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Dimanche 2 décembre 7 02 /12 /Déc 20:28


CHAPITRE 15 (Partie 1)


 
Le lendemain matin, nos deux amants dormaient toujours, enlacés comme la veille.
Margot avait décidé de venir voir son fils, s’il n’avait besoin de rien. Alors qu’elle arrivait et qu’elle s’apprêtait à ouvrir la porte, elle les vit. Tous les deux, l’un contre l’autre. Sans savoir pourquoi, une bouffée de joie l’envahit. Peut-être réalisait-elle qu’Avery était heureux avec Alec, que leur relation ne se limitait pas à de simples rapports sexuels. Elle s’en alla alors, voulant repasser plus tard.
 
Avery ouvrit les yeux en premier, il regarda son amant lové dans ses bras et un sourire illumina son visage. Il déposa alors un rapide baiser sur les lèvres du brun qui ouvrit les yeux péniblement.
 
-          Mon … ange ? Murmura Alec, encore dans le cotton.
-          Oui, tu es réveillé ?
-          Non …
 
Avery sourit puis ré-embrassa Alec, qui cette fois ci entra sa langue dans la bouche de son amant.
 
-          Au fait, Alec …
-          Hmm ?
-          Joyeux anniversaire !
 
Alec se redressa dans le lit.
 
-          Comment tu sais que c’est aujourd’hui ?
-          Hein hein, je me suis renseigné, tu penses !
-          Oh, ben merci.
-          De rien.
 
Alec sourit puis redéposa ses lèvres sur celle d’Avery.
 
-          Et c’est quoi mon cadeau ?
-          Moi !
-          Oô ?
-          Je veux que tu …
 
Il se pencha alors vers l’oreille d’Alec puis murmura quelques mots. Et ces mots firent extrêmement rougir Alec pour finalement le faire sourire.
 
-          J’adore les anniversaires comme ça !
-          Moi aussi, crois moi.
-          Au fait, il ne faudrait pas finir … ce qu’on a commencé dans le confessionnal ?
-          On aurait tout le temps pour ça, quand je serais sortit d’ici.
 
Alec fit un faible sourire.
 
-          Je suis désolé, Avery …
-          … ?
-          Pour ce qui est arrivé. Je suis vraiment trop stupide. Je … Je ne voulais pas douter de toi mais, tu sais avec Jaden, il me répétait tout le temps qu’il m’aimait … mais il m’a quitté … J’en ai énormément souffert et je ne veux pas que …
 
Alec n’arrivait plus à parler, tout ce qu’il avait dit, tout ce qu’il avait avoué à Avery lui donna envie de pleurer. De pleurer face à sa médiocrité, d’avoir put comparer Jaden à Avery le rendait malade.
 
-          Je sais tout ça, Alec. Mais … Pourquoi tu as embrassé Gabriel ? Et que c’est-il vraiment passé entre vous ?
 
Alec ria puis dit :
 
-          C’est compliqué tu sais. Gabriel et moi étions de très bons amis, enfin pour lui j’étais son ami. Seulement, moi j’étais fou amoureux de lui. C’était bien avant de rencontrer Jaden. Et puis Gaby n’a jamais voulu qu’on sortent ensemble. Et la dernière fois, celle ou tu étais là, il m’a demandé. Enfin il m’a dit qu’en fait il avait été stupide de refuser, puis il m’a embrassé et quand je l’ai repoussé, il m’a mordu cet abruti >_<
-          Tu ne l’aimes plus ?
-          J’te jure que non ! S’empressa de répondre Alec.
 
Avery embrassa alors son amant, tendrement comme si ce baiser signifiait « je te pardonne ». Quand il rouvrit les yeux, il constata qu’Alec pleurait.
 
-          Qu’y a-t-il ?
-          Je t’aime, Avery.
-          Moi aussi.
-          Je voulais te demander …
-          Oui ?
-          Aujourd’hui, j’ai 18 ans …
-          Et ?
-          Je veux vivre avec toi !
 
Le cœur d’Avery fit des bons dans sa poitrine. En clair Alec voulait qu’ils … Habitent ensemble ? Il ne savait même pas dire combien il était heureux.
 
-          Je …
-          Tu ne veux pas ? Demanda Alec, inquiet.
-          T’es fou !
 
Alec baissa la tête, comment avait-il put croire qu’Avery voulait passer le restant de ses jours avec lui ? Mais Avery continua :
 
-          Bien sur que je veux !
-          Vrai ?
-          Vrai !
 
