« Emet se dirigeait d’un pas léger vers la chambre ou dormait paisiblement ses deux petites sœurs. La lune reflétait sur la lame pointue qu’il tenait en main, tout en s’approchant dangereusement du lit. Un sourire sadique s’étira sur ses lèvres, puis il passa lentement la lame le long de la gorge d’Iliana qui dormait à poings fermés. Il glissa toujours le couteau le long du corps frêle de l’enfant, puis planta celui-ci dans sa poitrine. Il regarda sa jeune sœur agoniser lentement, une lueur démoniaque dans les yeux … »
Emet se releva vivement dans son lit, le souffle coupé par l’horreur de la scène qu’il avait vu en rêve. Des larmes coulèrent sur ses joues pales, puis, après avoir reprit quelques peu ses esprits, il s’adressa comme à lui-même :
« Met ! Arrête ça ! »
Quelques temps plus tard, Emet entendit un rire qui résonnait dans sa tête, puis une voix qui lui murmura :
« Ne sois pas fâché contre moi, Emet … »
« Alors arrête de me faire rêver de ce genre de choses ! »
« Je m’ennuie, Emet, parle moi … »
« Et ne change pas de sujet, ne le fait plus, d’accord ? »
Sans même attendre la réponse de la voix, il se rallongea, puis fixa son plafond.
« Tu boudes, Emet ? »
« Non. »
« Alors parle moi ! Dis moi que tu m’aimes ! »
« Met … Tu es pénible, laisse moi dormir, s’il te plait. »
« Très bien, dors bien. Tu veux que je te chante une berceuse ? »
« Dors toi aussi, et tais toi ! »
« Très drôle, imbécile ! »
A peine quelques minutes plus tard, Emet retrouvait le sommeil.
Le lendemain matin, Met réveilla Emet, comme tous les jours.
« Emet, il faut se lever, il est 8 heures ! »
« … »
« Debout ! »
Emet finit par ouvrir les yeux, agacé de bon matin par cette voix qui ne le quittait jamais. Il repensa à un souvenir. Un souvenir du temps ou lui, Emet et ou lui Met ne faisait qu’un. Maintenant, c’était bien différant. Ils étaient deux personnes distinctes dans un même corps. Malgré tout, Emet n’avait parlé a personne de son « deuxième lui », par peur du rejet des autres, qui le prendraient sûrement pour un malade mental. Il avait néanmoins effectué quelques recherches sur le net, on parlait de « trouble de personnalité multiple ». Mais il était dit que ces personnalités prenaient possession du corps, tour à tour. Pour Met, ce n’était pas le cas. Jamais il n’était apparu « au grand jour ».
Emet s’assit dans son lit, puis ébouriffa ses cheveux d’une main. Il sortit une jambe du lit, puis l’autre et finit par ses lever.
« Emet ? »
« Oui ? »
« Je t’aime, tu sais. »
« … »
« Tu pourrais répondre au moins ! »
« Je suis en retard, Met. Laisse moi me préparer ! »
Ce jour là, Emet avait choisi de porter un simple jean droit sombre, un t-shirt noir à manches longues, le tout surmonté de son sweet de la même couleur.
« Franchement, Emet, tu devrais arrêter les couleurs, tu me fais mal aux yeux »
« Je suis mort de rire là, Met »
« T’en a pas marre de t’habiller toujours comme ça ? »
« Non, j’aime bien »
« Je sais. »
Emet descendit à la cuisine, ou il vit, attablées, ses deux sœur et sa mère.
- Salut tout le monde !
- Bonjour, Emet ! Cria Iliana, qui se leva de sa chaise pour aller prendre son grand frère dans ses bras.
- Salut la crevette !
- Mais euh, je ne suis pas une crevette ! Je suis une petite fille !
Emet ria, puis lâcha la petite pour déposer un baiser sur le front de son autre sœur, qui avait le regard endormi.
Il prit ensuite une pêche dans la panière à fruits qui trônait sur la table de la cuisine.
