-> Mon Blog

Partenaiiiiires !

Mon Logo (merci Electre <3) :



Partenaires :








-> Commentaires

Vendredi 16 mai 5 16 /05 /Mai 17:31

L’heure passa lentement pour trois des quatre garçons, Emet, lui, écoutait les paroles de la prof avec un intérêt remarquable, répondant au questions et animant le cours à lui seul.

Lorsque la cloche sonna, Enéa et Gaël sursautèrent et sortirent rapidement. Yan, lui attendait patiemment qu’Emet finisse de ranger ses affaires. Ils avaient prévu de rentrer ensemble après les cours, ce soir là.

 

Une fois hors de l’établissement, les deux châtains marchaient cote à cote, parlant de sujets inintéressants. Yan lança alors, en plein milieu de la discussion :

 

-          Je suis amoureux !

 

Emet leva la tête, puis regarda son ami en souriant. Il n’avait jamais connu son ami amoureux, juste quelques aventures de passage, mais il n’était jamais sorti avec qui que se soit par amour. Malgré tout, il ne collectionnait pas les conquêtes et refusait à bon nombre de fille le droit de l’accompagner lors d’une sortie. C’est vrai que côté physique, on pouvait dire que la nature l’avait gâté ! Il mesurait un bon mètre quatre-vingt-cinq, était fin et avait une peau halée qui se fondait parfaitement avec ses cheveux mi-longs châtains. De plus, ses yeux étaient d’un vert très pale.

 

-          Ah bon ? Je la connais ?

-          Et bien … c'est-à-dire que …

-          Quoi ?

-          Je peux te faire confiance ?

-          Bien sur !

-          Je suis … amoureux d’un homme, lâcha t-il.

 

Emet se retourna vers lui, d’un geste. Il planta ses yeux dans les siens, ahuri.

 

-          Tu es gay ?

-          Je ne sais pas bien …

-          Bah, je pense que du moment ou tu as envie de te faire sodomiser, y’a plus de question à se poser !

 

Yan sourit, puis ils s’arrêtèrent devant chez lui.

 

-          Tu montes ? Demanda t-il.

-          … Oui.

 

Les deux amis montèrent alors dans la chambre de Yan, qui était au deuxième étage de la spacieuse maison. Ils se posèrent sur le lit, puis Emet prit la parole :

 

-          Alors, c’est qui le gars dont tu es fou ?

-          Heu …

-          Dis moi !

-          C’est Gaël.

 

Cette fois, la mâchoire d’Emet –et celle de Met, par la même occasion- tombèrent.

 

-          Tu es sérieux ?

-          Oui.

-          Je ne veux pas te faire de la peine, mais tu sais comme moi que Gaël est assez …

-          Je sais, mais …  Quand je le regarde, je … je ne sais pas comment l’expliquer, mon cœur s’emballe, j’ai l’impression que je raconte que des conneries ! C’est affreux, Emet …

 

« Putain, Emet, j’espère que quand ils joueront à saute montons, on sera invités ! »

« Met ! Garde mon sexe dans mon pantalon, et arrête de dire des choses comme ça, tu sais aussi bien que moi que je suis hétéro ! »

 

Emet avait beau dire ça, la vérité, c’est qu’il en doutait et ça, Met le savait. Mais il savait aussi qu’Emet aurait préféré mourir plutôt que de l’avouer.

 

« Emet … tu sais très bien que les hommes te font envie ... »

« N’importe quoi ! »

« Très bien, demande à ton copain de te rouler une pelle, tu vas voir si t’aime pas ! »

 

Emet était coincé, il ne voulait pas donner raison à Met, et encore moins découvrir qu’il pourrait aimer embrasser un homme. Il finit par demander à Yan, le coupant dans ce qu’il venait de dire :

 

-          Je peux t’embrasser ?

-          Quoi ? Demanda Yan, surprit.

-          J’ai des doutes sur … sur, enfin tu sais quoi. J’aimerais … essayer, avec toi !

-          Essayer ? Un baiser ?

-          Oui, juste ça … C’est pas sur que ça me plaise, j’en sait rien …

-          Alors, essayons …

 

Seulement, aucun des deux n’osaient faire un pas vers l’autre, ils restaient là, plantés comme des piquets à se regarder en rougissant.