Avery embrassa son amant, encore puis se retourna pour le placer sous lui. Il gémit de douleur quand il appuya sur son poignet encore très douloureux.
 
-          Ca va ?
 
Avery hocha la tête. Puis se mit à califourchon sur Alec, se frottant à lui.
 
-          J’ai envie de toi … Murmura alors Avery.
-          Je le sens, tu sais. Ria Alec, désignant l’entrejambe d’Avery posée sur la sienne.
 
Alors que la main d’Avery descendait prudemment vers le jean d’Alec, la porte s’ouvrit sur …
 
-          SALUT !
 
Avery sursauta et enleva vite sa main.
 
-          Baby ?!
-          Oh, je dérange ? Vous faites des cochonneries partout, bande de p’tits vicieux !
 
Avery se releva et prit Baby dans ses bras.
 
-          Baby, je suis trop content que tu sois là !
-          Merci, je sais ! Alors Alec, nous n’avons pas été présenté, enfin si mais vous étiez dans une posture plutôt particulière pour des présentations, enfin tout dépend de quoi on fait la présentation, n’est pas ?
 
Alec sortit du lit, reboutonna son pantalon et tendit la main pour la serrer à Baby.
Baby regarda la main, puis fit « tchek »
 
-          Alors, j’ai pas eu l’occasion de te le dire mais, t’as un joli p’tit cul sans ces vêtements ! Je comprends pourquoi Avery couche avec toi !
-          Baby ! Cria Avery, mort de honte.
-          Quoi ???
 
Avery soupira puis ne put que rire. La porte s’ouvrit alors sur Justyn et sa nouvelle femme.
Avery ne vit pas les yeux horrifiés d’Alec et s’avança vers Justyn pour le prendre dans ses bras.
 
-          Justyn !
 
Justyn allait répondre lorsque Juliana s’avança vers Alec et le gifla puis, le frappa encore. Le bruit des coups résonna dans la pièce, Alec s’écroula au sol.
 
-          Alec !
 
Avery accouru vers Alec, étendu par terre. Alec ouvrit péniblement les yeux, Avery se releva en rage.
 
-          Vous êtes malade ou quoi ?! Hurla t-il.
 
Il se jeta vers Juliana et lui envoya son poing en pleine figure.
 
-          Avery ! Arrête ! Cria Justyn.
-          Tu as vu ce qu’elle a fait à Alec ? Tu veux que j’arrête ?
-          C’est ça, défend ton PD de petit ami, vous êtes tous les mêmes de toute fa…
 
Elle n’eu pas le temps de finir, Avery la foutait dehors.
 
-          Justyn, par pitié, pense à divorcer …
-          Avy a raison, Jus’. Dit Baby. Je peux te parler ?
-          Oui.
 
Justyn et Baby disparaissent dans la salle de bain.
 
-          Justyn, tu sais que j’ai toujours été contre ce mariage et tu en connais les raisons …
-          Baby, tu sais bien que c’est impossible.
-          Oui …
 
Baby se pencha alors vers Justyn et déposa ses lèvres sur les siennes. Justyn ne le repoussa pas, il chercha même sa langue. Puis, Baby se recula.
 
-          Fais le bon choix, Jus’. Tu sais que je te soutiendrais toujours, même si je ne suis pas d’accord.
-          Je suis désolé, By’.
-          C’est rien, nous étions au courant …
-          Pardonne moi …
 
Justyn sortit alors de la salle de bain et tomba sur Alec dans les bras d’Avery, Avery qui l’embrassait, et le caressait.
 
-          On va y aller …
-          D’accord.
-          Ton père passe te prendre demain matin.
-          D’accord.
 
Baby et Justyn partirent alors, laissant les deux amants dans les bras l’un de l’autre.
 
 
 
Chez Jaden et Harrison, l’ambiance était aux sautes d’humeurs. En effet, Harrison ne parlait plus à son frère depuis deux semaines. D’ailleurs Harrison ne se souvenait même pas pourquoi tant la raison était futile.
 
-          Bon tu vas me faire la gueule encore longtemps ? Demanda Jaden alors qu’Harrison passait devant lui.
 
Celui-ci entra d’ailleurs dans sa chambre, sans répondre. Jaden le suivit.
 
-          Harry !
 
Il vit son frère allongé sur son lit, qui l’ignorait.
 