- J’y vais, je suis à la bourre !
- Ok, passe une bonne journée mon chéri ! Dit sa mère.
Emet attrapa son sac qui était à terre dans le couloir de l’entrée, puis sortit.
Cela faisait 5 minutes qu’il marchait, quand un de ses amis l’agrippa.
- Hey, Emet !
- Salut Gaël.
Gaël était un des amis les plus proches d’Emet. Ils se connaissaient depuis maintenant 7 ans et formaient un petit groupe d’amis inséparables avec 2 autres garçons, Enéa -l’italien- et Yan.
- Hey, tu sais quoi … ! S’écria Gaël.
- Non, mais tu vas me le dire.
- Ouais, tu sais Lina, la petite brunette, là …
- Ouais.
- Elle m’a demandé de sortir avec elle.
- Nan, t’es sérieux ?
- Je te jure ! Une vrai chaudasse !
« Soit pas jaloux, elle est moche »
« Tais toi, Met ! »
« Arrête de réagir comme ça quand je te parle, personne ne peut nous entendre, de tout façon. »
« Je sais, mais c’est pas une raison. »
« Ok, je te laisse. »
« Met ! »
« Quoi ? »
« Fais pas la gueule, hein ?! »
« Pfff »
- Je ne pensais pas ça d’elle !
- En tout cas, elle suce bien !
Emet écarquilla les yeux et sa mâchoire se décrocha.
- … Tu …
- Arrête d’être choqué pour si peu ! Tu vas avoir 17 ans, il faudrait peut-être que tu sautes le pas …
- Je ne suis pas choqué !
- T’aurais vu ta tête, tu m’aurais pas contredis !
- Non, c’est juste que ça m’a surprit, que cette fille fasse ça …
- Elle font toutes ça, pas elle plus qu’une autre.
- …
- Et toi, tu vas enfin te décider à coucher ? Oh, non commençons par simplement embrasser ?
- Arrête, tu sais bien que je ne suis pas comme toi …
- C'est-à-dire ?
- Que je saute pas sur tout ce qui bouge !
- Je saute pas sur tout ce qui bouge !
- Tu plaisantes ? T’es même bi !
- Et alors, y’a des tas de gens bi qui saute pas sur tout ce qui bouge.
- Ce que je voulais dire, c’est que t’es bi pour sauter sur le maximum de choses possible.
- Pourquoi « choses » ? Tu ne pourrais pas dire « personnes » ?
- Non, parce que te connaissant, s’il n’y avait plus d’humain sur Terre, tu serais prêt à te taper une vache !
- Emet !
Emet se mit à rire, puis donna une tape dans le dos à son ami.
Voila, je vous publie le premier chapitre de E-Met ! Je sais que je devais attendre la fin de BS avant mais, j'ai pas pu résister ... Et puis, autant dire que BS est pas écrit et que pour cette nouvelle fic, j'ai 2 chapitres d'avance ! XD Sinon, toujours pour mes fics, un chapitre de MMEnnemi sera bientôt publié, j'ai presque fini de l'écrire, je pense que ce sera la prochaine mise à jour ! J'en profite pour remercier les gens qui me laissent des commentaires, et même les lecteurs fantômes ! Hum, Laissez des coms de temps en temps, même juste une fois, que je sache que vous existez ! =D
Sinon, je "dédie" ce chapitre a des personnes qui se reconnaitrons -pas, mais bon ça me fait plaisir de le dire XD- et aussi a ma Leyounette qui voulait lire quelque chose de moi =D *même si tu as déjà lu ce chapitre en avant première, c'est cool d'être copine avec les auteurs, hein XDD*
Bref, bisous a toutes et a tous ! Et passez de bons exams -j'sais que c'est la période T.T-
CHAPITRE 2