 

-          Heu …

 

« Bon, tu te décides, oui ou merde ?! Roule lui un patin ou c’est moi qui le fait ! »

 

Emet s’avança finalement, poussé par Met. Il passa sa main sur la joue de Yan, tout en le regardant. A cet instant, il le trouvait vraiment beau, ses yeux clairs qui le transperçait, son grain de beauté auquel il n’avait jamais fait attention juste en dessous de sa lèvre inférieure et surtout sa peau d’une extrême douceur, néanmoins chaude. Il approcha son visage de celui de son ami, puis colla lentement ses lèvres sur les siennes. Ses lèvres … elles étaient comme sa peau, douces et chaudes. Emet se recula après se premier contact, puis ouvrit les yeux pour voir le visage de Yan, les yeux fermés, réclamant de la tête un nouveau baiser. Emet ne résista pas, et posa une seconde fois ses lèvres sur la bouche du châtain, se faisant plus insistant que la première fois. Il sentit la langue de Yan caresser ses lèvres, de façon à les entrouvrir. Il fut surprit de sentir sa langue entrer dans sa bouche, mais laissa la sienne s’emmêler dans un ballet torride. Yan finit par se reculer, Emet ouvrit les yeux et vit son ami le fixer.

 

-          Je … Commença Yan.

 

« Emet, tu bandes … »

 

Emet regarda alors son entrejambes et constata que Met disait vrai. Il s’empourpra, Yan le remarqua.

 

-          Emet … tu veux … que je … Enfin.

 

« Il veut te branler. »

 

Emet rougit encore, il ne se sentait pas très bien, tout à coup. La chaleur, l’excitation et surtout la honte prenait le dessus sur tout, même sur Met qui pourtant passait souvent en priorité pour lui.

 

-          Je vais … y aller, désolé !

-          Emet … Soit pas gêné, ça arrive à tout le monde ! Moi aussi, je suis excité ...

-          C’est pas ça, je … je bande pour … toi !

 

Yan regarda son ami, vexé, il lui répondit :

 

-          Bah merci, c’est vrai tu ne bandes que pour moi.

-          Non, c’est pas ce que je voulais dire … Je bande pour un … mec …

 

 

Emet passa alors du rouge au blanc, il était totalement livide. Yan s’en aperçu, et tenta comme il pouvait de faire passer le choc.

 

-          C’est rien, ça ne veut peut-être pas dire que tu es homo, c’était juste un baiser …

 

« Faut que tu t’y fasses, t’es un suceur de queue ! Accepte le enfin, bon sang ! »

« Tais toi ! Tais toi ! Tais toi ! »

« Arrête cette comédie, tu le savais très bien ! »

« Non, je suis pas comme ça … C’est juste que … »

 

-          Je vais rentrer, Yan … Excuses moi de … ça ! Je suis désolé !

 

Il prit alors sa veste et détalla à toutes jambes vers la sortie de la maison.

Un quart d’heure plus tard, il arriva chez lui. Il posa son sac dans l’entrée et monta directement dans sa chambre, encore sous le choc.

Ecrire un commentaire
Voir les 10 commentaires
Dimanche 11 mai 7 11 /05 /Mai 20:07

CHAPITRE 16

 

Le lendemain, Aidan était allongé sur son lit, somnolent, quand le bruit de la sonnette retenti. Il se leva, agacé, puis ouvrit la porte à cet abruti qui le dérangeait dans son sommeil.

 

-          Devan ? Demanda t-il.

-          Bonjour, Aidan … Je peux entrer ?

-          Heu … Oui, va y.

 

Devan entra, laissant Aidan sous le choc. Le brun se retourna, fixant Aidan.

 

-          Je sui désolé, pour se que je t’ai dit hier.

 

Aidan n’en croyait pas ses oreilles, il regarda son ancien meilleur ami, incrédule.

 

-          Devan, tu m’as vraiment fait du mal, ne t’attends pas a ce que je te pardonne aussi facilement.

-         

-          Je reconnais que j’ai aussi ma part de responsabilité, mais … je n’y peux rien !

-          … Je ne pensais pas ça de toi, Aidan.

-          Quoi ?

-          Que tu pourrais te servir de moi  pour l’oublier. J’ai été trop aveuglé par mes sentiments.

-          Je suis désolé … Murmura Aidan, gêné.

-          Voila, c’est ça le problème avec toi ! Tu es toujours désolé et tu t’en fous du mal que tu peux faire ! Tu crois qu’en étant désolé tu peux tout arranger ?