-          Harry …
 
Jaden se mit son le lit de son frère, qui ne voulait toujours pas parler.
 
-          Harry, me force pas à utiliser la violence …
-         
-          Bon, puisque tu le prends comme ça …
 
Jaden se mit a califourchon sur Harrison et commença à le chatouiller, Harrison riait.
 
-          Arrête !
-          Non !
-          Arrête !
-          N…
 
C’est alors qu’il s’arrêta net et regarda Harrison, qui fuyait son regard, mort de honte.
 
-          Harry … Tu … Bandes ?
-          … Je … heu … nan …
 
Harrison commençait à vraiment paniquer, et si son frère devinait ? Il le renierait, et cela serait pire que tout. Devant le regard insistant de Jaden, Harrison fondit en larmes.
 
-          Harry, calme toi, c’est pas grave tu sais, ça arrive à tout le monde …
-         
-          Enfin, seulement aux garçons, mais c’est déjà pas mal !
 
Harry esquissa un sourire, puis se jeta sur Jaden pour l’embrasser. Celui-ci, au contact de la bouche de son frère, ouvrit grand les yeux.
La bouche de Harrison se faisait de plus en plus insistante, Jaden n’arrivait pas à se reculer.
 
-          Jaden … Offre moi ce plaisir … Offre moi ton corps, s’il te plait …
-          Harry, ce n’est pas une … bonne i…
 
Jaden arrêta de parler lorsque la main du jeune s’aventura vers son entrejambe. Malgré lui, il poussa un gémissement. Harry, d’un coup de hanche, le retourna et se retrouva sur lui.
 
-          Tu me rends fou, Jaden …
 
Jaden était un peu effrayé de la tournure que prenaient les événements.
Harrison reprit la bouche de son frère, se frottant avec insistance sur l’érection naissante de celui-ci.
 
-          Harry, on est … frères, on ne peut pas …
-          C’est toi qui le dis !
 
Alors, Harrison défit le jean du plus grand, puis passa directement sa main dans son boxer. Il le masturbait avec vigueur, tout en l’embrassant. Jaden se laissait à présent totalement faire.
 
… Cette nuit là, ils firent l’amour avec passion, oubliant leur lien fraternel …
 
Le lendemain matin,
 
-          Jaden …
-          Tu es réveillé ?
-          Mh, écoutes, je …
-          Oui tu as raison, c’est une mauvaise id…
 
Jaden ne termina pas sa phrase que Harrison l’embrassait déjà avec passion.
 
-          Grand frère, c’est notre secret …
-          Oui, ne le dit jamais …
-          Ne couche plus avec d’autres …
-          Ne regarde même plus les autres !
 
Harrison ria, puis embrassa de nouveau son frère/amant.
 
 
 

Attention, c'est pas la fin du chapitre !
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Mercredi 28 novembre 3 28 /11 /Nov 20:35
CHAPITRE 14
 
 
Lorsque Avery ouvrit les yeux, il était dans un lit d’hôpital, recouvert d’une épaisse couverture.
 
-          Avery ! Mon chéri, tu es réveillé ?
-         
 
Avery regarda sa mère péniblement.
 
-          Ma … man ?
-          Oui, mon poussin, je suis là. Oh, comment tu vas, tu as mal quelque par ?
-          Ou … es Alec ?
 
Les yeux d’Avery vagabondaient dans la pièce à la recherche de son amant. Il avait apparemment oublié leur rupture et ce qu’il l’avait poussé à attenter à sa vie.
 
-          Avery, il faut que tu te reposes, je vais voir le médecin, pour le prévenir de ton réveil.
-          Mmh …
 
Margot partit alors, laissant Avery seul avec ses réflexions. En voulant se tourner, il ressentit une violente douleur aux poignets.
 
-          Ah ! Putain de merde !
 
C’est alors que ça fit comme un flash pour lui, Alec et Gabriel, ensemble. Son cœur se mit à battre à une vitesse folle. Alec avait rompu, ils n’étaient plus ensemble.
Il se mit alors à taper des poings sur son lit en criant :
 
-          Putain de merde ! Putain de merde ! Putain de merde ! Alec …
 
Il regrettait de s’être raté, il regrettait de s’être souvenu de lui, il regrettait son existence d’avant, ou il se croyait hétéro, il regrettait même de l’aimer.
Le médecin entra alors dans la chambre, un grand sourire aux lèvres :
 
-          Bonjour, je suis le Docteur Laport. Enfin réveillé, jeune homme ?
-          Vous le voyez bien, non ?!
-          Bien sur !
 