6 mois plus tard, me voila dans mon nouvel appartement. Plus les mois passaient, plus je … non, je ne regrettais pas mon corps d’homme, je l’avais voulu mais maintenant que je l’avais, je me sentais … seul. Avoir abandonné le seul amour de ma vie était une des plus grosses erreurs qu’il m’avait été donné de faire. Mais comment aurais-je pu lui expliquer que je veuille être … un homme ? La vérité s’étalait devant moi, je l’avais « quitté » car je ne voulais pas qu’il le fasse. Malgré les 6 mois qui étaient passés, et malgré ce que je croyais, mon amour pour Shayne n’avait malheureusement pas faibli. Bref, c’est pourquoi je me retrouvais ici aujourd’hui. C’est vrai que l’épier ne servirait à rien mais je voulais le voir, lui parler, voir s’il n’était pas trop triste. Même si ça me coûtait de l’admettre, mon côté égoïste voulait qu’il souffre. Je ne voulais pas qu’il m’oublie même si, au fond, je ne lui souhaitais que ça. Je ne me comprenais plus parfois. Alors, j’étais devant les bureaux du magazine où Shayne travaillait. Alors que je poussais la lourde porte en verre, je le vis. Accoudé au comptoir de la secrétaire. Mon cœur se mit à battre très fort dans ma poitrine, je commençais à rougir … L’air de rien, je m’avançais vers le comptoir et dis, d’une façon à ce que Shayne l’entende :
- Bonjour, je viens voir Shayne Scott.
- C’est moi ! Dit Shayne, en me regardant.
- Oh, enchanté !
- Vous êtes sûrement le mannequin envoyé pour les photos de couvertures …
- Heu … Oui … Murmurais-je.
J’étais un imbécile. Je venais de … A un pauvre gars qui …. Et … surtout, je n’arrivais pas à sortir un mot. Shayne me fit entrer dans le bureau, m’asseoir puis commença :
- Et bien, d’abord, je ne pense pas que l’agence m’est envoyée un débutant, nous passerons les formalités de rigueur.
- …
- Comment vous appelez vous ?
- And … Je me figeais sur place. Que lui dire ?
- Andrea Olay.
Le nom de jeune fille de ma mère ! Shayne ne le connaissait pas, je ne lui ai jamais vraiment parlé de ma famille. Je vis un instant un éclat de tristesse dans ses yeux, puis un sourire triste s’étirer sur son visage.
- Ca va ? Demandais-je, innocemment.
- Oui, c’est juste que mon … amie porte ce nom …
- Oh. Dis-je, d’un ton faussement innocent.
Shayne était devant moi. Je n’arrivais pas à croire que j’avais pu sacrifier une relation comme la notre.
- Vous êtes d’accord ?
- …
- Andrea ?
- Oui ? Excusez moi, j’étais ailleurs. Vous me demandiez ?
- Avez-vous un book ?
- Non.
Shayne me regarda un instant, comme-ci j’étais le pire abruti qu’il n’ait jamais vu. Et c’était possible. Il continua a sourire néanmoins, puis me dit :
- Aucune importance, on va d’abord voir ce que ça donne. Suivez moi.
Il se leva, je le suivais de près. En passant devant la réception, je vis un homme retenu par un vigile qui répétait « Mais c’est moi, mais c’est moi ! ». J’en conclus donc que c’était lui, a qui j’avais sucré la place. En entrant dans une sorte de vestiaire, Shayne me donna un boxer en soie noire riquiqui, puis me regarda.
- Enfilez ça …
Je regardais le bout de tissu, mais me décidait finalement à l’enfiler. Je sortais de derrière le paravent, uniquement vêtu de mon boxer noir qui ne cachait pour ainsi dire, rien de mon anatomie et avançait vers Shayne.
- Vous êtes superbe …
Quoi ? C’est Shayne qui dit ça ?! MON Shayne qui dit a un homme qui est « superbe » ? MON Shayne résolument hétérosexuel qui dit a un homme qu’il est superbe ? Bon, pas n’importe quel homme, moi, mais ça revient au même.