-          Non, je fais ce que je pense être juste, ais je me rends compte de mes erreurs trop tard.

-          Tu me fais souffrir Aidan, je n’en peux plus …

-          Pardon ?

-          Rien que te savoir mener une vie ici, avec lui me fais souffrir, te voir devant moi, me fais souffrir, penser à toi me fais souffrir. J’ai pensé à un moment que Terrance pouvait peut-être me faire oublier, être mon confident et surtout te remplacer mais c’est impossible. Tu me manque … Je suis fou de toi, mais en même temps, je te hais. Et je sais aussi que si tu me demandais de revenir, là, maintenant, je le ferrais.

-          Je suis perdu, Devan … Murmura Aidan, les yeux dans le vide.

-          Perdu ?

-          Moi aussi, je ne sais pas quoi faire ! Continuer ma vie ici, avec Jukka, l’homme que j’aime, mais je ne peux pas nier que toi aussi, je t’aime et que je n’ai qu’une envie, en te voyant là, c’est de te faire l’amour à même me sol.

-          Et bien, va y … Dit Devan d’une voix rauque.

-          Non, je … pas ici, et pas maintenant.

-          Mais tu viens de dire que …

-          Je sais, mais parfois certaines envies feraient mieux de rester des fantasmes … Répondit Aidan, des larmes commençant à couler le long de ses joues.

-          Je vais y aller, alors.

-          D’accord.

-          Tu sais que je serais toujours là, si tu changes d’avis.

-          Je sais.

 

Devan quitta alors l’appartement, laissant Aidan désemparé, qui continuait de pleurer silencieusement.

 

-          Si seulement je pouvais les avoir tous les deux …

 

Le téléphone sonna, Aidan décrocha.

 

-          Allo ?

-          Bonjour mon cœur, c’est moi !

-          Jukka ?

-          Oui, qui d’autre ? Attention, je vais être jaloux.

-          Ah …

-          Mon ange, tu pleures ?

-          Jukka, je …

-          Ca va ? Aidan …

-          Oui, ça va ne t’en fais pas, c’est juste que …

-          … ?

-          Devan est venu me voir, lâcha t-il.

-          Quoi ? Il t’a fait du mal ?

-          Non, Jukka … Je crois que je l’aime.

-          Je sais.

-          Tu sais.

-          Oui.

-          Mais je t’aime toi aussi,  je suis perdu entre vous deux …

-          Tu ne devrais pas me dire ça, Aidan.

-          Je suis désolé, mais tu es le seul avec qui je peux parler …

-          Tu sais aussi que je risque de prendre le prochain avion et d’aller l’assassiner ?

-          Oui, je sais.

-          Alors ne dis plus rien. Je t’aime Aidan, tu es la seule personne qui compte pour moi, avec mes enfants. J’en deviendrais fou de te perdre.

-          Moi aussi, je t’aime.

-          Tu as envie de lui ?

-          Oui, répondit Aidan, sincèrement.

-          Alors va chez lui, fais lui l’amour et rentre ici.

-          Hors de question ! Dit Aidan, surprit de la proposition.

-          Pourquoi tu ne veux pas ?

-          Parce que je t’aime et que ça te ferait souffrir.

-          Alors tu as ta réponse.

-          D’accord, merci, mon ange … J’ai hâte que tu reviennes.

-          Moi aussi, plus que deux semaines et je suis là.

-          Je te laisse …

-          Ok, je t’aime, à demain …

 

Aidan raccrocha, puis s’assit sur le canapé, la tête dans ses mains.

 

-          Comment je vais faire, moi ? Soupira t-il.

 

Quelques heures passèrent, Aidan alla se coucher. Le lendemain, il travaillait.

Une fois dans son lit, il fut incapable de trouver le sommeil. Il se retournait sans cesse dans son lit, puis soupira. Il passa la main dans son pantalon de pyjama, qui caressa son sexe avec douceur, tout en laissant échapper quelques gémissements. Au bout de plusieurs minutes, il éjacula dans sa main, transpirant.

 

-          Hum … Devan …

 

 

Chez Devan, au même moment.

 

Devan était dans son bain, il rêvait. Il repensait à Aidan, puis un sourire s’imprima sur son visage. Il l’aimait. Il l’aimait mais il était perdu. Et il avait eu envie de lui faire l’amour. Rien qu’à cette pensée, il eut une érection. Il se calma tant bien que mal, puis entendit la clé dans la serrure de l’appartement.

