CHAPITRE 10

 

Ce chapitre est spécialement dédié a Leyouyou, a qui je l’avais promis =D Il se passe pas grand-chose au début mais après ... <3 XD Bon, j’espère que ça satisfera ton … imagination =D

ChTaim <3

Bonne lecture à tous =D

 

 

Il était 3 heures du matin à New York, Gaël et Enéa dansaient collés-serrés sur la piste de la boite gay. Yan, de son côté, ne se gênait pas non plus pour allumer tous les mecs mignons présents. Il avait revêtu sa tenue de « séducteur » qui lui allait, il faut le dire, a merveille.

 

-          Tu es sublime … C’est quoi ton nom ?

-          Yan.

-          Moi je …

-          Ta gueule, le coupa t-il.

 

L’homme ne répondit pas, puis sourit et continua à danser tout en maintenant les hanches de Yan de ses mains.

De son côté, Emet était assit au bar, il sirotait un martini quand soudain Met s’adressa à lui.

 

« Je ne sais vraiment pas ce que tu fais là, tout le monde te mate. »

« Au moins, je drague pas, tu devrais être content ! »

« Ne soit pas agressif avec moi ! »

« Je ne suis pas ton jouet, toi arrête d’être possessif ! »

« Si je fais ça, c’est parce que je t’aime, tu sais … Tu comptes plus que tout pour moi, te voir parler avec d’autres me rend fou … »

 

Emet soupira. Il ne savait plus quoi penser, d’un côté il aimait Met, de l’autre celui-ci lui faisait terriblement peur. Il était perdu et sa récente rencontre avec sa moitié n’avait fait qu’augmenter son trouble.

Il jeta un regard à Yan, qui semblait être en excellente compagnie : il était entouré de deux charmants males, blonds tous les deux. L’un essaya de rentrer la main sous le t-shirt de Yan, mais le châtain le repoussa.

 

A quelques pas de la, Gaël et Enéa s’étaient finalement installés sur une banquette à se dévorer de baisers. Ils s’étaient finalement éclipsés …

 

Toujours collé à ses deux males, Yan les regardaient partir. Il repoussa finalement les deux blonds, puis sorti dehors en courant. Il étouffait dans cette boite.

 

-          Yan ?

-          Ga…ël ?

-          Que fais-tu là ?

-          Je … rien. Je prends l’air, enfin j’ai chaud, tu vois.

-          Tu pleures.

 

Yan ne pouvait plus se retenir, il laissa les larmes couler à flot. Gaël le rejoignit, puis le porta jusqu'à un banc.

 

-          J’en ai marre, de faire comme si rien n’était !

-          …

-          Je souffre trop, à cause de toi.

-          Je sais …

-          Alors pourquoi tu m’as embrassé, la fois dernière !

-          Parce que j’en avais envie, c’est tout.

-          Et tu t’en fous ? Je te signale que tu t’es barré après !

-          Emet venait de tomber dans les pommes !

-          Tu mens, il est tombé et après tu m’as embrassé !

-          Bon, oui, je l’avoue, je suis attiré par toi, t’es content ?!

-          … Je … non.

-          Tu veux quoi d’autre, maintenant ? Je suis désolé, Yan, mais je suis amoureux d’Enéa.

-          ...

-          Je sais que ça te fait de la peine, mais … passe à autre chose, bon sang !

-          Tu crois que c’est facile, peut-être ! En plus, nous sommes amis, je devrais rester là et penser à autre chose alors que je n’ai qu’une envie c’est de te sauter dessus ? Bordel, Gaël, tu comprends rien !

 

Gaël ne répondit pas, il savait que parlait aggraverait la situation, et que Yan en serait d’autant plus malheureux.

 

-          Je crois que je vais suivre ton conseil, et t’oublier. J’essaye depuis seulement 5 ans, peut-être que dans encore 5 ans, j’arriverais a ne pas penser à toi pendant 3 heures d’affilé !

-          Arrête tes sarcasmes …

-          Mes sarcasmes, ça me fait plaisir de les dire, et en plus, je t’emmerde ! Tu sais quoi, je vais aller rechercher les deux beaux mecs de tout à l’heure et je vais les baiser ! Je vais tenter de garder les yeux ouverts, parce que sinon je risque de fantasmer et de t’imaginer à leur place ! Et puis peut-être que j’attraperais le sida, et que je crèverais, tu pourras vivre ta vie parfaite avec son rital de merde !

 

Un bruit sourd retenti, Yan venait de se prendre la baffe du siècle par Gaël. Celui-ci avait les larmes aux yeux, Yan sourit.

 

-          Excuses moi, c’est le « rital » qui t’as fait sortir de tes gonds ?

-          T’es qu’un abruti ! Tu crois que je vais te laisser crever, hein ?

-          C’est pourquoi ce que tu es en train de faire.

 

Yan se leva et partit sur ces mots. Il espérait du fond du cœur qu’ils l’ai fait réagir. Au point ou il en était, il tentait tout. Il voulait avoir Gaël, par tous les moyens possibles …

 

 

-          Quelle belle discussion, dit Enéa, tout en s’avançant vers son amant.

-          Tu étais là, mon ange ?

-          Oui. Il t’aime comme un fou.

-          Je sais.

-          J’ai peur …

-          De quoi ?

-          Que tu tombes dans ses bras.

-          Je t’aime, toi. Que toi.

-          Je sais, mais … il est vachement beau, et puis il te supplierait presque avec son air angélique …

-          Tu ne me fais plus confiance ?

-          Pour être honnête, je n’ai rien à craindre pour les autres mecs … mais pour lui, c’est différant.