Le médecin s’approcha, et toucha Avery à l’épaule.
 
-          Je suis ravi de voir que tout va ! Une dame va peut-être venir te voir …
-          J’ai pas besoin d’une psy, je me sens très bien ! Le coupa Avery, ayant parfaitement comprit les intentions du médecin.
 
Le Doc. Laport sourit, ce cas de défense était très courant chez les jeunes suicidaires, il répondit alors :
 
-          Je sais bien, mais il le faut, sinon tu es un hors la loi !
-          Et un hors la loi peut se faire butter par les flics ?
 
Le médecin partit alors dans un grand éclat de rire, qui raisonna dans la pièce.
 
-          Tu es drôle, petit ! Au fait, il y a quelqu’un pour toi, à l’entrée, un très joli jeune homme.
 
Le cœur d’Avery se mit à battre à toute rompt. Alec était ici ? Mais pourquoi, s’excuser, faire comme si tout allait bien, le convaincre de revenir avec lui rien que pour lui redonner bonne conscience ? Non, Avery ne lui ferait pas ce plaisir, s’il était dans ce lit d’hôpital, les poignets déchiquetés, c’était à cause de lui.    
Le docteur sortit de la pièce, Avery regardait dans l’encadrement de la porte, il vit Alec, comme il le souhaitait, enfin, il ne voulait surtout pas avouer qu’il attendait sa visite. Cependant, Alec n’entrait pas, il restait comme un piquet devant la porte close, attendant comme un déclic.
 
Avery lui, posait ses yeux sur la commode en face de lui. Il y vit des cartes, et deux bouquets de fleurs. Le premier dans les tons bleus et vert clair –certainement de son père et de Chris- et le deuxième, qui le fit rire, avec des lys roses, des roses roses, des tulipes roses, le tout surmonté de paillettes roses avec un corbillard rose sur la carte qui y était accroché. Tout cela fit sourire Avery, qui se leva difficilement pour aller chercher toutes les cartes.
Il les étala sur le lit, puis en choisit une avec une Wonderwoman dessus (XD). Elle était de Aspen :
 
«  Mon cher Avery-chou,
 
Je ne sais pas ce qui t’a poussé à faire ça, mais t’es vraiment un crétin ! Enfin, j’espère que tu vas mieux et que du ne m’en veut plus. Je suis d’ailleurs désolée de cette histoire. J’espère bientôt te revoir dans notre lycée, je t’adore fort fort, ma petite tapette préférée ! <3
Aspen »
 
 
Avery sourit, évidemment, il ne lui en voulait plus. A côté de ses problèmes actuel, cela n’avait pas la moindre importance à ses yeux que tout le monde sache qu’il était attiré par les mecs, qu’il sortait avec Alec et …
 
D’ailleurs, Alec n’osait toujours pas entrer. Dans le couloir, Margot l’aperçu.
 
-          Alec ?
-          Je … Oui ? Oh, bonjour …
-          Bonjour, tu attends quoi devant la porte, va le voir !
 
Alec rougit, il ne pouvait pas entrer comme ça, surtout qu’il se savait responsable.
 
-          Heu … oui.
 
Tremblant comme une feuille, il avança sa main vers la poignée, au bord de l’ouvrir, il la retira :
 
-          Non … je ne peux pas.
-          Pourquoi ça ?
-          Avery ne vous a rien dit ?
-          A propos de … ?
-          Je l’ai quitté … Je crois, enfin je sais que c’est de ma faute si …
 
Margot cachait mal sa haine, déjà qu’il avait convertit son fils à la perversion, en plus il se permettait de le larguer ! Une autre évidence la frappa : son fils aimait tellement ce Alec au point de mourir plutôt que d’être séparé de lui ? Elle allait parler, seulement lorsqu’elle leva les yeux, Alec était partit.
Elle entra finalement dans la chambre de son fils.
 
Quand la porte s’ouvrit, Avery levait les yeux aussitôt, pressé de revoir son –ex- amant.
 
-          Ah, c’est toi …
-          Tu attendais peut-être quelqu’un ?
-          Non, personne.
 
Margot vint prendre place sur le fauteuil à côté du lit.
 