Shayne glisse alors ses mains sur mes hanches et les caresses doucement.
- Que … faites vous ?
- Je vous touche.
D’un coup, je repousse Shayne, qui me regarde, surprit. Je rêve ou quoi ?! Shayne qui fait des avances à un mec ? Ca veut aussi dire qu’il en faisait a d’autres mecs pendant qu’on était ensemble ? Je vais le frapper, j’vous jure.
- Vous n’êtes pas gay ?
- Si. Murmurais-je. Et vous ?
- Aussi.
Quoi ? Mon Shayne GAY ? Mais, pourquoi il sortait avec moi, alors ? J’en ai marre de me poser toutes ces questions, non de non !
- Vous n’aviez pas dit que vous aviez une amie ?
- Si. Andrea c’est … l’exception qui confirme la règle !
Oh, il est trop mignon *_*. Shayne, je t’aime ! Si j’étais encore une femme, je lui ferais l’amour. J’adorais faire l’amour avec lui, a chaque fois, c’était génial. Mais maintenant, avec mon nouveau corps, je pense que ça va être mille fois mieux. Il faut dire que depuis mon opération, je n’ai pas encore eu le loisir de tester ma virilité au lit, mais ça ne va pas tarder. Et quoi de mieux que Shayne pour essayer ?
- Je vous trouve beau … Dis-je.
- Moi aussi.
- J’ai envie de vous.
- Moi aussi.
Je m’approchais de lui, ses mains se replacèrent sur mes hanches tout en les caressant comme il y a quelques minutes. Je pose mes lèvres sur les siennes, il tente de mettre sa langue dans ma bouche, mais je le repousse encore.
- Non, je veux faire ça dans les règles de l’art ! Invitez moi à dîner !
- C’est vous qui m’allumez, ensuite c’est la douche froide, vous le faite exprès ?
- Oui et non, je sais pas bien.
- Très bien, alors voulez vous dîner avec moi ce soir ? On finira notre soirée au lit, moi en train de vous enculer comme jamais !
- Ca va pas ou quoi ?!
- Bien sur que ça va, pourquoi ?!
- Parce que c’est moi qui encule !
- Faut pas rêver non plus !
- Je ne me laisserais pas enculer, je vous préviens !
- Moi non plus !
- Alors, vous vous contenterez d’une branlette ce soir !
- Ou du cul d’un autre.
Ma bouche s’ouvrit sous la stupeur. Le cul d’un autre ? C’est quoi son problème ? Rah, il m’énerve, finalement, je ne regrette pas de l’avoir quitté.
- Hors de question !
- Parce que vous décidez avec qui je baise maintenant ?
- Oui.
- …
- Bon, je vous autorise à me sucer, ce soir.
On se regarde tous les deux, puis on explose de rire. On est con. Je vais me rhabiller, il m’attend dans son bureau.
- Ce soir, 20 heures 30, c’est bon ?
- Oui.
- Mon adresse. Me dit-il, tout en l’écrivant sur un papier.
- Merci.
Il me raccompagne à la porte, puis je lui tends la main, il la sert. Finalement, il approche sa bouche de la mienne et y dépose un doux baiser.
- A ce soir, Andrea …
- Y'a j'ai l'inspi en mode on =D Alors, ce chapitre ? J'ai apprit qu'il était attendu, bon ben, comme je pars demain en vacances, j'en profite pour publier un max =D Bisous bisous !
Continuez a voter pour la prochaine fic ! Pour l'instant E-Met est en tête avec un point d'avance sur Jusqu'a ce que la mort ne nous sépare ! (fait chier ce titre, trop long XDD)
Et n'oubliez pas le chapitre 15 de BS juste en dessous ! -
CHAPITRE 15
- Petit récapitulatif, parce que j’ai pas dit l’âge des persos et que ça peut porter a confusion : Aidan a maintenant 22 ans, Devan 23, Terrance a 21 ans, Jukka en a 31 sinon, le petit Kale a 8 ans =D J’l’aime celui là XD -
- Arrête, Aidan …
Aidan se leva, Devan fit de même.
