CHAPITRE 14
Une fois dans sa chambre, Devan avait glissé sous la couverture, réfléchissant. Des larmes coulèrent sur ses joues, Aidan lui manquait, Aidan, c’était sa vie. Il passa ses mains le long de son torse dénudé, puis se caressa par-dessus son boxer. L’envie trop forte, il finit par baisser son boxer à mi-cuisses et il écarta ses jambes. Il lécha deux de ses doigts, puis les enfonça dans son anus dans un gémissement de plaisir. Il les fit entrer et sortir, tout en pensant à Aidan, qui devait prendre du bon temps dans les bras d’un autre.
Dans son acte, il n’entendit pas la porte s’ouvrir sur Terrance qui le regardait faire, excité. Il s’approcha de lui, et, devant son lit, enleva son boxer. Il se mit sous la couette, Devan ouvrit les yeux, surprit. Terrance retira ses doigts, puis, sans prévenir, s’enfonça en lui. Devan hurla de plaisir et s’agrippa au dos de Terrance.
- Ah … Terry … Plus fort …
Terrance accéléra, donnant à présent des coups violents. Voir Devan hurler comme cela ne faisait que l’exciter d’avantage. Il passa alors sa langue sur les lèvres de son ami, et finit par l’entrer à l’intérieur de sa bouche. Ils se libérèrent, Terrance ne prit même pas la peine de se retirer et continua ses vas et viens.
Quelques heures plus tard, les deux amis s’étaient endormis, après de multiples ébats.
Le lendemain, chez Aidan et Jukka.
- Salut, mon ange …
- Bonjour …
Aidan se redressa, faisant glisser les couvertures sur son corps nu.
- Aidan, remonte ces couvertures si tu ne veux pas que je te saute dessus dès le matin.
Aidan ne remonta pas pour autant les couvertures et monta sur Jukka qui le regardait avec des yeux pétillants.
- Dis, mon cœur ?
- Oui ? Dit le blond.
- Tu as encore de la famille en Finlande ?
- Peut-être deux ou trois tantes, mais rien de plus.
- Ok.
- Pourquoi ?
- Je ne sais pas, je me disais que … j’aurais bien aimé connaître tes parents.
- Ca va être dur, ils sont morts il y a 15 ans.
- Oh, je suis désolé.
- C’est rien, ne t’en fais pas.
- Ils sont morts comment ?
- Ma mère s’est suicidée, mon père a chopé le sida quelques mois après.
- Quelle horreur, ton père devait être tellement triste d’avoir perdu sa femme …
- Ne les plaints pas, s’il te plait, c’était des abrutis. Ils n’ont jamais pensé qu’ils avaient des enfants qui pouvaient avoir besoin d’eux.
- Tu as des frères et sœurs ?
- Un frère et deux sœurs.
- Ah.
- On ne se parle plus depuis des années.
- Ce n’est pas la joie dans ta famille …
- On s’est tous fâchés pour des questions d’argent, je voulais garder la maison dans laquelle j’avais passé la moitié de ma vie, mais ils voulaient vendre, alors je les ai laissés, mais ma sœur est partie avec tout l’argent de la vente, moi je m’en fichais, mais ils se sont tous mit contre moi parce qu’il leur fallaient un coupable. Enfin, ils ne me manquent pas, quoi.
- Je suis bien content de m’entendre si bien avec ma mère.
Jukka sourit, puis déposa un baiser sur la bouche de son amant.
- Mon ange, tu devrais te préparer, tu commences bientôt.
Aidan regarda le réveil, puis constata qu’en effet, il était en retard.
- Merde …
- N’oublies pas, j’ai mon voyage d’affaire, je pars ce soir.
- Une semaine ?
- Un mois.
- Un mois ! Tu vas ou ?
- New York.
- Ramène moi un sweet.
Jukka ria, puis lui promis son sweet. Une demie heure plus tard, Aidan avait revêtu sa tenue de policier, et s’apprêtait à partir travailler.
- A dans un mois mon ange, je t’appelle quand je suis arrivé.
- Tu vas me manquer …
- Toi aussi.
- Je t’aime.