-          Alors, tu fais quoi de beau ?
-          Je lis mes cartes.
-          Avery ?
-          Hum … ?
-          Pourquoi ?
-          Ben, parce qu’on me les a envoyés.
-          Arrêtes ça, tu vois bien de quoi je parle ! Pourquoi as-tu fais ça ?!
-         
-          Tu as pensé à ta famille, un instant ? Au mal que ça m’a fait lorsque l’hôpital m’a appelé ? Même à Baby, qui t’as retrouvé à moitié mort ? A ton père, à Chris …
-          Chris ?
-          Oui, tu le connais, non ?
-          Je ne savais pas que papa te l’avait présenté …
-          Ben, c’est son demi-frère en même temps !
 
Avery ouvrit grand la bouche.
 
-          Son demi-frère ?!
-          Oui, Avery arrêtes de changer de sujet maintenant, et réponds moi !
-          J’ai fait ça parce qu’Alec m’a largué pour un autre, je mourais sans lui, tu comprends maintenant ?! Tu as tout fait pour nous séparés, tu dois être contente ! Ne t’en fais surtout pas, maintenant, tu n’auras plus à me séparer de qui que se soit.
-          Et tu vas faire quoi ? Je veux bien comprendre qu’un premier amour est quelque chose d’important, mais au point de vouloir mourir ?
-          C’est bien ça que tu ne comprends pas, Alec est bien plus pour moi qu’un premier amour, c’est l’homme de ma vie, l’homme que j’aime.
-          Alors pardonnes lui !
-          NON !
-          Mais merde à la fin, Avery ! Tu comptes passer ton existence à quoi ?
-          Je pense que je vais me faire toutes les personnes qui passent, ensuite j’attraperais le sida et je mourais.
 
Margot se leva et quitta la pièce, Avery ferma les yeux. Il pensait. A Alec bien sur, pourquoi n’était-il pas là ? Pourquoi n’était-il pas entré ? Pourquoi avait-il préféré ce Gabriel à lui ?!
Alors, il pensa à une façon de mourir radicale, ou il ne pourrait pas être secouru, une mort assurée. Se jeter sous un train ? Non, il ne voulait pas traumatiser des victimes innocentes. Se tirer une balle dans la tête ? Et où il trouverait une arme ? Se brûler vif ? Non, il avait assez souffert. Alors, ça fit comme une évidence : se noyer.
 
Le lendemain, Avery se levait très tôt, voulant en finir une bonne fois pour toutes. Il y avait un lac dans le parc de l’hôpital, un endroit parfait. Alors qu’il s’habillait, il ne remarqua pas Alec, qui le regardait comme chaque jour par la porte. Lorsque Avery sortit, le brun se cacha et le suivit discrètement.
Une fois dehors, Avery respirait l’air frais, pour la dernière fois sans doute. Il marchait vers le lac et regarda l’eau. Tout à coup, il n’eu plus le courage. Il avait peur, la fois dernière, il n’était pas dans cet état d’esprit, Alec venait de rompre, il se sentait seul. Là, s’était différant, il avait reçu la visite de sa mère, qui lui demandait presque de se remettre avec Alec, des cartes de ses proches … Il renonça finalement et se retourna pour partir, seulement, son pied se prit dans une branche, et Avery s’écroula au sol, essayant en vain de se retenir sur ses mains encore douloureuses.
Alec se précipita vers Avery pour l’aider à se lever.
 
-          Avery !
 
A cette voix, Avery sursauta, ce n’était pas possible. Pas Alec, pas maintenant. Il se demandait si finalement se n’était pas lui qui n’était pas prêt.
 
-          Que fais tu là ? Demanda Avery, se dégageant d’Alec qui l’aidait à se relever.
-          Je …
 
Avery se releva tant bien que mal et se redirigea vers l’hôpital, pour se recoucher ce dernier effort l’ayant affaiblit.
 
Une fois dans sa chambre, et persuadé qu’Alec le suivait, il ferma sa porte.
 
-          Avery !
 
Alec ouvrit la porte et se dirigea vers Avery presque en pleurs.
 