-          J’ai envie de toi. Dit brusquement Gaël.

-          Tu changes de sujet.

-          Baise-moi, je te dis !

 

Enéa sourit, puis entraina son amant par la main, pour rentrer dans leur hôtel. Une fois la porte déverrouillée, Enéa pénétra dans la pièce sombre, tout en embrassant Gaël. Ils tombèrent sur le lit, Gaël à califourchon sur Enéa.

Le blond retira le t-shirt bleu de son amant, puis fit glisser sa langue sur son torse, le caressant. Il ouvrit alors la ceinture du brun, puis le bouton de son jean et finit par tirer la braguette. Il descendit le pantalon d’un coup sec, le boxer tomba en même temps.

Gaël, n’y tenant plus, passa sa langue le long du sexe gonflé de l’Italien, qui poussa un cri pour faire comprendre à son amant d’avaler son sexe, Gaël s’exécuta. Il débuta alors des vas-et-viens rapides, resserrant le plus possible la bouche autour du membre. Le blond sentait Enéa proche de la jouissance, il lâcha le sexe.

Gaël se remit debout, puis commença un striptease des plus chauds. Il retira lentement son gilet, puis son haut. Il finit par le pantalon et le boxer, il se rapprocha ensuite du brun tel un prédateur, puis se remit à califourchon sur lui, se frottant sur la verge de son amant.

Après quelques supplications de la part d’Enéa, Gaël s’empala sur son sexe, dans un soupire d’aise.

 

-          Assis toi … Entre la complètement … Murmura Enéa, rouge d’excitation.

 

Le blond s’exécuta, puis enfonça le sexe dressé et dur profondément. Il se souleva, puis se rassis d’un coup brusque, leur procurant un plaisir intense. Gaël réitéra plusieurs fois ce geste, puis les deux amants jouirent, Enéa avant Gaël.

Gaël libéra le membre encore prisonnier de son anus, puis s’allongea sur le dos, en sueur. Il caressa le bras de son amant, puis lui murmura :

 

-          Encore … Fous la moi encore, Enéa … Profondément, je veux la sentir passer … et repasser …

-          Tu m’excites beau blond … Répondit Enéa, tout en soulevant les jambes de Gaël, autour de sa taille.

-          Sois violent … J’aime.

 

Enéa sourit, puis s’enfonça dans le blond d’un coup puissant, qui aurait puis le faire déjà jouir s’il ne s’était pas retenu. Il regarda Gaël, qui mordait sa lèvre inférieure, puis donna un coup de reins tout aussi puissant. Il continua ses vas-et-viens à une vitesse frénétique, les deux amants hurlaient. Ils jouirent de nouveau, puis Enéa s’écroula sur Gaël, après s’être retiré.

 

-          Y’a pas a dire, tu baises comme un dieu, dit Gaël, en caressant les cheveux de son ange.

 

Enéa sourit, puis ils se mirent sous les couvertures, l’un contre l’autre.

 

 

***

 

Yan rentrait dans la chambre d’hôtel complètement ivre. Après avoir quitté Gaël quelques heures plus tôt, il était allé au bar et avait bu, énormément. Il avait aussi accepté une fellation dans les toilettes de la boite miteuse, puis il était parti. Il avait ensuite écumé quelques autres bars, avait encore plus bu et était finalement rentré.

Il marchait en titubant dans la pièce noire, se cognant à tous les meubles. Tout à coup, la lumière s’alluma sur Gaël, totalement nu. 

 

-          C’est que … t’es chaud … ! Dis-moi !

-          Tu es ivre !

-          IVRE DE SEXE ! Hurla Yan, tout en riant.

 

Il tira Gaël dans la chambre  ou, quelques minutes auparavant, les deux amants s’étaient fait plaisir, puis allongea Gaël sur le lit et se posa sur lui.

Enéa ouvrir un œil en sentant un poids sur le côté du lit. Il fut excité en regardant son amant se faire masturber par Yan, il se releva et se dirigea vers eux.

 

-          Enéa, restes ou tu es, c’est déjà … Huuuum … !

 

Gaël avait joui, sans prévenir. Yan savait s’y prendre. Le brun s’approcha dangereusement des deux autres, puis caressa le torse de Yan, qui avait retiré son t-shirt. Celui-ci lui lança un regard provocateur, puis attira sa bouche pour l’embrasser avec force. Gaël était électrisé de voir son amant et son meilleur ami se léchant de cette manière, totalement fou devant le sexe déjà gonflé du brun et la bosse du châtain. Il se leva puis colla sa bouche à celles de ses deux « partenaires » puis mélangea leurs langues dans un ballet infernal.

Yan lâcha leurs bouches, puis allongea Gaël, tandis qu’Enéa l’embrassait toujours, il retira son jean rapidement, pour se retrouver nu.

 

-          T’es vachement bien monté … Murmura Gaël, les yeux rivés sur le sexe de Yan, imaginant se faire pénétrer encore et encore par un membre aussi imposant.

 

Yan sourit, puis caressa le sexe de son vis-à-vis, puis Enéa éleva la voix :

 

-          Prends-le !

 

Le châtain s’exécuta, et entra violemment en Gaël, qui serrait les dents sous la douleur.

Yan glissa en lui, lui arrachant déjà quelques gémissements. Enéa tendit au blond son sexe, qu’il prit aussitôt en bouche, pour le sucer en de long vas-et-viens, rythmés par ceux que lui prodiguaient Yan. Tous finirent par jouir, les uns après les autres, dans un brouhaha de gémissements et de cris étouffés …