 

-          Devan ? C’est Terry !

 

Le brun se leva, puis se précipita nu comme un ver sur Terrance, qui était chargé de paquets. Il posa ses lèvres sur celle de son meilleur ami, puis lui prit les paquets des mains pour les mettre sur le comptoir de la cuisine. Il commença alors à ranger les courses.

 

-          T’es beau tout nu !

-          Tu as envie de toucher, avoues !

-          Je peux ?

-          Je ne sais pas … Répondit Devan, taquin.

-          S’il te plait …

 

Devan sourit, puis, voyant Terrance se rapprocher, il décida de le faire languir.

 

-          Aidan m’a dit qu’il m’aimait !

-          Quoi ?

-          Je suis allé le voir ce matin, pour m’excuser, comme tu m’avais dit …

-          Et ?

-          Il a dit qu’il était perdu, qu’il m’aimait et qu’il avait envie de me faire l’amour !

-          C’est vrai ?

-          Oui !

-          Vous avez couché ensemble ?

-          Non, il m’a repoussé après !

-          Et tu es … content ?

-          Bien sur ! Je pensais qu’il me détestait !

 

Terry sourit, puis prit le brun dans ses bras, tout en l’embrassant sur les épaules.

 

-          Hum … T’es excité …

-          Oui, t’as vu ?

 

Devan frotta alors son sexe nu contre l’entrejambe de Terry, qui gémit.

 

-          J’ai trop envie …

-          Je sais.

 

Terry poussa Devan contre le comptoir, puis le fit s’asseoir dessus. Ceci fait, il écarta ses jambes pour se placer entre elle, puis déboutonna son propre jean et libéra son sexe.

 

-          Hum … Gonflé comme je l’aime … Ca va être bon ! Entre le, maintenant ! Demanda Devan.

 

Terry ne se fit pas prier, il souleva légèrement les cuisses de Devan, puis s’enfonça en lui sans aucune préparation, ce qui fit crier Devan. Cependant, Terrance n’y prit pas attention, sachant que Devan adorait lorsqu’il faisait ça. Il commença alors un mouvement de va et viens en lui, gémissant à chacun de ses allés et venus.

Les deux amis se libérèrent ensemble, dans un gémissement. Terry ne se retira même pas, et souleva Devan qui plaça ses jambes autour de sa taille. Ils entrèrent alors dans la chambre pour continuer leurs ébats une bonne partie de la nuit.

Ecrire un commentaire
Voir les 8 commentaires
Jeudi 8 mai 4 08 /05 /Mai 11:19

CHAPITRE 2


Ils arrivèrent devant leur lycée et allèrent directement dans un petit coin ou les attendaient Enéa et Yan. Ils virent Enéa assit sur le banc, la tête en arrière. Celui-ci le redressa pour regarder ses amis. Il appuyait un mouchoir contre sa narine, qui apparemment saignait.

 

-          Whoua, qu’est ce qu’il se passe ?

-          Jake n’a pas apprécié qu’Enéa se tape sa gonzesse. Dit Yan, tout en saluant ses amis.

-          Rah, vous vous êtes bien trouvés, les deux coureurs de jupon !

-          Moi j’ai une excuse, je suis italien ! Répondit Enéa, qui s’était finalement décidé à parler.

 

« C’est une bande de con, tes copains. »

« Ferme la, Met ! Toi t’as pas d’amis, alors c’est pas mieux ! »

« Pour avoir des amis, faudrait peut-être que j’ai un corps à moi et que quelqu’un –autre que toi- se doute de mon existence. »

« Fais pas ton malheureux, tu vis très bien. »

« Tu veux prendre ma place ? »

« Non, mes « connards » d’amis me manqueraient trop ! »

« … »

 

Emet sourit, pour une fois qu’il avait réussit à fermer le caquet de Met, il était fier. Gaël le remarqua et lui fit la remarque :

 

-          Emet, tu souris comme un con, t’es amoureux ou quoi ?

 

Emet leva les yeux vers le blond, puis lui tira la langue. La sonnerie retentie, ils se rendirent en classe.