-          Avery … Je suis désolé …
 
Alec se pencha pour prendre l’homme qu’il aimait dans ses bras, seulement Avery se recula et dit d’une voix blessante :
 
-          Tu as fait ton choix, je ne vois pas ce que tu viens faire ici. Alors retourne voir ton mec et baisse le bien profond, t’aimes que ça de toute façon !
-          Avery …
-          Mais tu cherches quoi à la fin ?!
-          … Je ne sais pas …
-          Tu as tout ce que tu veux et ça t’amuse de me faire souffrir ?
-          Non, bien sur.
-          Alors pourquoi tu es ici !
-          Avery, faut que je te dises …
-          Quoi ?
-          Je …
 
Alec prit une grande bouffée d’air et dit finalement :
 
-          Je t’ai quitté pour voir si …
-          … ?
-          Pour voir à quel point tu m’aimais …
 
Avery encaissa la nouvelle en tremblant. La, il avait envie de meurtre, de tuer Alec comme il l’avait tué lui « pour voir à quel point il l’aimait »
Avery se redressa et sa main atterrit sur la joue d’Alec dans un bruit sourd. Il avait mit toute sa force dans cette baffe, amplement méritée. Alec avait d’ailleurs une énorme marque rouge sur la joue, il saignait même d’une éraflure tant la violence du coup avait été forte.
 
-          Tu voulais voir si je t’aimais ?! T’es complément abruti ou quoi ?! Tu pensais que je m’amusais à te dire des « je t’aime » alors que c’était faux ?! Bordel, Alec tu me prends pour qui ?! Hein ?!
 
Avery montra alors ses poignets et lui dit :
 
-          C’est bon, t’as une preuve maintenant ?! On redevient un parfait petit couple ? Tu rêves ou quoi ? Dégages d’ici, tout de suite !
-          Pardonne moi …
 
Alec quitta alors la chambre. Avery prit une carafe d’eau sur sa table de chevet et la balança sur la porte en haletant. Une jolie jeune femme entra alors :
 
-          Bonjour, je dérange peut-être ?
-          Vous êtes qui vous ?
-          Je suis le Docteur Scott ! Je viens parler avec vous !
-          Ce n’est pas le moment !
-          Le magnifique jeune homme qui vient de sortir, c’est votre … frère ?
-          Non, c’est mon petit ami.
-          Oh, je vois. Pourquoi pleurait-il ? Vous avez rompu ?
-          Vous êtes docteur ou journaliste ? Je n’ai rien à vous dire, Au revoir.
 
Le docteur Scott, Amy de son prénom, s’avançait et s’asseyait sur le lit d’Avery.
 
-          Je pense que si.
-          Je pense que non.
-          Bon alors, je vais vous poser 2-3 questions, et après je m’en vais, ok ?
-         
-          Pourquoi avez-vous voulu vous suicider ?
-          Parce que je n’aime pas l’Amérique et Bush non plus.
-          Très bien, pourquoi n’aimez vous pas l’Amérique ?
-          Mais vous êtes débile ou quoi ?
-          Non, c’est ce que vous avez répondu.
-          -___-‘
-          Alors, autre question : Quand allez vous répondre correctement à mes questions ?
-          Quand les poules auront des ailes.
-          Elles en ont >.<
-          Je sais ! Répondit Avery en souriant.
-         
-          Mon petit ami a rompu avec moi pour un autre.
-          Et ?
-          Quoi ?
-          C’est pour ça que vous avez voulu vous …
-          Je l’aime à en crever, je ne peux pas vivre sans lui !
-          Et là, il est partit en pleurant ?
-          Il m’a dit qu’il avait fait ça pour voir si je l’aimais vraiment.
-          Oh, il est stupide, alors.
-          Je vous interdis de dire qu’Alec est stupide !
-          Très bien. Je vous conseille d’aller le voir, de lui parler, de lui faire l’amour et puis tout est bien qui fini bien ! ^_^
-          … Au fait …
-          Oui ?
-          C’est vrai que je n’aime pas Bush !
 
Ils rient, puis Amy le quitta, lui promettant de revenir demain.
Malgré l’interdiction, Avery prit son portable et envoya un sms à Alec :
 
«  Je dois te parler, viens STP, Avery »
 
Il hésita à mettre « Je t’aime » mais se dit qu’Alec l’avait bien cherché.
C’est à 23 heures qu’Alec arriva, se cachant pour ne pas se faire voir des infirmiers. Arrivé dans la chambre, il vit Avery qui dormait, il se glissa alors dans le lit et se blotti dans les bras de son amant. Avery ouvrit les yeux quelques secondes et murmura « Je t’aime » avant de replonger dans un profond sommeil, Alec le rejoingnit quelques minutes plus tard ...



