidan vit son ancien meilleur ami partir, mais restait planté au milieu de l’allée, encore abasourdi par ce qui venait de se passer. Pourquoi Devan avait-il réagit ainsi ? Durant ces quatre années, avait-il nourrit une haine pareille envers celui qu’il disait aimer plus que tout ? Aidan décida de finalement rentrer chez lui. Arrivé devant sa porte, il la déverrouilla puis entra à l’intérieur. Il se dirigea de suite vers le répondeur et vit qu’il avait 3 messages.
« Jeudi 20 Juin, à 16 heures 58 : Bonjour Aidan, c’est maman ! Je voulais savoir si tu allais bien et si tu avais mangé les gâteaux que je t’avais fait ! Rappelle moi dès que tu as le temps, et passe le bonjour a Jukka ! Bisouuus ! »
« Jeudi 20 Juin, à 18 heures 32 : Bonjour, je suis le gérant de l’hôtel Royal, il semblerait que vous ayez oublié une mallette dans la chambre que vous avez occupée dans la journée du mercredi, merci de venir la chercher et de me rappeler au 01 47 73 44 29 »
Aidan regarda le répondeur d’un air bizarre. Que Jukka faisait-il dans un hôtel la veille ? Il se souvenait que son amant lui avait dit qu’il avait un rendez-vous dans la matinée, mais dans un hôtel ? Pour vérifier ses doutes, Aidan composa le numéro de l’hôtel, puis attendit que quelqu’un décroche.
- Hôtel Royal, bonsoir ?!
- Bonsoir, j’aimerais parler au gérant …
- Bien sur, je vous le passe.
- Merci.
Aidan attendit quelques minutes, puis il entendit quelqu’un prendre le combiner puis dire :
- Allo ?
- Bonjour, vous m’avez laissé un message comme quoi mon …frère avait laisser une mallette dans un chambre …
- Oh, oui ! Vous pourriez lui demander de passer la prendre ?
- C’est qu’il est à New York pendant un mois, mais je peux venir la chercher.
- Très bien, je vous attends.
Aidan raccrocha après avoir demandé l’adresse. Il se rendit dans un quartier paumé de la grande ville, puis tomba devant l’hôtel. C’était un hôtel assez classe, un trois étoiles. Il poussa la grande porte en verre, puis se dirigea vers la réception.
- Bonjour, je viens voir le gérant …
- C’est moi.
- Je viens pour la mallette.
- Ah, la mallette de votre frère !
- C’est ça …
- Vous ne vous ressemblez pas du tout …
- Heu … Jukka, a … été … Adopté !
- Oh.
- Ses parents sont morts dans un incendie.
- Oh, quelle horreur.
- Oui … Au fait, mon frère était seul, hier ?
- Non, il était accompagné d’une femme.
- Oui, heu … je pourrais avoir cette mallette ?
- Bien sur.
L’homme tendit à Aidan la mallette, puis le salua.
Aidan retourna chez lui, posa la mallette sur le lit, puis l’ouvrit. Il avait peur de ce qu’il allait trouver, mais l’ouvrit tout de même. Il y avait des feuilles blanches, des stylos et un dossier qui attira son attention. Il ouvrit la pochette et vit une feuille avec quelques lignes concernant un client quelconque.
- Je me suis fait des films, je suis nul.
Il referma la mallette, puis la posa sur le fauteuil près de la fenêtre. Il entendit alors son portable sonner, il décrocha.
- Salut mon cœur !
- Jukka ! Comment tu vas ?
- Bien et toi ?
- Pareil. Alors New York ?
- Je suis encore à l’aéroport.
- Ah, tu m’appelles en sortant de l’avion ? Ton vol, s’était bien ?
- Oui, y’avait des supers cacahuètes, au retour, je t’en prendrait.
- Merci !
Ils parlèrent quelques temps, puis raccrochèrent. Aidan alla se coucher, content d’avoir eux son amant au téléphone. Il s’endormi quelques minutes plus tard.
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