- Excuse moi, de t’avoir laissé. Tu es une des personnes les plus importantes pour moi, mais …
- Mais il y a Jukka.
- Oui.
- Tu l’aimes toujours autant ?
- Oui.
- Je vois. Murmura Devan, dépité.
C’est alors qu’arriva Terrance, deux pommes d’amour à la main.
- Devan, je t’ai prit une …
Il stoppa sa phrase en voyant Aidan.
- Bonjour ! Lança Terry, d’une voix enjouée.
- Bonjour.
Devan vit le regard meurtrier d’Aidan sur Terrance, mais ne dit rien. Il fit les présentations :
- Aidan, je te présente Terrance.
- Enchanté, dit Aidan, qui visiblement n’en pensait pas un mot.
- Terry, tu veux bien nous laisser 5 minutes ?
- Ouep mon cœur, j’t’attends devant le marchant ambulant.
Devan regarda son nouveau meilleur ami s’éloigner, puis revint vers Aidan.
- C’est qui, lui ?
- Mon meilleur ami.
Aidan tourna la tête brusquement vers Devan. Son meilleur ami ? Pour Aidan, Devan était le seul et l’unique meilleur ami qu’il n’ai jamais eu, et même s’il avait était un salaud profond avec lui, jamais il n’aurait d’autre ami aussi proche que lui. Comme ce Terrance pouvait-il prétendre être son nouveau meilleur ami ? Il ne le connaissait depuis peu, par rapport à eux qui se connaissaient depuis toujours. Aidan était dans une rage folle, mais ne laissa rien paraître. Mais il ne trompa pas Devan, qui remarqua illico sont état.
- Tu es jaloux ?
- De quoi ?
- De Terry.
- Pourquoi je serais jaloux de ça ?
Devan se mit a rire, Aidan était toujours le même, toujours enfantin, égoïste.
- Pourquoi tu es jaloux ?
- Je ne suis pas jaloux, je te dis ! Arrête de dire que je suis jaloux, c’est faux, faux, t’entends ! Et puis pourquoi c’est lui ton meilleur ami, hein ? Je n’étais pas bien moi, comme meilleur ami ?
- …
- Pourquoi tu dis rien ? Tu penses que je ne mérite même pas ton amitié ?
- Je le pense. Répondit sincèrement Devan.
- Pardon ?
- Je pense que tu ne me mérites pas. Tu m’as abandonné, je te rappelle. Et maintenant tu viens me voir, tu me fais une scène parce que tu es qu’un putain d’égoïste qui pense qu’a sa gueule ! Tu veux vraiment avoir une raison d’être jaloux ? Lui et moi, on baise ! Souvent et c’est vraiment génial. Il me prend, je jouis comme jamais avec lui …
- Arrête … Murmura Aidan, tremblant.
- Ca te fais quoi de savoir ça ? Tu as mal ? Je te fais souffrir ? Peut-être que tu n’es pas si égoïste que ça. Ou alors tu nous fais un caprice ? Comme un gosse a qui on aurait refusé d’acheter un jouet ? En plus, les gosses, ça te connaît, maintenant que tu élèves le tient avec l’homme de ta vie ! En plus, t’es le juste milieu : 10 ans de plus que le fils, 10 ans de moins que le père ! Dans 5 ans ce sera le petit que tu baiseras ?
Aidan pleurait, tremblait. Comme Devan avait pu devenir si méchant ? Lui dire des paroles si blessantes. Sans réfléchir, il le gifla, le plus fort qu’il put. Devan porta sa main sur sa joue rouge, Aidan n’y était pas allé de main morte. Il regarda alors Aidan quelques instants, puis tourna les talons et partit en direction de Terrance qui regardait la scène de loin.