Voila, j'ai pas pu resister j'ai mit ce chapitre aujourd'hui >_< Il est plus long que les autres ( 6 pages works au lieu de 3), pour me faire pardonner de la frayeur d'hier XDD
Au fait, le prochain chapitre est surement un des derniers, si ce n'est le dernier suivit de l'épilogue ^_^ Et oui, toutes les bonnes choses on une fin =)
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Mardi 27 novembre 2 27 /11 /Nov 19:42

CHAPITRE 13

 
 
Alec tourna la tête vers le dénommé Gabriel et son regard se figea. Gabriel, qui s’avançait vers Avery, se stoppa également à la vue d’Alec. Avery se sentit de trop, voyant leurs regards insistants l’un sur l’autre, les larmes qu’Alec tentait vainement de cacher.
 
-          Gaby … Murmura Alec, tremblant.
 
Au ton que son amant avait employé, Avery frissonna : ce murmure n’annonçait rien de bon, pour lui en tout cas.
Gabriel détourna subitement son regard de celui d’Alec, et parla à Avery :
 
-          Bonjour, comment tu vas ?
-         
-          Avery ?!
-          … hein ? Je vais bien … enfin pour l’instant. Répondit Avery, à l’intention d’Alec.
-          Et toi Alexander ?
 
Alec ouvrit grand les yeux, et hurla presque :
 
-          Ne m’appelle pas comme ça !!!
 
Avery, surprit regarda son petit ami. Ainsi donc, il ne s’appelait pas Alec ? Avery ne le savait même pas. D’ailleurs en y réfléchissant, il se demandait ce qu’il connaissait de son amant. Alec était tout de même assez discret sur sa vie privée, même s’ils sortaient ensemble. Et si toute cette histoire n’avait pas été trop vite finalement ? S’ils avaient prit leur temps, au lieu de se jeter l’un sur l’autre alors qu’ils ne s’étaient jamais vraiment parlé.
Toutes ces questions trottaient dans la tête d’Avery, il se demandait d’ailleurs si ses jambes allaient le maintenir encore longtemps. Il aimait Alec, il le savait mais pourquoi un regard si langoureux échangé avec Gabriel, lui-même ne se souvenait pas avoir été l’objet d’un tel regard de la part du brun, tout son rêve s’écrasait.
 
-          Je peux t’emprunter Alec cinq minutes ? Demanda Gabriel à Avery.
 
Avery ne répondait même pas, ses mains étaient moites. Il était dans un état de stress, qu’avait-il à lui dire cet abruti de Gabriel aussi ?!
Avery continuait sa route, laissant son amant avec Gaby. Il voulait se retourner de temps en temps, pour voir la réaction de son amant à ces choses que lui disait Gabriel, mais il ne le fit pas. Par peur probablement, peur de voir qu’il y avait ou qu’il y avait eu quelque chose avec Gabriel bien que ce regard suspect ne laissait pas de doute pour lui, on ne fixait quelqu’un de cette manière, avec reproche, les larmes aux yeux …
 
Avery marchait depuis maintenant 15 minutes, toujours pas Alec en vue. A chaque minute, son cœur se serrait plus, imaginant avec peine Alec et Gabriel ensemble, s’inventant les paroles qui avait put sortir de leurs bouches.
Il tourna alors dans une petite allée, ou il s’adossa au mur posant ses mains sur son visage. C’est alors que quelqu’un l’appela :
 
-          Avery !!
 
Il vit Alec se placer devant lui, un léger sourire aux lèvres.
 
-          Alec, mon an…
 
Avery s’arrêta net, il fixait la bouche d’Alec ou l’on pouvait voir une marque rouge se dessiner dans le coin.
 
-          Alec ?
-          Hum … ?
-          Tu l’as embrassé ?
-          Qui ça ?
-          Ne me prends pas pour un imbécile, il t’as mordu ou quoi ?
 
Avery vit alors le regard fuyant d’Alec, le rouge sur ses joues. Il sentit alors son cœur cogner contre ses tempes, sa respiration s’accélérer.
 
-          Je … Commença Alec.
-         
-          Je suis désolé, Avery. Gaby et moi, on est …
-         
-          … amoureux.
 
Avery sentait les larmes venir, il avait donc visé juste.
 