- Moi aussi.
- Je dois y aller.
Jukka embrassa son amant, puis celui-ci partit, triste de laisser l’homme de sa vie partir un mois loin de lui.
Aidan arriva au commissariat avec un quart d’heure de retard.
- Encore en retard, Aidan ! Dit un homme assit, les pieds sur son bureau.
- ‘Scuse Lance.
- C’est bon, je t’ai pointé !
- Merci !
Aidan s’approcha de son collègue, puis prit une chaise et s’assit à côté de son bureau.
- Alors … Pourquoi t’es resté au lit plus longtemps … ?
- Mon chéri part en voyage d’affaire pendant un mois.
- Oh, et tu lui a montré la « profondeur » de tes sentiments contre la porte ?
- Lance ! Cria Aidan, mort de honte.
Lance partit dans un grand éclat de rire, puis bu une gorgée de café. Lance était un homme de 28 ans, il avait des yeux noisette et des cheveux bruns foncés. Il était plutôt grand -1m87- et avait le teint clair et un corps musclé mais pas trop.
- Alors, on a quoi de prévu aujourd’hui ? Demanda Aidan.
- On fait une descente dans l’est de la ville, puis on remonte vers le nord-est pour aller chercher des hot-dogs au stand qui en fait des succulents.
- Tu sais Lance …
- Quoi ?
- T’es vraiment un fonctionnaire.
Lance sourit, puis dit :
- Faut bien trouver des avantages à ce boulot.
Aidan lui lança un sourire éclatant, puis se remit à son bureau, ce mois promettait d’être long.
Il était 17 heures lorsque Aidan quitta son travail. Il se rendit chez lui en passant par un parc non loin. Il aimait se parc, d’ailleurs avec Devan ils allaient souvent se promener là-bas. Il sourit en voyant un arbre derrière des buissons. Un jour, Aidan et Devan avaient fait l’amour contre cet arbre, il s’en souvenait encore.
En passant devant le petit lac au milieu du parc, Aidan vit un homme assit sur le banc. Il reconnu de suite Devan et s’approcha de lui pour finalement prendre place a ses côtés sur le banc. Devan tourna la tête et sursauta en voyant son ancien amant.
- Aidan ? Demanda-t-il.
- Salut …
Un silence de mort s’abattit alors, l’un dévisageant l’autre.
- T’es flic ? Dit Devan, remarquant l’uniforme d’Aidan.
- Oui, depuis 6 mois.
- Cool.
Nouveau silence. Après quelques minutes, Devan se lâcha, puis prit Aidan dans ses bras.
- Aidan … Tu me manques …
- Toi aussi, Devan … Murmura Aidan, pleurant.
- Si tu savais comme je t’aime.
- Je sais …
Aidan se détacha alors des bras de Devan, puis lui sourit.
- Je suis désolé, Dit Aidan.
- …
- Je sais qu’on ne change pas le passé, mais …
- … Tu veux que je te pardonne ? Demanda Devan, réprimant un rire.
- Non, je ne te le demande pas, mais tous les jours, je m’en veux.
- Moi aussi, je t’en veux, je t’en veux de m’avoir abandonné alors que tu comptais plus que tout pour moi, je t’en veux d’avoir préféré un gars comme lui à moi, et je t’en veux de ne pas m’aimer co…
Aidan ne laissa pas à Devan le loisir de finir sa phrase, qu’il se jeta sur sa bouche et l’embrassa. Leurs lèvres se retrouvaient, leurs langues se caressaient. Aidan se recula lentement.
- Ne pense pas que je ne t’aime pas, Devan …
- …
- Je t’aime.
-- J'ai oublié, Edwige, bien sur que je veux bien que tu me racontes tous les trucs farfelus que tu imagines ! XD
Si tu veux -ou quelqu'un d'autre- m'en parler sur msn, n'hésite pas !
Mon adresse : Just-die@hotmail.fr ! Voila, bisous a tous et merci pour vos coms qui me font énormément plaisir ! (j'rigole pas, parfois quand je déprime, j'vais relire mes coms XD
>.<)
Kisu Kisu
Aku' --
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