Aidan vit son ancien meilleur ami partir, mais restait planté au milieu de l’allée, encore abasourdi par ce qui venait de se passer. Pourquoi Devan avait-il réagit ainsi ? Durant ces quatre années, avait-il nourrit une haine pareille envers celui qu’il disait aimer plus que tout ? Aidan décida de finalement rentrer chez lui. Arrivé devant sa porte, il la déverrouilla puis entra à l’intérieur. Il se dirigea de suite vers le répondeur et vit qu’il avait 3 messages.
« Jeudi 20 Juin, à 16 heures 58 : Bonjour Aidan, c’est maman ! Je voulais savoir si tu allais bien et si tu avais mangé les gâteaux que je t’avais fait ! Rappelle moi dès que tu as le temps, et passe le bonjour a Jukka ! Bisouuus ! »
« Jeudi 20 Juin, à 18 heures 32 : Bonjour, je suis le gérant de l’hôtel Royal, il semblerait que vous ayez oublié une mallette dans la chambre que vous avez occupée dans la journée du mercredi, merci de venir la chercher et de me rappeler au 01 47 73 44 29 »
Aidan regarda le répondeur d’un air bizarre. Que Jukka faisait-il dans un hôtel la veille ? Il se souvenait que son amant lui avait dit qu’il avait un rendez-vous dans la matinée, mais dans un hôtel ? Pour vérifier ses doutes, Aidan composa le numéro de l’hôtel, puis attendit que quelqu’un décroche.
- Hôtel Royal, bonsoir ?!
- Bonsoir, j’aimerais parler au gérant …
- Bien sur, je vous le passe.
- Merci.
Aidan attendit quelques minutes, puis il entendit quelqu’un prendre le combiner puis dire :
- Allo ?
- Bonjour, vous m’avez laissé un message comme quoi mon …frère avait laisser une mallette dans un chambre …
- Oh, oui ! Vous pourriez lui demander de passer la prendre ?
- C’est qu’il est à New York pendant un mois, mais je peux venir la chercher.
- Très bien, je vous attends.
Aidan raccrocha après avoir demandé l’adresse. Il se rendit dans un quartier paumé de la grande ville, puis tomba devant l’hôtel. C’était un hôtel assez classe, un trois étoiles. Il poussa la grande porte en verre, puis se dirigea vers la réception.
- Bonjour, je viens voir le gérant …
- C’est moi.
- Je viens pour la mallette.
- Ah, la mallette de votre frère !
- C’est ça …
- Vous ne vous ressemblez pas du tout …
- Heu … Jukka, a … été … Adopté !
- Oh.
- Ses parents sont morts dans un incendie.
- Oh, quelle horreur.
- Oui … Au fait, mon frère était seul, hier ?
- Non, il était accompagné d’une femme.
- Oui, heu … je pourrais avoir cette mallette ?
- Bien sur.
L’homme tendit à Aidan la mallette, puis le salua.
Aidan retourna chez lui, posa la mallette sur le lit, puis l’ouvrit. Il avait peur de ce qu’il allait trouver, mais l’ouvrit tout de même. Il y avait des feuilles blanches, des stylos et un dossier qui attira son attention. Il ouvrit la pochette et vit une feuille avec quelques lignes concernant un client quelconque.
- Je me suis fait des films, je suis nul.
Il referma la mallette, puis la posa sur le fauteuil près de la fenêtre. Il entendit alors son portable sonner, il décrocha.
- Salut mon cœur !
- Jukka ! Comment tu vas ?
- Bien et toi ?
- Pareil. Alors New York ?
- Je suis encore à l’aéroport.
- Ah, tu m’appelles en sortant de l’avion ? Ton vol, s’était bien ?
- Oui, y’avait des supers cacahuètes, au retour, je t’en prendrait.
- Merci !
Ils parlèrent quelques temps, puis raccrochèrent. Aidan alla se coucher, content d’avoir eux son amant au téléphone. Il s’endormi quelques minutes plus tard.
Novembre 2024 | ||||||||||
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