-          C’était il y a longtemps, je l’avais quitté et puis on …
 
Il n’eu pas le temps de finir qu’Avery partait déjà, courant presque, le visage inondé de larmes.
Avery se retrouvait sur un pont, au dessus d’une autoroute. Il se laisser glisser par terre et reprit son souffle. Il regardait les voitures passer et eu la soudaine envie de se jeter de là. A la place, il se mit à hurler, rayer le sol de ses mains. Il avait perdu tout ce qui composait sa vie en à peine 5 minutes.
Tremblant toujours, il se releva pour rentrer mais, a quelques rues tomba sur une boite gay, vu les drapeau multicolores qui l’ornait. Il n’hésita même pas a entrer, avec la seule idée de trouver un beau mec avec qui oublier ses peines, colmater l’espace d’une nuit son cœur déchiré. A peine entré, tous les regards se tournaient vers lui, un jeune homme vint alors l’aborder.
 
-          Salut, je t’offre un verre ?
-          Ca dépend, tu suces bien ? Répondit Avery, un sourire sadique aux lèvres.
-          Tu veux que je te montre, peut-être ?
 
Avery ne perdait pas son sourire et tira le jeune homme dans les toilettes, vira un homme qui occupait un cabinet et s’y enferma avec sa nouvelle conquête.
Le jeune homme, qui était blond, s’agenouilla devant Avery et défit sa braguette, puis commença dès lors à le sucer avec force, sans aucune passion mais plutôt brusquement. Avery ne s’en plaignait d’ailleurs pas. Quelques minutes plus tard, Avery se libera dans la bouche du blond, pour ensuite le pénétrer sans préparation contre la paroi. Les deux « amants » se libèrent, Avery se retira vite et s’en alla, à peine rhabillé. Il sortit en vitesse de la boite, ce rapport l’ayant dégoûté. Il se rendait compte que rien ne pouvait lui faire oublier Alec, tous les beaux petits culs du monde ne remplaceraient pas le sien. Avery lui en voulait terriblement, comment Alec avait-il pu lui dire qu’il l’aimait, alors qu’au premier ex venu il le trompait ? Enfin, maintenant il l’avait quitté.
Avery arrivait devant chez son oncle, il soupira bruyamment. Il monta jusqu'à la porte, ou il toqua. Baby vint lui ouvrit, et le fit entrer.
 
-          Aloooooors, mon p’tit chou, t’as pas ramené ton chéri ?
 
Avery ne répondit pas, ne voulant pas être méchant et vexant avec ses proches. Il s’en alla directement dans sa chambre, ou il s’assit sur le lit. Il prit son téléphone et vit qu’il avait 2 messages, il écouta le premier :
 
«  AVERY ! C’est maman, je trouve ton attitude SCANDALEUSE ! Nan, mais faire l’amour dans une église t’es pas bien ou quoi ?! N’as-tu aucun respect des autres et de ta religion ?! … »
 
Avery éloigna le combiné de son oreille, agacé, il pensa « maintenant, tu vas être contente, t’auras plus besoin d’être scandalisée de quoi que ce soit »
 
Il écouta ensuite le deuxième message, des larmes lui montèrent aux yeux lorsqu’il reconnu la voix d’Alec.
 
« Salut, c’est Alec. Je voulais m’excuser de la façon dont je t’ai … enfin, la façon dont je t’ai apprit pour Gaby et moi. Je ne veux pas que tu m’en veuilles, je t’aime tu sais mais tu ne pouvais pas … Gaby et moi étions ensemble il y a longtemps et nous avons vécu pas mal de choses … J’espère que je ne te fais pas trop de mal … »
 
La voix de Gabriel raisonna alors derrière celle de son ex amant, Avery lâcha son téléphone qui tomba dans un fracas.
 
Avery était assit sur son lit, seul dans le noir, le visage inondé de larmes, tremblant comme une feuille. Comme un automate, il se leva et se dirigea vers la salle de bain. Il vit couler de l’eau dans son bain, puis y entra totalement habillé. Une fois dedans, ses larmes ne coulaient plus, il était seul dans une baignoire remplie d’eau glacée, une lame de rasoir à la main. Alors il passa la lame sur son bras, en premier temps. La vision du sang qui coulait le fit rire. Ou peut-être pleurer, il ne savait plus. Plusieurs fois, il recommença, de plus en plus profondément dans la chair. Il n’avait même pas mal, il restait stoïque, répétant le même geste dans ses bras, sur son ventre …
Voila plus d’une demie heure qu’il s’infligeait ça, il continuait, jusqu'à finalement tomber dans les pommes.





Mouhahahaha, aloreuuuh ? *se cache* bon, quelle suite pour la prochaine ?
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