Les cours de la matinée se passèrent plutôt rapidement pour les quatre amis. Gaël et Enéa avaient joué à leur jeu favori : se faire remarquer le plus possible pour finalement voir lequel se ferait virer du cours en premier. Gaël avait gagné, bien sur. Yan avait passé son temps à envoyer des sms. Et Emet avait parlé à Met durant tout le long des cours. Met se foutait de la tronche des élèves, faisant parfois pouffer Emet, qui avait la honte de sa vie en riant tout seul.

 

-          Les mecs, attendez moi a la cafet’, je vais déposer mes livres ! Cria Emet, tout en se dirigeant vers les casiers.

-          Ok, on te prend une place !

 

« Merde, c’est quoi le code de mon casier déjà ? »

« 1666 »

« Merci »

« De rien mon chou »

« Met, tu peux éviter les surnoms débiles ? »

« Comment je t’appelle, alors ? »

« Heu … je ne sais pas, Emet, par exemple ?! »

« D’accord, mais toi tu peux m’appeler ‘’mon amour’’ si tu veux »

 

Emet sourit, puis déposa ses livres dans son casier, et prit ceux de leur prochain et dernier cours de la journée, celui qu’Emet affectionnait le plus : Histoire.

Il rejoint ses amis qui l’attendait, ayant au préalable prit un sandwich et une bouteille d’Evian.

 

 

-          Hey, les gars ! Brailla Gaël.

-          Quoi ?

-          Regardez la table derrière, dit il en pointant du doigt une table composée de 3 filles accompagnées de 2 garçons.

-          Ben, quoi ? Demanda Yan.

-          J’me les suis tous tapés.

-          Je ne sais pas pourquoi, ça de me surprend pas … Murmura Emet.

 

Gaël passa sous la remarque de son ami, et continuait a rire avec Enéa et Yan en leur racontant ses fameuses aventures avec la table d’à côté.

 

« Emet, dis leur de la fermer, j’en ai marre de ses histoires de cul, à l’autre, là ! »

« Moi aussi, mais Gaël, c’est Gaël ! Et je ne serais pas sur de l’apprécier s’il était différant. »

« T’as pas besoin d’eux, Emet … »

« Arrête d’être possessif comme ça … »

 « Je t’aime. »

 

Emet ne répondit pas, que répondre d’ailleurs ? Met avait tendance à trop souvent lui rappeler qu’il existait, et que sa seule présence pouvait remplacer celle des amis d’Emet. Et surtout tendance à lui dire qu’il l’aimait. Emet trouvait ça étrange, et il commençait à se douter que l’attirance de Met pour lui était réelle.

Une demie heure plus tard, la sonnerie retentie dans le réfectoire, tous les élèves se levèrent avec hâte pour ne pas rater leur cours. Tous les élèves sauf les quatre garçons, qui s’en fichaient éperdument d’arriver avec 45 minutes de retard, enfin, Emet les dépêcha un peu, il ne voulait pas rater son cours favori. Finalement, ils arrivèrent en classe à l’heure, et entrèrent silencieusement. Gaël ne put cependant pas s’empêcher de faire une remarque sur les vêtements que portait la prof aujourd’hui, un immonde tailleur vert bouteille, des mocassins marrons, le tout surmonté d’un collier de perles noirci.

 

-          Bon, je vois que tout le monde est présent … même vous, M. Leyat, dit-elle en regardant d’un oeil noir Gaël.

 

Gaël lui rendit un sourire éclatant, puis lui fit un clin d’œil provocateur. La professeur ne répondit pas, puis se tourna vers le tableau pour noter à la craie le titre du chapitre du jour : « Les Totalitarismes »   

 

-          Il va être passionnant, ce cours … Murmura Enéa, visiblement déjà ennuyé.

-          Avec une prof pareil, pas de chance que le cours soit in…

 

Gaël se stoppa net en remarquant que la prof en question était postée devant sa table et le regardait, un sourcil haussé.

 

-          Pas de chance que le cours soit quoi, M. Leyat ?

-          Pas de … Pas de chance que le cours soit … Inaprendable !

 

La femme soupira, puis retourna à son bureau et ordonna que les élèves ouvrent leur livre à la page indiquée au tableau.

Ecrire un commentaire
Voir les 5 commentaires

-> Calendrier

Novembre 2024
L M M J V S D
        1 2 3
4 5 6 7 8 9 10
11 12 13 14 15 16 17
18 19 20 21 22 23 24
25 26 27 28 29 30  
<< < > >>

-> Profil

  • Akuma
  • Akuma's Yaoi Stories
  • Femme

-> Rechercher

Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus